Charles Pierre Claret de Fleurieu
Charles-Pierre Claret, comte de Fleurieu, est un explorateur, hydrographe et personnalité politique français, né le à Lyon et mort le à Paris. Il est notamment ministre de la Marine sous Louis XVI, membre de l'Institut de France.
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Il est le frère du botaniste Marc Claret de La Tourrette.
Biographie
Charles Pierre Claret de Fleurieu a pour père Jacques Annibal Claret de La Tourrette. Il est le dernier fils d'une famille de neuf enfants : la famille Claret de Fleurieu, anoblie par fonction à Lyon, en 1689[1], inscrite à l' ANF en 1955[2]. Il est, selon l'usage du temps, destiné à l'état ecclésiastique[3] ; mais ayant montré de bonne heure de grandes dispositions pour les mathématiques, ses professeurs lui laissèrent prendre une direction qui résultait évidemment d'une vocation toute particulière.
À quatorze ans, il entre dans la marine[3].
Sartine déclarait à son sujet : « Il a l'intelligence la plus vaste et la plus élevée que j'aie pu découvrir parmi les marins de l'époque[4] ».
Sous l'Ancien Régime
Engagé en tant que garde-marine à la compagnie de Toulon dès l'âge de 13 ans, le [5], il participe aux campagnes de la guerre de Sept Ans qui se termine en 1763, et prend ainsi part aux combats de Mahon, de Lagos, et des Sablettes[5] ; ils lui valent successivement les grades de brigadier à la compagnie des gardes de la marine, et d'enseigne de vaisseau[5],[6].
Nommé le enseigne de port, il est envoyé le du mois à Paris pour étudier l'horlogerie de marine, concurremment avec le célèbre horloger Ferdinand Berthoud. Fleurieu s'adjoint à cet effet Alexandre Guy Pingré, astronome[7].
Cette entreprise, que protège Choiseul, connait un plein succès. Ces horloges marines qu'il perfectionne avec Ferdinand Berthoud pour les expérimenter ensuite, sont l'objet de luttes sourdes avec Le Roy, horloger du roi. Finalement la confiance est accordée à Charles Pierre et Berthoud. Cette tâche constitue aussi un enjeu politique et scientifique majeur dans la course aux connaissances maritimes engagée avec l'Angleterre.
C'est donc à Fleurieu que l'on doit les premières montres marines fabriquées en France : les essais antérieurs de Julien Le Roy n'avaient produit que des instruments imparfaits[3]. Fleurieu lui-même en fait l'épreuve à bord de la frégate l'Isis qu'il commande pendant le voyage entrepris à ce dessein, par ordre de Louis XV, de l'automne 1768 au [8].
Lors d'une campagne en mer d'une année, il peut tester la première montre marine à secondes inventée pour faciliter le calcul des longitudes. La montre pratiquement invariable indiquet l'heure d'après le moment du départ du bateau, comme s'il était resté à quai. Connaissant ensuite par l'astronomie l'heure réelle sur le bateau, on peut facilement déterminer sur la carte la position exacte du navire et sa longitude. Le résultat de ses observations est publié en 1773 sous le titre Voyage fait par ordre du roi, pour éprouver les horloges marines. On peut citer également parmi ses œuvres majeures le Neptune du Nord ou encore l'Atlas du Cattegat et de la Baltique dont la rédaction lui prend 25 ans.
Nommé lieutenant de vaisseau le , puis inspecteur en second des cartes et plans de la marine, il est promu inspecteur adjoint de l'académie de marine le . Présenté au roi, il est nommé capitaine de vaisseau le et aussitôt après directeur des ports et arsenaux en , fonction créée en sa faveur par Louis XVI. Cette fonction consistait à gérer tout le matériel, les travaux et surtout le mouvement de la flotte. Charles-Pierre occupe ce poste pendant quinze ans.[9]
C'est de cette place qu'il dirige presque tous les plans d'opérations navales de la guerre de 1778 à 1783 contre l'Angleterre, comme ceux de toutes les campagnes de découvertes, telle celle de La Pérouse[10]. Il fait aussi les plans de la guerre d'indépendance des États-Unis.[11],[7]
Sous la Révolution
Nommé par le roi ministre de la Marine et des Colonies le , il souhaite, ainsi que le Roi, séparer la Marine des colonies, mais l'Assemblée est d'un avis contraire et il démissionne le [12].Il est alors nommé gouverneur du Dauphin le 18 avril 1792[13],[14],[15]. Sa présence aux Tuileries le , où il était resté soutenir le roi, passe inaperçue[16],[7].
