Claude Souchon de Chameron
Claude Souchon de Chanron[1], né le à Montélimar, mort le à Paris), est un général de la Révolution français.
Claude Souchon de Chanron | |
Naissance | Montélimar |
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Décès | guillotiné le (à 65 ans) Paris |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1745 – 1793 |
Commandement | Armée des Pyrénées-Orientales |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis |
Biographie
Fils de Claude-Antoine Souchon, conseiller du roi, et de Jeanne-Marie de Geoffre[2], il s'engage comme volontaire au régiment Royal-Comtois en septembre 1745 et passa enseigne le , puis capitaine en second à la réforme de ce régiment. Il a levé une compagnie le , sert en Allemagne de 1756 à 1763, est blessé au bras droit à l'attaque du pont de Dusseldorf le .
Il sert dans l'Île-de-France comme capitaine des grenadiers de 1769 à 1773 et est décoré de l'ordre de Saint-Louis en 1771. Il est traduit en conseil de guerre avec d'autres officiers de son régiment et dégradé pour tentative de rébellion le . Condamné à douze ans de prison, il est détenu durant quatre ans à la citadelle de Montélimar de 1773 à 1777.
Il sert comme capitaine auxiliaire dans la Légion de Nassau du jusqu'à la réduction de ce corps.
Commandant de la garde nationale de Montélimar en août 1789, il est de nouveau fait chevalier de Saint-Louis le . Il passe successivement lieutenant-colonel du 7e régiment d'infanterie le , colonel du 7e régiment d'infanterie à l'armée des Pyrénées le et maréchal de camp à l'armée des Pyrénées le . Il est nommé commandant provisoire à l'armée des Pyrénées-Orientales sous Servan le , puis commandant en chef par intérim de l'armée des Pyrénées-Orientales du 1er au .
Il est destitué comme suspect le et revient alors à Montélimar. Mêlé aux mouvements contre-révolutionnaire, il est accusé d'avoir voulu s'emparer d'un corps de 4 000 hommes et d'un parc d'artillerie pour se joindre au fédéralistes du Midi[3], ainsi que d'intelligence avec l'ennemi[4]. Emprisonné, il est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Paris et guillotiné à Paris le [5].
Notes et références
- ou Chamron, Chameron
- Adolphe de Coston, Histoire de Montélimar et des principales familles qui ont habité cette ville, Volume 3, 1886
- Adolphe Rochas, Biographie du Dauphiné, 1860
- Roger Pierre, 40,000 drômois: . Aux quatre vents de la Révolution
- Michèle Nathan-Tilloy, Claude Genty, Les Drômois acteurs de la Révolution: actes du colloque de Valence, Hôtel du département, 12-13-14 octobre 1989, 1990
Sources
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire, 1934
- Dictionnaire Biographique de la Drome
Voir aussi
Article connexe
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