Charlotte von Ahlefeld

Charlotte Sophie Luise Wilhelmine von Ahlefeld née Charlotte von Seebach le à Stedten et morte le à Teplitz (royaume de Bohême) est une romancière allemande.

Charlotte von Ahlefeld
Biographie
Naissance

Stedten an der Ilm (d)
Décès
Nom dans la langue maternelle
Charlotte Elisabeth Luise Wilhelmine von Ahlefeld
Nom de naissance
Charlotte von Seebach
Pseudonymes
Elisabeth Selbig, Elise Selbig, Natalia, Ernestine, Erna, Felicitas, Marie Müller
Nationalité
Activité
Conjoint
Johann Rudolph von Ahlefeldt (d)
Enfant
Carl-Friedrich von Ahlefeldt af Saxtorp (d)

Biographie

Von Ahlefeld est née à Stedten, près d'Erfurt, dans une famille noble de Hanovre. Elle commence à écrire à un jeune âge et son premier roman parait en 1797[1], attirant la bienveillance de Goethe[2].

Elle épouse Johann Rudolph von Ahlefeldt (de), un propriétaire terrien du duché de Schleswig, le [2].

En 1799, elle publie son deuxième roman, Maria Müller, qui est un énorme succès auprès du public. Elle publie plus de 30 romans et histoires courtes et un volume de poèmes, la plupart sous des pseudonymes, comme c'était courant pour les auteurs féminins à l'époque. Elle écrit ses romans dans le style du roman classique ou du roman familial rationaliste. Les conflits d'amour sont souvent déplacés vers «l'âge des chevaliers» et se terminent par le «renoncement»[3].

De février à , elle correspond passionnément avec le sculpteur Friedrich Tieck[4]. En 1807, elle se sépare de son mari[2] «à cause de son infidélité et de sa violence»[5] et vit dans le duché de Schleswig en tant qu'écrivain jusqu'en 1821. Elle déménage alors à Weimar pour se rapprocher de Goethe et de Charlotte von Stein. La sœur de von Ahlefeld, Amalia, est la belle-fille de von Stein. Elle se lie d'amitié avec Sophie Mereau. Elle correspond avec Clemens Brentano[6].

Sa periode d'écriture se termine en 1832 avec son roman Der Stab der Pflicht (le baton du devoir). Elle est seule jusqu'à la fin de sa vie, mais correspond avec ses éditeurs et amis.

En 1846, elle s'installe dans la ville thermale de Teplitz en royaume de Bohême en raison d'une santé déclinante. Le , son mari meurt dans sa propriété de Sehestedt, laissant derrière lui une fortune considérable[7]. Elle meurt à Teplitz en 1849 et est enterrée à Prague.

Elle écrit certains de ses romans sous son nom de plume, Elise Selbig, et compose de la poésie sous le nom de Natalia[8].

Hommage

Un mémorial lui est érigé à Teplitz[9].

Œuvres

Principaux romans:

  • Liebe und Trennung (1797)
  • Maria Müller (1799)
  • Erna (1820)
  • Felicitas (1826)
  • Der Stab der Pflicht (1832)

Références

  1. « Collections Online | British Museum », sur www.britishmuseum.org (consulté le )
  2. (en) George Ripley et Charles Anderson Dana, The American Cyclopaedia: A Popular Dictionary of General Knowledge, Appleton, (lire en ligne)
  3. Gisela Brinker-Gabler, Karola Ludwig, Angela Wöffen (Hrsg.).
  4. Liebe und Trennung. Charlotte von Ahlefelds Briefe an Christian Friedrich Tieck. page 15.
  5. Christine Touaillon: Der deutsche Frauenroman des 18. Jahrhunderts. Braumüller, Wien und Leipzig 1919, page 501.
  6. Johannes Baptista Diel: Clemens Brentano. Ein Lebensbild nach gedruckten und ungedruckten Quellen. Ergänzt und herausgegeben von Wilhelm Kreiten. Zweiter Band: 1814–1842. Herder, Freiburg i. Br. 1878.
  7. Universal-Lexikon, oder vollständiges encyclopädisches Wörterbuch. Hrsg. von H. A. Pierer. Band 20. Altenburg 1857, S. 222.
  8. (da) « Oplysninger om enkelte forfattere », sur danskforfatterleksikon.dk (consulté le )
  9. Stefanie Freyer; Nicole Grochowina; Katrin Horn: Frauengestalten Weimar-Jena um 1800. Ein bio-bibliographisches Lexikon. Winter, Heidelberg 2008 (ISBN 3-8253-5471-7), S. 38.

Bibliographie

Liens externes

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