Il a 54 ans lorsqu'il épouse en 1792 Aglaé-Françoise des Lacs d'Arcambal, dont il en aura trois enfants, un fils mort jeune et deux filles, dont Madame Urguet de Saint Ouën assurera la descendance (avec sa fille unique, la marquise des Réaulx, et ses deux petites-filles, la comtesse de Felcourt et la comtesse de Launay)[12].
Fleurieu est arrêté une première fois le pendant la Terreur. Il est incarcéré dans la prison des Madelonnettes, rue des Fontaines-du-Temple[17]. Son hôtel de la rue Taitbout est mis sous scellés. Cette arrestation par le Comité de sûreté générale est sans doute la conséquence d’une lettre envoyée par Louis XVI à l'Assemblée Nationale et publiée le dans Le Moniteur universel.
Dans cette lettre élogieuse, Louis XVI fait une première demande de nomination de Claret de Fleurieu comme gouverneur du Dauphin. Des gravures ont aussi été offertes par Louis XVI et le Dauphin à Fleurieu, au moment où il était au Temple.
Fleurieu est rapidement relâché faute de preuves. En effet, la loi des suspects autorisant les arrestations préventives n'était pas encore effective. Le , les comités révolutionnaires, mobilisés par la déclaration officielle de la Terreur le , ne disposent pas encore de support juridique.
Fleurieu est assigné à résidence avec sa femme rue Taitbout. Le , les révolutionnaires reviennent l’arrêter avec sa femme munis d’un décret d'arrestation du comité. Ils se rendent alors compte qu'il y a erreur sur la personne, le mandat d'arrêt concernant le neveu de Charles-Pierre : Jean-Jacques de Fleurieu. Les révolutionnaires envoient jusque dans l'Ain chercher Jean-Jacques mais ne l'ayant pas trouvé, ils reviennent rue Taitbout[18].Jean-Jacques Fleurieu restant introuvable, le , un ordre d'arrestation en bonne et due forme est établi contre Charles-Pierre. Fleurieu et sa femme Aglaé, enceinte de deux mois, sont placés à la maison d'arrêt de la section révolutionnaire des piques.[18]
Fleurieu est encore en prison trois mois après le 9 thermidor. Le , il écrit un mémoire pour obtenir sa libération, texte retrouvé chez des révolutionnaires. Son affaire est mise en délibéré le et le couple relâché une semaine plus tard[18].
Il devient membre du Bureau des longitudes et de l'Institut après la démission de Bougainville en 1795[19]. En 1797 (an V) il est élu député (en fait membre de la Chambre haute, équivalent des actuels sénateurs français) au Conseil des Anciens sous le nom de Claret-Fleurieu[18]. Il y reste deux mois avant d'en être exclu par le coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797) .
Sous le Consulat et l'Empire
Il devint membre du Conseil d'État le . Le , il signe un traité d'amitié et de commerce entre la France et les États-Unis à Morfontaine, avec Joseph Bonaparte. Il porte à cette occasion le titre de ministre plénipotentiaire[20],[7].
Conseiller d'État le 4 nivôse an VIII[21], il préside la section de la Marine (an IX-1805[21]) et assure à plusieurs reprises entre 1803 et 1804, l'intérim de la Marine. Il est nommé intendant général de la maison de l'Empereur en date [22], et intendant général de la liste civile impériale le .
Le , il est élu membre du Sénat et nommé grand-officier de la Légion d'honneur[7]. Le , il est nommé gouverneur du palais des Tuileries et du Louvre[23], le il prête serment à l'Empereur.
Le il est l'un des sept sénateurs élus qui devaient entrer dans la composition du conseil d'administration du Sénat pour l'année. Il est nommé conseiller d'État à vie en 1808.
En 1808 il devient comte de l'Empire. Le , Napoléon lui donne mission d'enquêter sur la défaite de Trafalgar.
Il meurt le d'une hémorragie cérébrale foudroyante, quelques secondes après avoir embrassé ses deux filles.
En récompense de ses services, Napoléon Ier l'honore de funérailles nationales et demande son transfert au Panthéon[23].
Publications
- Mémoires sur la construction des navires, 1763 ;
- Histoire générale des navigations de tous les peuples ;
- Examen critique d'un mémoire publié par Mr Leroy, horloger du roi, sur l'épreuve des horloges propres à déterminer les longitudes en mer, et sur les principes de leur construction, Londres et Paris.
