Claude Vaillancourt (juge)

Claude Vaillancourt, né le à Chicoutimi, est un avocat, juge et homme politique québécois, né à Chicoutimi. Il est député de la circonscription de Jonquière à l'Assemblée nationale du Québec de 1976 à 1983, sous la bannière du Parti québécois. Il est élu Président de l'Assemblée nationale du Québec, le [1].

Pour les articles homonymes, voir Claude Vaillancourt et Vaillancourt.

Claude Vaillancourt
Fonctions
35e président de l'Assemblée nationale du Québec

(2 ans, 4 mois et 12 jours)
Prédécesseur Clément Richard
Successeur Richard Guay
Député de Jonquière

(6 ans, 7 mois et 14 jours)
Prédécesseur Gérald Harvey
Successeur Aline Saint-Amand
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Chicoutimi, Canada
Parti politique Parti québécois
Diplômé de Université Laval
Profession Juriste

Biographie

M. Vaillancourt a fait ses études au collège de Jonquière et à l'université Laval de Québec. Il a pratiqué le droit à Jonquière, dans deux cabinets privés et à l'Aide juridique, de 1969 jusqu'à son élection, le .

Le , M. Vaillancourt démissionne de son poste de Président de l'Assemblée nationale et le de son poste de député pour accepter un poste de juge à la Cour du Québec. Il occupe cette fonction à Roberval et à Montréal.

En , il fait partie d'un groupe de juges qui s'inquiètent du manque de supervision des peines avec sursis et publient une série de jugements en ce sens[2]. Plus tard cette année-là, il condamne à 18 mois de prison et à trois ans d'interdiction d'utiliser un téléphone, un jeune homme de 25 ans reconnu coupable d'avoir pénétré par effraction dans les répondeurs téléphoniques de 27 sergents-détectives du Service de police de la ville de Montréal pour y écouter et effacer des messages[3].

Notes et références

  1. Assemblée nationale du Québec. Chronologie parlementaire 1980-1981. 22 février 2002.
  2. Radio-Canada. Des juges questionnent les peines avec sursis, le 18 avril 2000.
  3. Desjardins, Christiane. Steven Boudrias: 18 mois de prison et trois ans sans pouvoir utiliser un téléphone!. Jeudi 12 octobre 2000.

Lien externe

  • Portail de la politique québécoise
  • Portail du droit
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.