Fils du Cœur Immaculé de Marie

Les Fils du Cœur Immaculé de Marie (en latin Congregatio Missionariorum Filiorum Immacolati Cordis B.M.V. ou CMF) ou missionnaires clarétains forment une congrégation cléricale missionnaire et enseignante de droit pontifical.

Pour les articles homonymes, voir CMF.

Fils du Cœur Immaculé de Marie

Devise : Surrexerunt filii eius et beatissimam predicaverunt
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 21 novembre 1860
par Pie IX
Institut congrégation cléricale
Type apostolique
But missions, éducation et apostolat par des publications
Structure et histoire
Fondation 16 juillet 1849
Vic
Fondateur Antoine-Marie Claret
Abréviation C.M.F.
Autres noms clarétains
Patron Vierge Marie et saint Michel archange
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Historique

Au début du XIXe siècle les gouvernements libéraux qui gouvernent l'Espagne (Juan Álvarez Mendizábal, Baldomero Espartero, Leopoldo O'Donnell) réalisent le désamortissement qui conduit à la sécularisation des biens de l'Église et à la dispersion des communautés religieuses.

Antoine-Marie Claret (1807-1870), après une expérience réussie comme missionnaire aux îles Canaries, fonde les Fils du Cœur Immaculé de Marie le 16 juillet 1849 au séminaire de Vic, au nord-est de l'Espagne, avec cinq compagnons (Esteban Sala, José Xifré, Jaíme Clotet, Domingo Fábregas, Manuel Vilaró) pour la prédication des missions paroissiales en Catalogne[1]. Le 1er août 1847, le père Claret avait fondé une confrérie du cœur Immaculée de Marie basée sur celle de Paris (basilique Notre-Dame-des-Victoires de Paris)[2], dont les membres portent un scapulaire blanc avec le cœur de Marie[3]. Les clarétins propagent la confrérie et le scapulaire du Cœur Immaculé de Marie.

Un mois après la fondation, il est nommé archevêque de Santiago de Cuba et consacré évêque le 6 octobre 1850 dans la cathédrale de Vic. Il quitte la direction de l'institut, qui est consolidé et diffusé sous la direction de José Xifré, élu supérieur général en 1848 et qui gouverne jusqu'en 1899. À Cuba, le père Claret fonde avec la mère Marie Antonia París y Riera les religieuses de Marie Immaculée missionnaires clarétines[4].

La congrégation reçoit du pape le décret de louange le 29 octobre 1860, leurs constitutions sont approuvées le 22 décembre 1865 et définitivement le 11 février 1870.

Lors de la révolution de 1868, Claret quitte l'Espagne et Xifré s'installe à Perpignan. En 1869, à l'invitation de Mgr Lavigerie, les premiers clarétains arrivent comme missionnaires en Algérie puis suivent les fondations du Chili et de Cuba en 1880. En 1883, le Saint-Siège leur confie la mission de Guinée équatoriale et en 1884 assume la direction religieuse du collège pontifical espagnol de Rome.

En 1914, dans le 16e arrondissement de Paris, ils créent dans une ancienne chapelle l'église du Cœur-Immaculé-de-Marie, où ils s'occupent de la Mission espagnole[5].

Activité et diffusion

Les clarétains se consacrent à la prédication, aux missions, à l'éducation de la jeunesse et à l'apostolat par la presse.

Ils sont présents en[6] :

En 2015, ils sont 3 029 dont 19 évêques, 2 152 prêtres, 169 frères, 544 étudiants et 144 novices répartis en 484 maisons. La maison généralice est située à la basilique du Cœur-Immaculé-de-Marie dans le quartier Parioli de Rome.

Bibliographie

  • Saint Antoine-Marie Claret ; autobiographie. ; Antonio María Claret y Clará, Saint ; Juan María Lozano ; Namur, Editions du Soleil levant, 1961. (OCLC 29485362)
  • Misioneros Claretianos ; Jesús Alvarez Gómez ; Madrid : Publicaciones Claretianas, 1993. (OCLC 43049344)

Notes et références

  1. (es) « Historia », sur http://www.claret.org.mx (consulté le )
  2. (es) « Archicofradía » (consulté le )
  3. (es) R.P Valentin Simon, « el inmaculado corazon de Maria » (consulté le )
  4. « Saint-Antoine-Marie Claret » (consulté le )
  5. « Les débuts de la mission », sur claretianos-paris.org, (consulté le ).
  6. « Où sommes-nous », sur http://www.claret.org/fr/ (consulté le )
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