Charles Lalou
Charles Lalou, né le à Lille (Nord) et décédé le à Paris 8e (Seine) est un industriel et homme politique français.
Charles Lalou | |
![]() | |
Fonctions | |
---|---|
Député de la 1re circonscription de Dunkerque | |
– (4 ans et 22 jours) |
|
Prédécesseur | Jean-Baptiste Trystram (Gauche républicaine) |
Successeur | Henri Jung (Républicains progressistes) |
Conseiller général du Nord (élu pour le Canton de Dunkerque-Ouest) | |
– (1 an, 5 mois et 6 jours) |
|
Prédécesseur | Jean-Baptiste Trystram (Gauche républicaine) |
Successeur | Alfred Petyt (Républicain) |
Biographie | |
Nom de naissance | Charles, Léopold Lalou |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lille (Nord, France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris (Seine, France) |
Nationalité | ![]() |
Parti politique | Boulangiste |
Profession | Exploitant agricole Journaliste |
Biographie
Fils d'un haut fonctionnaire, Charles Lalou se consacra d'abord à diverses affaires industrielles et devint rapidement directeur des mines de Bruay de 1889 à 1893. Engagé volontaire en 1870, il participa courageusement au conflit franco-prussien dans une unité du génie.
Il dirigeait, d'autre part, une grande exploitation agricole à La Chapelle-en-Serval, dans l'Aisne.
Rallié à la politique du général Boulanger, Il fut élu député de la 1re circonscription de Dunkerque le 22 septembre 1889, au premier tour, par 7.823 voix contre 4.750 à Jean-Baptiste Trystram, député républicain sortant.
En , il fut élu Conseiller général pour le Canton de Dunkerque-Ouest jusqu'au 10 avril 1893[1],[2].
Battu au deuxième tour par le général Henri Iung, candidat républicain, lors des élections législatives de 1893, il consacra de nouveau toute son ardeur au journalisme. Toujours fidèle à la politique révisionniste, il ne cessa de diriger dans La France de vives attaques contre les parlementaires impliqués dans l'affaire de Panama, et crut même devoir, en 1896, publier une liste de 104 députés qui auraient touché des fonds provenant de la compagnie dirigée par F. de Les-seps. Poursuivi, en raison de cette publication, devant plusieurs tribunaux à la fois, il fut acquitté par quelques-uns et condamné par d'autres, pour diffamation, à plusieurs années de prison et à de fortes amendes. À la suite de cette malheureuse affaire, Charles Lalou abandonna non seulement la vie publique, mais le journalisme, et ne s'occupa plus que d'affaires minières et financières.
Sources
- « Charles Lalou », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
Liens externes
- Portail de la politique française
- Portail de la France au XIXe siècle
- Portail du Nord-Pas-de-Calais
- Portail de la presse écrite
- Portail de Dunkerque
- Portail des Flandres