Choe Deok-sin
Choe Deok-sin (coréen : 최덕신, chinois : 崔德新), né le [1] et mort le à Pyongyang était un militaire et un homme politique coréen. Ministre des Affaires étrangères de Corée du Sud de 1961 à 1963, il s'occupe ensuite du mouvement religieux du Cheondogyo avant de devenir chef du parti Chondogyo-Chong-u en Corée du Nord entre 1986 et 1989.
Dans ce nom coréen, le nom de famille, Choe, précède le nom personnel.
Ambassadeur |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière des martyrs patriotes (en) |
Romanisation révisée |
Choe Deok-sin |
McCune-Reischauer |
Ch'oe Tŏksin |
Nationalités |
Sud-coréenne (- Nord-coréenne (depuis ) |
Formation | |
Activités | |
Père |
Choe Tong O (d) |
Conjoint |
Ryu Mi-yong (depuis ) |
Enfant |
Choe In-guk (d) |
Religion | |
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Grade militaire | |
Conflit |
Choe est né en 1914 alors que la Corée était dominée par le Japon. Il a fait sa formation d'officier à l'académie militaire de Chine dont il sort en 1936 pour servir dans l'armée chinoise. Il est promu colonel à la fin de la deuxième guerre mondiale. Il retourne ensuite en Corée du Sud[1] et rentre à l'académie militaire. En 1949, il se forme dans les écoles militaires américaines[1] de Fort Riley et de Fort Benning. Il retourne en Corée du Sud le [1] au début de la guerre de Corée en tant que général commandant de la 11e division[1]. Une de ses unités est responsable du massacre de Geochang perpétré entre les 9 et et du massacre de Sancheong et Hamyang du .
En 1961, après le putsch du général Park Chung-hee, il devient ministre des Affaires étrangères du au [2]. Il est ensuite ambassadeur de la république de Corée en Allemagne à Bonn de 1963 à 1967[2] avant de devenir le chef du mouvement religieux du Cheondogyo[2]. Il émigre en 1977 aux États-Unis où il demande l'asile[2]. Dans les années 1980, il entre en contact avec la Conférence coréenne pour la démocratie et la réunification, un groupe qui sympathise avec le régime nord-coréen de Kim Il-sung[2]. En 1984, il visite pour la première fois Pyongyang[2], la capitale de la Corée du Nord. Il s'y installe deux ans plus tard[2] avec sa femme Ryu Mi-yong en tant que président du comité central du parti Chondogyo-Chong-u. À sa mort en 1989, sa femme prend sa succession. Il était également vice-président du Comité pour une réunification pacifique et président du Conseil coréen des religions[2].
Bibliographie
- Choe Dok-sin : The Nation and I. For the reunification of the motherland. Pyongyang: Foreign Languages Publishing House 1987.
- Choe Dok-sin : My Thirty Years in South Korea. Pyongyang: Foreign Languages Publishing House 1989.
- Choe Dok-sin : In the embrace of my motherland. Pyongyang: Foreign Languages Publishing House 1990.
Références
- 최동오와 아들 최덕신 고단한 민족사 넘나들다 애국렬사릉에 나란히 묻히다, minjog21, le 1er février 2004.
- Obituaries, Choi Duk Shin, 75, Ex-South Korean Envoy, New York Times, le 19 novembre 1989.
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Choe Dok-sin » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Choe Deok-sin » (voir la liste des auteurs).
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