Charles Baude

Charles Baude né à Paris le et mort à Montfort-l'Amaury le est un graveur français.

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Ne doit pas être confondu avec François-Charles Baude.

Charles Baude
Biographie
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Distinction

Biographie

En classe, gravure sur bois d'après une peinture de Jean Geoffroy présentée à l'Exposition universelle de 1889, Rouen, musée national de l'Éducation.

Charles Baude est né le à Paris[1].

Graveur sur bois, il se spécialise dans la gravure de reproduction à destination des grandes revues illustrées : L'Illustration, Le Monde illustré, Le Progrès illustré (Lyon), Harper's Magazine (New York)[1],[2]. La qualité technique de ses gravures lui vaut d'être appelé « Prince des xylographes » par Albert Wolff dans Le Figaro[2].

Il participe en 1885 à Paris à la première Exposition internationale de blanc et noir en section Gravure et obtient une médaille d'argent de 1re classe[3].

Très sensibilisé à la transmission aux nouvelles générations, il co-écrit avec Elie Pécaut L'art : simples entretiens à l'usage de la jeunesse[4]. Cet ouvrage, primé par l’Académie française en 1890, a été réédité plusieurs fois et utilisé dans les écoles publiques pendant plus de 40 ans[2].

Il a été membre de la Société des artistes français[1].

Charles Baude meurt le à Montfort-l'Amaury[1],[2].

Le fonds d'atelier de Charles Baude comprend l'ensemble de ses bois originaux et les catalogues correspondants, soit plus de huit cents tableaux de nombreux peintres anciens et contemporains gravés par Baude et son atelier. A la fin des années 1940, Jean-Paul Vibert (1906-2001), maître imprimeur à Grosrouvre, en fait l'acquisition, ce qui permet de le faire connaître aujourd'hui[2].

Hommage

En 2015, la Ville de Montfort organise une rétrospective de l'œuvre de Charles Baude appelée « Hommage à Charles Baude, un graveur virtuose à Montfort »[2].

Conservation

La Bibliothèque nationale de France à Paris conserve des affiches[5] et des gravures sur bois parues dans des revues[6].

Le musée national de l'Éducation de Rouen possède des estampes de Charles Baude d'après Jean Geoffroy[7],[8].

La John D. Rockefeller Jr. Library (en) possède également quelques estampes de Charles Baude, comme celle de l'Exposition de la manufacture de Sèvres, dans la galerie d'Iéna[9].

Notes et références

  1. « Fiche de Charles Baude », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  2. Annonce de l'exposition par la ville de Montfort.
  3. Catalogue de l'exposition de 1890, avec les récompenses des expositions précédentes, texte en ligne[Où ?][réf. incomplète].
  4. Elie Pécaut, L'art : simples entretiens à l'usage de la jeunesse, Paris, Impr. et Libr. Larousse, (BNF 31773698).
  5. Recueil des affiches de Charles Baude à la Bibliothèque nationale de France.
  6. Recueil des gravures sur bois parues dans des revues à la Bibliothèque nationale de France.
  7. Fiche de En classe, gravure de reproduction du tableau de Jean Geoffroy ayant été exposé à l'Exposition universelle de 1889, sur le reseau-canope.fr.
  8. Fiche de La distribution des prix à l'école enfantine, gravure de reproduction du tableau de Jean Geoffroy, sur le reseau-canope.fr.
  9. Voir Exposition de la manufacture de Sèvres, dans la galerie d'Iéna et Le kiosque des diamants de la couronne, dans la galerie d'Iéna sur Wikimedia Commons.

Annexes

Bibliographie

  • (de) Thieme-Becker (notice en ligne).
  • « Charles Baude, un graveur virtuose » dans Art et Métiers du Livre, no 311, p. 8.
    « À l’occasion du 80e anniversaire de la mort de Charles Baude à Montfort-l’Amaury, la Maison du Tourisme et du Patrimoine propose une exposition consacrée à son œuvre : des gravures reproduisant des tableaux. »
  • Armand Boutillier du Retail, Recueil. Dossiers biographiques Boutillier du Retail. Documentation sur Charles Baude, Paris : E. Flammarion (de L'illustration et Larousse mensuel), 1897-1936 (BNF 41168089).
  • S. de Vandières, L'Exposition Universelle de 1878 illustrée: quatre-vingt-sept belles gravures sur bois, Calmann Lévy, 1878 (voir gravures sur Wikimedia Commons).

Liens externes

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