Charles-Stanislas Canlers

Charles-Stanislas Canlers né en 1764 à Tournay (Pays-Bas autrichiens[1]) et mort en 1812 est un sculpteur, ciseleur et fondeur français.

Charles-Stanislas Canlers
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Distinctions
Troisième prix de Rome de sculpture en 1808

Biographie

Charles-Stanislas Canlers est admis à l’École des beaux-arts de Paris où il est élève de Claude Dejoux[2]. En 1808, il obtient le troisième prix de Rome en sculpture avec Dédale met des ailes à son fils Icare[3],[4].

Napoléon Ier le nomme président d’une commission chargée de faire un relevé de monuments romains.

Il s’associe au fondeur Honoré Gonon (1780-1850) pour produire, en fonte au sable, des bronzes dont certains sont commandés par Dominique Vivant Denon, directeur général du Museum central des arts, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre. Le fondeur Jean-Baptiste Launay était associé à Charles-Stanislas Canlers et avait sa fonderie au 6, place de la Fidélité[5].

Charles-Stanislas Canlers meurt assassiné en 1812.

Œuvres et travaux de restauration

Allemagne
France
  • Paris :
    • place Vendôme : Aigles, bas-reliefs du piédestal de la colonne Vendôme. « La fonte de toutes les pièces de la colonne a été commencée par M. de Launay et achevée par M. Canlers, dans les ateliers construits dans l'enceinte de la foire Saint-Laurent »[7].
    • palais du Louvre : ciselure des portes en bronze[Lesquelles ?] du palais.
  • localisation inconnue : Buste de Napoléon Ier, fonte de l'œuvre d'Antoine-Denis Chaudet[8].

Notes et références

  1. Qui deviendront le département français de Jemmapes en 1793.
  2. Professeur de sculpture entre le et la date de son décès en 1816.
  3. Le premier grand prix est décerné à Henri-Joseph Ruxthiel.
  4. Archives de l’art français.
  5. Cette adresse figure sur un autographe[réf. nécessaire] de Launay conservé à la mairie de Savigny-sur-Orge, où il mourut.
  6. L’Orant fut restauré à Paris par Canlers qui n’en modifia pas l’apparence, mais n’y apporta qu’une stabilisation intérieure de la tête et des bras (cf. ceroart.revues.org ceroart.revues.org.
  7. Napoléon raconté par l'image, d'après les sculpteurs, les graveurs et les peintres.
  8. napoleonica.org.

Annexes

Bibliographie

  • Élisabeth Lebon, Le fondeur et le sculpteur, Institut national d’histoire de l’art (inha.revues.org en ligne).
  • Bénédicte Savoy, Patrimoine annexé : les biens culturels saisis par la France en Allemagne autour de 1800, T. I, Les Éditions de la MSH, 2003, p. 336 (en ligne).
  • Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle. T. I. A-C, Paris, H. Champion, 1914-1921 (lire en ligne), p. 245.

Liens externes

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