Dramelay
Dramelay est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Dramelay | |||||
Tour du château de Dramelay. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Lons-le-Saunier | ||||
Intercommunalité | Terre d'Émeraude Communauté | ||||
Maire Mandat |
Philippe Lamard 2020-2026 |
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Code postal | 39240 | ||||
Code commune | 39204 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
29 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 4,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 24′ 27″ nord, 5° 32′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 340 m Max. 629 m |
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Superficie | 6,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Moirans-en-Montagne | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Dramelay compte deux hameaux : Le Mont et Le Château. Ce dernier est inhabité, les dernières maisons ayant été désertées peu après la Seconde Guerre mondiale. Le seul bâtiment encore en état est la Chapelle, qui a été restaurée il y a quelques années.
Communes limitrophes
La Boissière | Valzin en Petite Montagne | |||
N | Arinthod | |||
O Dramelay E | ||||
S | ||||
Montlainsia | Vosbles-Valfin |
Urbanisme
Typologie
Dramelay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (33,9 %), prairies (13,5 %), terres arables (8,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
La dynastie des Dramelay
Le premier sire de Dramelay connu est Amédée de Dramelay, en 1044. Son petit-fils, Onfroy, seigneur de Dramelay vers 1090 est en relation avec le prieuré clunisien de Romainmotier.
Bernard de Dramelay, Grand Maître du Temple en 1152, meurt au siège d'Ascalon en Palestine le 16 aout 1153.
Hugues de Dramelay est connétable du Comté de Bourgogne en 1173. Il est le père de Hugues II, seigneur de Dramelay de 1189 à 1217. En 1240, son fils est chassé du château, pour fait de guerre[Qui ?][Quoi ?]. Le château devient alors possession du Comte de Chalon.
Une autre branche de la famille, issue de Guy de Dramelay, qui participe à la conquête du Péloponnèse en 1209, possèdera une dizaine de châteaux dans la principauté d'Achaïe (la baronnie de Chalandritsa (en)) et pas moins de 34 châteaux en Franche-Comté (par exemple Présilly).
Un de ses descendants, Amédée, archevêque de Besançon, fera construire l'église qui se trouve en contrebas de la tour.
Le temps des Chalon
En 1240, le fief de Dramelay passe sous la possession de Jean de Chalon le Sage. En 1248, il est inféodé à Rodolphe de Courtenay, beau-frère de Jean de Chalon. La tour (ou ce qu'il en reste) date de cette époque.
En 1260, Jean de Chalon donne à son fils aîné Hugues, comte de Bourgogne ses fiefs et châteaux. Dramelay passe ensuite à la branche des Chalon-Bourgogne issue d'un demi-frère d'Hugues (Jean Ier, comte d'Auxerre), les Chalon-Auxerre (et plus tard -Tonnerre). Jean II de Chalon-Auxerre est seigneur de Dramelay de 1292 à 1361, puis le site passe à une branche cadette, les seigneurs de Châtel-Belin ; et enfin vers 1400 aux Chalon-Arlay, princes d'Orange, issus d'une autre fils de Jean le Sage (Jean d'Arlay).
Le château a été détruit par les troupes françaises de Louis XI, lors des guerres de Bourgogne qui opposa le Comté de Bourgogne au royaume de France de Louis XI, après la mort de Charles le Téméraire.
Héraldique
Blason | D’or au chef de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2019, la commune comptait 29 habitants[Note 2], en diminution de 12,12 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les ruines du château de Dramelay qui a fait l'objet d'une tentative de restauration dans les années 2000. La motte castrale supporte une tour en maçonnerie[12].
- Les vestiges de l'ancien bourg castral établi aux pieds du château, et dont les dernières maisons ont été brûlées par les troupes allemandes lors de la seconde guerre mondiale.
- La chapelle établie sur les vestiges de l'église du bourg castral.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 55.
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