- Voyage entrepris en 1768 et 1769 pour éprouver en.. les horloges marines (2 vols., Paris, 1773);
- Une carte du grand Océan Atlantique est publiée en 1776
- Découvertes des Français en 1768 et 1769 dans le sud-est de la Nouvelle-Guinée, et reconnaissance postérieure des mêmes terres par des navigateurs anglais qui leur ont imposé de nouveaux noms ; précédées de l'abrégé historique des navigations et des découvertes des Espagnols dans les mêmes parages, Paris, 1790, avec 12 cartes
- Longitude exacte des divers points des Antilles, et de l'Amérique du Nord (1773);
- Les Antilles, leur flore et faune (1774);
- Le Neptune Américo-septentrional, 1780 ;
- Découvertes des Français dans le Sud Est de la Nouvelle-Guinée en 1768 et 1769, Paris, 1790 ;
- Précis de l'affaire relative à la dénonciation de Fleurieu, ministre de la marine, par un commis de la marine, Paris, 1791.
- Voyage autour du monde par Étienne Marchand, précédé d'une introduction historique ; auquel on a joint des recherches sur les terres australes de Drake, et un examen critique de voyage de Roggeween, avec cartes et figures, Paris, ans VI-VIII, 4 vol.
- Le Neptune des mers du Nord, 1794.
- Histoire des aventuriers espagnols, qui conquérirent (sic) l'Amérique (1800).
- Sous sa direction, rédaction par Rigobert Bonne du Neptune américo-septentrional, 1778-1780, et par Philippe Buache du Neptune du Cattégat et de la Baltique, 65 f., 1809
- Il a aussi révisé la traduction de 1775 par Jean-Nicolas Démeunier du Voyage de Phipps au pôle boréal, et rédigé les Notes géographiques et historiques imprimées en tête du voyage de La Pérouse.
- Il est mort avant d'achever son Histoire générale des Navigations.
On lui doit aussi la rédaction du Voyage autour du monde, pendant les années 1790, 1791, et 1792 par Étienne Marchand, an VI (1798)[24]
Hommages
Afin de lui rendre hommage, on a donné son nom à :
- la péninsule au sud d'Adélaïde en Australie[25].
- une île située à l'extrémité Nord-Ouest de la Tasmanie, découverte en 1798 par Matthew Flinders, puis explorée par Louis Claude de Saulces de Freycinet.
Titres
- Comte de Fleurieu et de l'Empire (lettres patentes du , Bayonne).
Distinctions
- Légion d'honneur :
- Légionnaire (9 vendémiaire an XII : ) ;
- Grand-officier (25 prairial an XII : ).
Armoiries
Figure | Blasonnement |
Armes des Claret de La Tourrette et de Fleurieu | |
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Armes du comte de Fleurieu et de l'Empire
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Annexes
Bibliographie
- Fleurieu et la Marine de son temps - Ulane Bonnel.
- Société des Cincinnati de France, Charles-Piere Claret Comte de Fleurieu (1738-1810)
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Charles Pierre Claret de Fleurieu » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource) ;
- « Claret de Fleurieu (Charles-Pierre, comte) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition], passage Christophe Claude ;
- D'Ecmanville, « Fleurieu (Charles-Pierre, comte Claret de) », dans A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. I, [détail de l’édition] (BNF 37273876, lire en ligne) lire en ligne ;
- "M. le Comte de Fleurieu" par M. Frédéric Chasseriau
- Archives nationales (France), 2 JJ 92 à 103.
- Delambre, Notice sur la Vie et les Ouvrages de M. le comte de Fleurieu. –
- Discours sur Fleurieu par Raillon, 1810.
- Notice sur Fleurieu par Salverte, s. d. et par. Chassériau, 1856.
- Archives biographiques françaises, I, 403, p. 354-377
- Bulletin des voyages, de la géographie et de l'Histoire, N° XXXVI, p. 373 par Eusèbe Salverte --
- Annales des voyages, de la géographie et de l'Histoire Tom 4 de la 3e souscription, et 12e de la collection. Article du bulletin signé Eusèbe Salverte.
- Annales maritimes coloniales, de la page 85 à la page 102 par le Chevaler Delambre. Recueilli par M. Bajot.
- Recueil des traités d'alliance, de paix, et de trêve de Georg Friedrich Martens, Karl von Martens (1831).
- L'observateur anglois, ou Correspondance secrète entre milord All'Eye et Milord Allear Publié 1779.
- Journal de l'armée Navale, journal le Moniteur, Archives nationales de la marine.
- Biographie nouvelle des contemporains [1787-1820]. De Antoine-Vincent Arnault page 170-171
- Dernières années du règne et de la vie de Louis XVI De François Hue, René Du Ménil de Maricourt, Henri de L'Epinois (page 328-329)
- La vie et les mémoires du général Dumouriez De Charles François Du Périer Dumouriez, page 175, 176, 177.
- Mémoires secrets pour servir a l'histoire de la dernière année du règne de Louis XVI. D'Antoine François Bertrand de Moleville
- Voyage de la Pérouse autour du monde, publié conformément au décret du 22/04/1791, rédigé par M. L. A. Milet-Mureau.
