Change (Saône-et-Loire)
Change est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Change.
Change | |||||
Vue générale. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud | ||||
Maire Mandat |
Danielle Pelizzoni 2020-2026 |
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Code postal | 21340 | ||||
Code commune | 71085 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
222 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 55′ 50″ nord, 4° 38′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 274 m Max. 513 m |
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Superficie | 6,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chagny | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Épertully | Nolay (Côte-d'Or) | La Rochepot (Côte-d'Or) |
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Saint-Gervais-sur-Couches | N | Dezize-lès-Maranges | ||
O Change E | ||||
S | ||||
Créot | Paris-l'Hôpital |
Urbanisme
Typologie
Change est une commune rurale, elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (26,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), terres arables (21,3 %), cultures permanentes (15,2 %), forêts (11,6 %), zones urbanisées (3,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Chaanges (1250) ; Changes (1283/84) ; Cheanges (1285) ; Change (1343) ; Chainges (1391) ; Changey (1400) ; Changes soubz Noulay (1450) ; Change près Paris l'Hôpital (1535) ; Change proche Nolay (1663) ; Change-près-Nolay (1783) ; Change (1790).
Histoire
Change dépendait autrefois de Nolay. C'est seulement en 1730 qu'une paroisse y fut créée, les habitants s'engageant à continuer d'assurer en partie les réparations de l'église de Nolay. Le 5 septembre 1731, le vicaire général d'Autun autorisait dans la nouvelle chapelle « les bénédictions et l'exposition du Saint-Sacrement aux jours désignés, à la charge de tenir l'autel décent, avec 6 cierges pour le moins, et à la condition qu'es dits jours il n'y aura ni fêtes baladoires ni jeux publics »[8].
Dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du siècle suivant, il y eut une activité d'extraction de minerai de fer (par puits de mine) sur le territoire de la commune, en rapport avec la société Schneider pour ses usines du Creusot[9]. Les ruines des bâtiments des puits Saint-Charles et Saint-Pierre subsistent au début du XXIe siècle[10].
- Le puits Saint-Charles en activité vers 1900.
- Ruines du puits Saint-Charles en 2019.
- Le puits Saint-Pierre en activité vers 1900.
- Ruines du puits Saint-Pierre.
Politique et administration
En 2010, la commune de Change a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[11].
Au 1er janvier 2015, la commune de Change ainsi que celle de Saint-Loup-Géanges ne sont pas intégrées à une intercommunalité alors que la réforme des collectivités territoriales l'y obligeait. Ces deux communes devaient rejoindre Le Grand Chalon mais un recours a été porté sur l’adhésion de la commune de Chaudenay à cette dernière[12]; compte tenu de ce contentieux, la communauté d'agglomération a stoppé le projet d'intégration en attendant le règlement du litige.
En 2016, avec la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, la commune est appelée à intégrer finalement la communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 222 habitants[Note 2], en diminution de 5,53 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Moulin à eau.
- Église Saint-Roch (XIXe).
- Le hameau de Marcheseuil, érigé en commune en 1790 (avec François Cas, marchand, pour maire) avant de redevenir hameau et d'être rattaché, successivement, à la commune de Nolay (Côte-d'Or) puis, définitivement, à celle de Change (1802)[17].
- Vestiges des mines de fer.
- Le mont de Rème, qui culmine à 514 mètres et qui est couvert d'une pelouse classée site Natura 2000[18].
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Gaspard Taupenot, curé de Change à compter de 1785, qui fut guillotiné comme prêtre réfractaire le 25 ventôse an II (14 mars 1794) à Dijon[19]. Une plaque commémorative est visible dans l'église[20].
- Le père Joseph Décréaux, (1920-2009), archéologue, membre de l'Académie du Morvan, y fut curé en 1945.
Héraldique
Blason | D'or au pairle de gueules accompagné de cinq merlettes d'argent, une en chef et deux sur chaque flanc l'une au-dessus l'autre. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Nos frontaliers », article de Lucien Taupenot (alias Luc Hopneau) paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 65 (printemps 1986), page 15.
- Le puits Saint-Charles fut le plus profond de ces puits : 38 mètres. Source : Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, Les mines de fer du Couchois, 2e partie : sites miniers, revue Images de Saône-et-Loire n° 193 (mars 2018), pp. 4-7.
- « Les ruines des puits St-Charles et St-Pierre ».
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
- [PDF] Procès-verbal de la réunion de la commission départementale de coopération intercommunale de Saône-et-Loire du 4 octobre 2013
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Marcheseuil, un hameau qui refusa d'intégrer la Saône-et-Loire », article de Lucien Taupenot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 153 de mars 2008, pages 15 et 16.
- Alain Dessertenne, Flâneries autour du mont de Rème, revue « Images de Saône-et-Loire » no 207 (septembre 2021), pages 14 et 15.
- Joseph Décréaux, Un martyr de la Révolution : Gaspard Taupenot, curé de Change, revue « Église d'Autun », n° 1 du 12 janvier 1990, pages 21-26.
- Source : Eugène Meunier, Gaspard Taupenot, curé de Change, Imprimerie Dejussieu et Demasy, Autun, 1914 (563 pages).
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