Chacal (contre-torpilleur)
Le Chacal est un contre-torpilleur de la classe Jaguar ayant servi dans la marine française.
Pour les articles homonymes, voir Chacal (homonymie).
Chacal | |
Type | Contre-torpilleur |
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Classe | Jaguar |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Commanditaire | Marine nationale française |
Commandé | |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | Coulé le |
Équipage | |
Équipage | 195 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 126,80 m |
Maître-bau | 11,10 m |
Tirant d'eau | 4,1 m |
Déplacement | 2 150 t |
Propulsion | 5 chaudières du Temple 2 turbines à engrenages Breguet |
Puissance | 50 000 ch |
Vitesse | 35 nœuds (64,8 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement |
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Propriétaire | Marine nationale |
Le , la Chambre des députés adopte le programme naval qui contient, entre autres, la construction de 6 contre-torpilleurs de 2 100 tonnes : le Chacal, le Jaguar, le Panthère, le Léopard, le Lynx et le Tigre. La construction du Chacal commence le à Penhoët. Il sera lancé le et entrera en armement définitif le . Jusqu'en 1940, le Chacal effectuera différentes campagnes en compagnie des autres contre-torpilleurs de classe Jaguar.
Évacuation de Dunkerque
Le , durant la bataille de France, la deuxième division de contre-torpilleurs (2e D.C.T) composée du Jaguar, du Léopard et du Chacal, mise à disposition de l’amiral Abrial, (amiral Nord), arrive à Cherbourg dans la nuit. Chaque navire reçoit la mission d’acheminer du matériel et des équipes de démolition, le Jaguar pour Dunkerque, le Chacal pour Calais et le Léopard pour Boulogne. Ces équipes ont pour objectif la démolition des installations portuaires avant l’arrivée des Allemands dont l’offensive est imminente.
Le , le Jaguar est coulé en arrivant à Dunkerque par des vedettes rapides et s'échoue devant Malo-les-Bains pour éviter couler et d'encombrer le port. Le matériel de démolition est récupéré.
Le , après avoir déchargé son matériel à Calais, le Chacal reçoit l'ordre de faire route et de rallier le Léopard qui vient lui aussi d'accomplir sa mission à Boulogne sous les bombardements. Les deux contre-torpilleurs reçoivent l'ordre de tirer sur les colonnes allemandes qui investissent les positions françaises dont le fort d'Alprech, la tour d'Odre et le fort de la Crèche lors du siège de Boulogne-sur-Mer.
Le , le Chacal et le Léopard sont attaqués par des bombardiers devant le cap d'Alprech (au sud de Boulogne). Le Chacal est touché et l'équipage évacue le navire en bon ordre. Le Léopard est obligé de s'éloigner. Le chalutier armé Messidor, de Dieppe, récupère 167 hommes, l'aviso Arras 26 et 27 hommes évacuent sur des radeaux de fortune, 22 d'entre eux toucheront terre près du cap Gris-Nez, 5 épuisés lâcheront leur radeau. Le Léopard rallie Cherbourg.
L'épave du Chacal s'échoue devant les dunes de Slack où durant une trentaine d'années, on pourra apercevoir ses superstructures à marée basse. L'épave a été démantelée dans les années 1970. Un de ses canons a séjourné sur un quai du port de Boulogne jusqu'en 2004 et est désormais visible au fort de la Crèche.
Notes et références
Bibliographie
- Hervé Cras, « Jaguar » - « Chacal » - « Léopard ». La Deuxième Division de contre-torpilleurs à Dunkerque, 1942, Sequana, Paris,
- Jean Lassaque, Les Contre-torpilleurs de 2 400 tonnes du type Jaguar, Marines, 1994, (ISBN 978-2909675114), 144p
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