- Mémoires secrets pour servir a l'histoire de la dernière année du règne de Louis XVI. D'Antoine François Bertrand de Moleville
- Nouvelle Biographie générale P levot--
- Delambre: notice sur la vie et les ouvrages de M Claret de Fleurieu—Voyages de Fleurieu pour l'épreuves des orloges marines—ses découvertes des Français, etc.-- voyage de Marchand, fastes de la légion d'honneur—Archives de la marine—Bulletin des voyages, de la géographie et de l'Histoire, N° XXXVI, p. 373 par Eusèbe Salverte--
- Histoire maritime de France de Léon Guérin.
- Annales des voyages, de la géographie et de l'Histoire Tome 4 de la 3e souscription, et 12e de la collection. Article du bulletin signé Eusèbe Salverte.
- Étienne Léon Lamothe Napoléon, sa famille, ses amis, ses généraux, ses ministres et ses contemporains.
- Mémoires particuliers, pour servir à l'histoire de la fin ou règne de Louis XVI. D'Antoine François Bertrand de Moleville.
- Mémoires inédits de madame la comtesse de Genlis pour servir à l'histoire des XVIIIe et XIXe siècles, tome second.
- Jean-Philippe Zanco, Dictionnaire des Ministres de la Marine 1689-1958, S.P.M. Kronos, Paris 2011.
- Louis David, CLARET de FLEURIEU de LA TOURRETTE Charles Pierre (1738-1810), in Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des académiciens de Lyon 1700-2016, Lyon : Éditions de l'Académie (4, avenue Adolphe Max, 69005 Lyon), 2017 , p. 323-325 (ISBN 978-2-9559433-0-4).
Notes et références
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2007, p.64
- Catalogue de l'ANF, 2017, p.34
- D'Ecmanville, « Fleurieu (Charles-Pierre Claret, comte de) », dans A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. I, [détail de l’édition] (BNF 37273876, lire en ligne) lire en ligne.
- Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 3
- Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 6
- En proposant, le , M. de Fleurieu pour ce dernier grade, le ministre disait au roi : « il réunit à la conduite la plus sage et à la plus grande application des connaissances peu ordinaires et les dispositions les plus favorables pour devenir un officier de distinction. Le commandement de sa compagnie en fait les plus grandes éloges, et l'a proposé comme un de ses sujets qu'il convient, pour le bien du service et pour encourager l'émulation, d'avancer avant leur rang. »
- MM LIEVYN, VERDOT, REGAT, Fastes de la Légion d'honneur, Paris, Bureau de l'Administration, (lire en ligne), p. 304 et 305
- Ulane BONNEL, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, Page 28 et 29
- Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, Page 29
- M. BAJOT, Annales Maritimes et coloniales, Paris, (lire en ligne), p. 91
- Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 9
- Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 10
- « Décret », Journal Officiel, , p. 1 et 3 (lire en ligne)
- Journal Historique et Politique, Hambourg (lire en ligne), page 237
- Mercure de France, politique, historique et Littéraire (lire en ligne), Page 237
- Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 11
- Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, Page 4, 12
- Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 12
- M. BAJOT, Annales maritimes et Coloniales, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne), p. 93
- Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 13
- « Napoleonica.org », Fleurieu, Charles Pierre Claret, (1738-1810), sur www.napoleonica.org, Fondation Napoléon (consulté le ).
- Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 4
- Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, page 13
- sur Google livres
- C'est l'explorateur français Nicolas Baudin qui en 1802 cartographie la côte sud de l'Australie qui la nomme ainsi en hommage à l'éminent navigateur.
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887.
- « BB/29/974 page 49. », Titre de comte accordé à Charles, Pierre Claret de Fleurieu. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ).
- Jacques Declercq, « Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique », sur gen.declercq.free.fr, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des ministres français de la Marine et des Colonies ;
- Ambassade de France aux États-Unis ;
- Traité de Mortefontaine ;
- Histoire de la marine française ;
- Académie de marine ;
- Liste des ministres français de 1789 à 1799 ;
- Liste des personnalités françaises ayant combattu lors de la guerre d'indépendance des États-Unis ;
- Expédition de La Pérouse ;
- Expédition du Solide ;
- Eusèbe Baconnière de Salverte ;
- Péninsule Fleurieu ;
- Chronologie du Panthéon de Paris ;
- César Henri de La Luzerne ;
- Dépôt des cartes et plans de la Marine ;
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française
Liens externes
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- « Charles Pierre Claret de Fleurieu », sur roglo.eu (consulté le ) ;
- Les archives de l’Intendant général de la Maison de l’Empereur (dont Claret de Fleurieu, an XII-1805) sous le Premier Empire sont conservées aux Archives nationales (France).
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