Chalandrítsa

Chalandrítsa (grec moderne : Χαλανδρίτσα) est un village du Péloponnèse, district régional d'Achaïe, en Grèce-Occidentale.

Chalandrítsa
(el) Χαλανδρίτσα

Vue printanière de Chalandrítsa.
Administration
Pays Grèce
Périphérie Grèce-Occidentale
District régional Achaïe
Dème Érymanthe
Code postal 250 08
Indicatif téléphonique 2694
Immatriculation AX
Démographie
Population 913 hab. (2011[1])
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 38° 07′ 00″ nord, 21° 48′ 00″ est
Altitude 334 m
Superficie 2 650,1 ha = 26,501 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grèce
Chalandrítsa
Géolocalisation sur la carte : Grèce
Chalandrítsa
    Vestiges mycéniens de Chalandrítsa

    Il fait partie, depuis la réforme de l'administration locale de 2011, de la municipalité d'Érymanthe[2]. Selon le recensement de 2011, la population du village compte 913 habitants[3]

    Géographie

    La ville est située dans les collines au nord de la rivière Píros (en) à 17 km au sud de Patras. Chalandrítsa est au bord d'une faille sismique, qui a provoqué un petit tremblement de terre en [4].

    Histoire

    Peuplée depuis le Paléolithique des vestiges d'un habitat préhistorique y ont été découverts. Les maisons étaient situées sur le bord de la colline et il est supposé qu'il y avait un bâtiment public ou un temple au centre. De même un cimetière mycénien a été trouvé à proximité. Ont été aussi exhumés des poteries et outils de pierre datant du XIe siècle av. J.-C.

    Au XIIIe-XIVe siècle, elle constitue une des baronnies de la principauté d'Achaïe, ayant été donnée en fief vers 1206 à un membre de la famille de Dramelay[5], puis est achetée par Martin Zaccaria.

    Pendant la guerre d'indépendance grecque, elle est brûlée par une troupe de 2 000 Turcs (). En , en représailles à une attaque partisane l'armée italienne d'occupation tire sur la ville. Enfin, lors de la guerre civile grecque en 1948, elle est le théâtre de violents combats entre les forces gouvernementales et les rebelles.

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Penelope A. Mountjoy, Regional Mycenaean Decorated Pottery, vol.2, 1999, p.1176
    • Anthony M. Snodgrass, The Dark Age of Greece, 2000, p.171-173 (Lire en ligne)

    Personnalité née à Chalandrítsa

    Notes et références

    1. (el) « Résultats du recensement de la population en 2011 »
    2. Ministère de l'Intérieur (en grec)
    3. (el) ELSTAT, « Απογραφή Πληθυσμού - Κατοικιών 2011. ΜΟΝΙΜΟΣ Πληθυσμός » Recensement de la population et des logements de 2011. Population permanente »] [xls], sur www.statistics.gr [lien archivé] (consulté le ).
    4. Géophysique
    5. Antoine Bon, La Morée franque. Recherches historiques, topographiques et archéologiques sur la principauté d'Achaïe, Bibliothèques de l'École française d'Athènes et de Rome - Série Athènes, 213, 1, (lire en ligne) p.107

    Liens externes

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