Républicains progressistes
Les Républicains progressistes constituent, dans la première moitié de la Troisième République, l'aile la plus conservatrice de la nébuleuse républicaine.
Républicains progressistes | |
Présentation | |
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Président | Alexandre Ribot Jules Méline Camille Krantz (1898-1899) |
Fondation | (informel) |
Scission de | Républicains opportunistes Groupe des républicains de gouvernement (1898) |
Disparition | |
Fusionné dans | Union libérale républicaine Fédération républicaine |
Siège | France |
Positionnement | Centre droit à droite |
Idéologie | National-conservatisme Libéral-conservatisme |
Caractéristiques
Cette mouvance informelle était organisée dans le cadre de l'Union des gauches autour de la tendance progressiste à partir de . Elle se structura ensuite de façon très souple autour de l'Alliance des républicains progressistes, les Républicains progressistes étaient l'une des cellules-mères, avec l'Union libérale républicaine et l'Association nationale républicaine, de la Fédération républicaine créée en 1903.
Groupe parlementaire
Après les élections législatives de 1898, l'aile conservatrice des républicains de gouvernement renomme le groupe « Républicains progressistes ». Ce groupe se place dans l'opposition au gouvernement Pierre Waldeck-Rousseau, étant en désaccord avec lui sur l'affaire Dreyfus.
Jusqu'en 1914, le groupe des républicains progressistes accueille les députés de la Fédération républicaine. Ils formeront par la suite les groupes :
- Fédération républicaine de 1914 à 1919 et 1932 à 1940 ;
- Entente républicaine démocratique de 1919 à 1924 ;
- Union républicaine et démocratique de 1924 à 1932.
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