Christophe Deltombe
Christophe Deltombe, né en 1949, est un avocat français. Il est président d'Emmaüs France de 2007 à 2013 et président de la Cimade de 2018 à 2020.
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Biographie
Au sein d'Emmaüs
Il a présidé l'association Emmaüs France de 2007 à 2013, succédant à cette fonction à Martin Hirsch[1] à 2013.. Militant de l'association et adhérent individuel, il était l'avocat de l'Union centrale de communautés Emmaüs, de L'Union des amis et compagnons Emmaüs, d'Emmaüs France, d'Emmaüs International et de la Fondation Abbé Pierre et avait notamment travaillé à la reconnaissance légale du statut de « compagnon d'Emmaüs », en obtenant que soit inséré un article 17 dans la loi du 1er décembre 2008 créant le RSA (Revenu de Solidarité Active), cet article instituant les Organismes d'Accueil Communautaire et d'Activités Solidaires (OACAS) inséré dans la code de l'action sociale et des familles sous l'article L 265-1. La reconnaissance du statut de travailleur solidaire des compagnons d'Emmaüs entrainait des obligations à la charge des communautés pour leur protection, ces derniers n'étant pas soumis à la règlementation sur le travail salarié[2].
Au sein de la Cimade
Christophe Deltombe est président de la Cimade de 2018 à 2020[3]. Il succédait à Geneviève Jacques[4].
Autres activités
Christophe Deltombe a longtemps milité dans les Boutiques de droit, et a été président de l'association La Vie nouvelle, « mouvement d'éducation populaire pour une alternative personnaliste et citoyenne » de 1983 à 1987. Il est cofondateur et animateur du Club citoyens (création en 1989), espace d'échange et de débats politiques[1] s'inscrivant dans la filiation des clubs Citoyens 60 créés par Jacques Delors en 1959.
Christophe Deltombe a défendu devant les tribunaux Marie-Léonie Leblanc. Cette jeune femme prétendait avoir été victime d'une agression dans le RER D, le et invoquait des éléments antisémites qui auraient motivé cette agression. Avant la révélation de la supercherie, cette affaire a eu un important retentissement médiatique[5] et a ultérieurement donné lieu à un film librement inspiré des faits, La Fille du RER, réalisé par André Téchiné, sorti en salle le [6].
Christophe Deltombe est nommé membre suppléant de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, sur proposition de la Cimade, en [7]. Il est remplacé par Julien Mouchette en [8].
Publications
- Un job pour tous. - Éditions Autrement, 2014.
- Nous pouvons vraiment vivre ensemble - Éditions de l'atelier, 2013, coauteur.
- Lutter autrement - Éditions Nouvelle cité,1989, coauteur.
Références
- Communiqué d'Emmaüs France du 26 mai 2007 : « Christophe Deltombe est élu Président d'Emmaüs France »
- Ccour de cassation, , Communauté Emmaüs de Marseille Pointe Rouge contre Miralles Baron sur le site Lexinter.
- Emilien Urbach, « Christophe Deltombe « La crise migratoire n’existe pas, c’est une crise de la solidarité », L'Humanité, (consulté le ).
- « Christophe Deltombe : un nouveau président pour La Cimade », sur lacimade.org, La Cimade, (consulté le ).
- Acrimed, observatoire des médias, analyse de l'affaire.
- Fiche du film sur Allociné.
- « Arrêté du 10 avril 2019 relatif à la composition de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, JORF n°0086, texte n° 50 », sur JORF, (consulté le ).
- « Arrêté du 30 septembre 2020 relatif à la composition de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, JORF n°0240, texte n° 47 », sur JORF, (consulté le ).
Liens externes
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