Christian Grobet

Christian Grobet, né le à New-York (originaire de Vallorbe), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste jusqu'en 1993, puis de partis d'extrême gauche.

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Christian Grobet
Fonctions
Conseiller national
Législature 45e et 46e
Législature 40e et 41e
Successeur René Longet
Conseiller d'État du canton de Genève
Département des travaux publics
Élection 15 novembre 1981
Réélection 10 novembre 1985
12 novembre 1989
Successeur Philippe Joye
Président du Conseil d'État du canton de Genève
Député au Grand Conseil du canton de Genève
Législature 1re
Législature 53e, 54e et 55e
Législature 47e à 50e
Conseiller municipal de Genève
Législature 1967-1971
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance New York
Nationalité Suisse
Parti politique PS (jusqu'en 1993)
AdG (1993-2006)
À gauche toute ! (2006-2011)
EàG (depuis 2011)
Diplômé de Université de Genève
Profession Avocat

Il est député du canton de Genève au Conseil national de 1975 à 1982 et de 1995 à 2003 et conseiller d'État de 1981 à 1993, à la tête du Département des travaux publics.

Biographie

Christian Grobet naît le à New-York. Il est originaire de Vallorbe, dans le canton de Vaud[1].

Il étudie à l'Université de Genève, où il obtient une licence en droit et une licence en sciences économiques. Il exerce ensuite la profession d'avocat, dans sa propre étude et pour l'ASLOCA-Genève (association de défense des locataires) pendant 13 ans[2].

Parcours politique

Niveau cantonal

Il siège comme élu du Parti socialiste au Conseil municipal de Genève de 1967 à 1970 et comme député au Grand Conseil de 1969 à 1981.

Candidat au Conseil d'État en 1980, il est battu de justesse par Aloys Werner. Élu au Conseil d'État l'année suivante, il y siège pendant douze ans à la tête du département des travaux publics. Durant son mandat, il lance notamment les travaux de l'autoroute de contournement de Genève. Il est aussi à l'origine de plusieurs initiatives cantonales qui ont abouti, dont celle sur le logement, celle sur les démolitions et transformations de maisons d'habitation et celle sur l'interdiction de la chasse. De plus, il s'implique beaucoup dans la protection de l'habitat, dans l'aménagement du territoire, du patrimoine bâti et naturel, la réalisation d'un important programme d'équipements publics ainsi que le patrimoine bâti et naturel. Il cherche ainsi à créer des instruments permettant de lutter contre la pénurie de logements. Il lance aussi un programme d'équipements publics d'une ampleur de 4 milliards de francs (comme pour Uni-Mail, le Palais de justice, l'hôtel de police ou l'autoroute de contournement)

En 1993, il n'est plus présenté par le Parti socialiste en raison d'une règle interne sur la limitation du nombre de mandats. Il se présente alors comme candidat de l'Alliance de gauche et siège comme député de ce parti de 1993 à 2005. En 2005, sa liste n'obtient alors pas le quorum et il n'est pas réélu. En 2008, il est élu à l'assemblée constituante genevoise pour préparer une nouvelle constitution, sur la liste de l'AVIVO (défense des retraités) qui obtient neuf élus[3].

En 2013, il redevient député Grand Conseil sous l'étiquette d'Ensemble à gauche avant de le quitter définitivement en 2018.

Niveau fédéral

En 1975, il est élu au Conseil national. Il démissionne en 1982 mais retrouve son siège de 1995 à 2003 (siégeant alors au sein du groupe socialiste). Il appartient alors à la commission des constructions publiques.

Il est à l'origine des deux initiatives fédérales pour une protection renforcée des locataires, dont l'une a conduit à l'article constitutionnel protégeant les locataires contre les congés abusifs. Il est aussi l'origine de l'initiative contre l'exportation des armes.

En 1987, il brigue un siège au Conseil fédéral mais c'est René Felber qui y est élu.

Notes et références

  1. « Biographie de Christian Grobet », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. Journal de Genève des 12.4.1973, 26.1.1977, 13.9.1977 et 8.12.1980 (« Un député «soupe au lait» », carrière politique).
  3. Genève Home Informations, 22-23 octobre 2008, p.6, Les papys font de la résistance, par François Baertschi.

Liens

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