Citroën BX 4TC
La Citroën BX 4TC est une voiture de compétition produite par Citroën et issue de la voiture de tourisme Citroën BX. Un modèle de série, construit à 200 exemplaires, pour répondre aux exigences de la catégorie Groupe B du championnat du monde. Un recensement est même effectué[1].
Constructeur | Citroën |
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Année du modèle | 1985 |
Cylindrée | 2 141 cm3 |
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Position du moteur | longitudinale avant |
Partenaires | Michelin, Total |
Pilotes | Jean-Claude Andruet - Philippe Wambergue |
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Courses | Victoires | Pole | Meilleur tour |
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15 | 0 | - | - |
Chronologie des modèles
Version course
Avec comme objectif le Championnat du monde des rallyes 1985, le développement de la nouvelle groupe B se déroule sous le contrôle des services commerciaux de Citroën. C'est la BX qui, dès 1983, est choisie. Le cahier des charges se révèle contraignant au vu des ambitions : il faut garder l'architecture de la BX et prendre un maximum de pièces de série[1]. Les 20 voitures sont construites par le service compétition Citroën sis à Trappes et les coques par Heuliez. Les premiers tests se déroulent sur circuit en , mais révèlent de gros handicaps : poids élevé, manque de puissance et suspensions hydrauliques augmentant le sous-virage. Après deux abandons pour casse et sortie de route au Monte-Carlo 1986, C'est en Suède que la BX obtiendra sa meilleure place, sixième, grâce à Jean-Claude Andruet. À leur dernière participation au rallye de l'Acropole, les trois BX abandonnent. Citroên se désengage ensuite du championnat à la suite des drames du Portugal et du tour de Corse, pour améliorer ses voitures[2],[3].
En dehors de l'expérience en Championnat du monde des rallyes, la voiture a été engagée en rallycross en 1989 par Jacky Pivert, mais sans résultat significatif pour lui.
En 1991, 1992 et 1993 Jean-Luc Pailler devient triple Champion de France de rallycross avec sa Turbo 4x4, ainsi que Champion d'Europe de Division 2 en 1993. Sa BX n'était pas une 4TC mais un prototype totalement distinct. (moteur 1900)
La 4TC n'aura donc pas connu beaucoup de succès pendant sa courte carrière en rallye. Outre les défauts évoqués ci-dessus, l'arrêt inopiné du groupe B dans l'année suivant son premier engagement n'a pas laissé le temps à Citroën de l'améliorer beaucoup. La voiture avait pourtant suscité de fortes attentes à l'annonce de son lancement, en raison des succès passés de Citroën en rallye avec la DS. La marque en gardera pendant plusieurs années un souvenir cuisant.
Version série
Citroën BX 4TC | |
Citroën BX 4TC à Grenoble au Citroen Sport Classique en 2007 | |
Marque | Citroën |
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Années de production | 1985 |
Production | 200 exemplaire(s) |
Classe | Sportive |
Moteur et transmission | |
Moteur(s) | 4 cylindres en ligne à turbocompresseur Garrett |
Position du moteur | longitudinale avant |
Cylindrée | 2 141 cm3 |
Puissance maximale | 200 ch |
Couple maximal | 294 N m |
Transmission | intégrale |
Boîte de vitesses | 5 vitesses |
Poids et performances | |
Poids à vide | 1 280 kg |
Vitesse maximale | 220 km/h |
Accélération | 0 à 100 km/h en 7,5 s |
Châssis - Carrosserie | |
Suspensions | Hydropneumatique |
Direction | crémaillère assistée |
Freins | Disques ventilés |
Dimensions | |
Longueur | 4 512 mm |
Largeur | 1 830 mm |
Hauteur | 1 360 mm |
Empattement | 2 612 mm |
L'homologation en groupe B exige la fabrication et la vente au public de 200 versions routières "clients". Seuls 86 exemplaires (aussi réalisés par Heuliez) trouvèrent preneur, les invendues furent détruits par Citroën[4]. Le prix de la BX 4TC était de 248 500 F en 1986. Une des Citroën BX 4TC conservée par Heuliez dans son conservatoire a été mise en vente le par Artcurial. Cette BX 4TC était annoncée comme roulante, en excellent état de carrosserie, avec un habitacle impeccable. Elle affichait 1036 kilomètres au compteur. Cet exemplaire présentait deux particularités : d'une part, la voiture fut en son temps assemblée à la main par des élèves en carrosserie du Lycée Professionnel de Niort, d'autre part, pour la distinguer des autres modèles, elle fut peinte en noir. Estimation : 40 000 à 60 000 euros - Montant de l'enchère : 32 167 euros[5],[6]. Moteur 10 CV : 4 cylindres en ligne (carter en fonte) 2 141 cm3, d'origine Simca-Chrysler puis Peugeot 505 Turbo, placé en porte-à-faux avant, en position longitudinale, à turbocompresseur Garrett avec échangeur air/air, injection K Jetronic Bosch, 200 ch DIN à 5 250 tr/min. Boîte de vitesses type SM à cinq rapports.
Les mauvaises ventes de la BX 4TC de série s'expliquent principalement, d'une part, par son manque d'image dû au peu de succès de la déclinaison rallye, et d'autre part par ses performances un peu en retrait pour une sportive d'une telle extraction, notamment à cause de son poids. Cependant, son exclusivité, son âme purement Citroën (avec la suspension hydropneumatique et un style à la forte personnalité dérivé de la BX) et, malgré tout, son histoire en sport automobile ont, avec le temps, pris le pas sur ces défauts. Aujourd'hui, la 4TC est un véritable collector dont les rares exemplaires s'échangent à plusieurs dizaines de milliers d'euros.
Performances constructeur : 220 km/h et 0 à 100 km/h en 7,5 secondes.
Performances mesurées : 211km/h, 0 à 100 en 9,1 secondes (Sport Auto)
http://www.zeperfs.com/fiche1024-citroen-bx-4tc.htm
- Moteur de la BX 4 TC
Notes et références
- La BX 4 TC : Chronique d’une mésaventure, sur citroracing-historique.org, consulté le 8 avril 2011
- Profil de la BX 4 TC, sur rallye-info.com, consulté le 8 avril 2011
- La BX 4 TC : Rendez-vous manqué, sur automobile-sportive.com, consulté le 8 avril 2011
- La citroën BX 4TC sur automobile-sportive.com
- « Essor de la marque fut très rapide », sur leroux.andre.free.fr (consulté le ).
- « Facebook », sur Facebook (consulté le ).
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