Claude Drigon

Claude Drigon (né à Dijon le [1] et mort en septembre 1879 à Fiesole) est un héraldiste français. Il fut créé en 1845 marquis de Magny (titre romain).

Claude Drigon
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Claude Pierre Alexis Drigon
Nationalité
Activité
Famille
Enfants
Ludovic Drigon (d)
Édouard Drigon de Magny (d)
Autres informations
Membre de

Biographie

Claude Pierre Alexis, adopté à sa naissance par son père comme fils de Jeanne Chambrette et reconnu 10 ans plus tard. Lors de son conseil de revision en 1816 déclaré né de Elisabeth Ormancin, fils de veuve, commis voyageur , propre pour le service [2].
Après avoir été employé pendant un certain temps aux Postes sous l'empire, il démissionne en 1815, puis se fait réintégrer en 1830, en 1833 il est directeur comptable du département du Maine-et-Loire à Angers [3], à partir de 1837 il se consacre à l'étude de l'héraldique et de la généalogie. Son travail fut récompensé par le pape Grégoire XVI qui lui conféra un titre de marquis. Il a fondé le collège français de l'héraldique, et a écrit plusieurs ouvrages sur la généalogie et l'héraldique, dont les plus importants sont les Archives nobiliaires Universelles (1843) et le Livre d'or de la noblesse de France en 5 tomes (1844-1852).

Le marquis de Magny qui résidait habituellement à Florence, entretenait des relations privilégiées notamment avec les papes Grégoire XVI et Pie IX, mais encore avec la plupart des souverains des états d'Allemagne et de la Péninsule italienne : il fut inscrit, avec son titre de Marchese di Magny d'Ostiano, au Patriciat de la République de San Marino le . Ses deux fils, Édouard et Achille Ludovic de Magny, ont aussi écrit plusieurs ouvrages sur l'héraldique.

Critique

Plusieurs auteurs contestent la fiabilité des publications généalogiques du « tristement fameux[4] » Claude Drigon de Magny, qu'ils accusent de s'être laissé aller « à toutes les fantaisies de son imagination[5]. » Ainsi, Jean de Bonnefon estime que Magny et ses successeurs « savonnèrent plus de vilains que n'anoblirent jamais tous les rois Capétiens, Valois et Bourbons réunis[6] » (La Ménagerie du Vatican, 1906).

Bibliographie

  • Archives nobiliaires universelles, Paris, 1843
  • La vraie et parfaite science des armoiries, Paris, 1844
  • Livre d'or de la noblesse de France, 5 tomes, Paris, 1844-1852
  • Canalisation des isthmes de Suez et de Panama, Paris, 1848
  • Nouveau traité historique et archéologique de la vraie et parfaite science des armoiries, Paris, 1856
  • De la répression des usurpations de noms et titres de noblesse : jurisprudence nobiliaire
  • Des couronnes, des couronnes héraldiques : du symbole, de la symbolique héraldique, mélanges ethnographiques, 1878

Voir aussi

Références

  1. Archives départementales de la Côte-d'Or, Dijon, 5 Mi 9 R 118, 22 nivôse an IV, et reconnaissance du , Archives de Paris, état-civil reconstitué, 2e arrondissement, V3E/N 767
  2. Conseil de revision sur geneanet .org
  3. Angers 1833 books.google
  4. Hervé Pinoteau, Vingt-cinq ans d'études dynastiques, Éditions Christian, (lire en ligne)
  5. Société du grand armorial de France, Le Second ordre, Editions du Palais Royal, , 495 p. (ISBN 978-2-7777-0021-5, lire en ligne)
  6. Jean de Bonnefon (1867-1928), La Ménagerie du Vatican ou le livre de la Noblesse pontificale avec la liste des laïcs, clercs, moines, nés français, et pourvus de titres, prélatures... : par M. Jean de Bonnefon, Société d'éditions des Paroles françaises et romaines, (lire en ligne)

Liens externes

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