Clavans-en-Haut-Oisans

Clavans-en-Haut-Oisans est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle prend ainsi place dans les Alpes françaises. Ses habitants sont appelés les Clavanchons (Clavanchonnes).

Clavans-en-Haut-Oisans

La mairie.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes de l'Oisans
Maire
Mandat
Marc Crosland - Fege
2020-2026
Code postal 38142
Code commune 38112
Démographie
Population
municipale
100 hab. (2019 )
Densité 6,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 04″ nord, 6° 09′ 49″ est
Altitude Min. 1 024 m
Max. 3 464 m
Superficie 15,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de l'Oisans-Romanche
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Clavans-en-Haut-Oisans
Géolocalisation sur la carte : France
Clavans-en-Haut-Oisans
Géolocalisation sur la carte : Isère
Clavans-en-Haut-Oisans
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Clavans-en-Haut-Oisans
Liens
Site web www.mairie-clavans-en-haut-oisans.fr

    Géographie

    La commune est située dans le haut Oisans, dans la vallée du Ferrand.

    Vue du glacier des Quirlies (moitié droite de la photo), sous le pic Bayle (en haut) ; le lac des Quirlies (en bas) est gelé.

    Elle se trouve dans le massif des Grandes Rousses. Ses paysages sont marqués par de hautes montagnes avec rocailles et glaciers, au-dessus de vastes alpages. Le fond de vallée, encore empreint de la trace des activités agricoles, se trouve peu à peu gagné par la forêt[1].

    L'accès se fait depuis la route départementale 1091 puis, au niveau du barrage du Chambon, par une autre route départementale qui passe par Mizoën. en été, la route passant par le col de Sarenne permet une liaison automobile entre Clavans-en-Haut-Oisans et l'Alpe-d'Huez.

    Sites géologiques remarquables

    Le « lac glaciaire et les moraines des Quirlies » constituent un site géologique remarquable de 60,64 hectares. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[2]. Le lac des Quirlies est un jeune lac : il s'est créé lors du recul du glacier des Quirlies[1].

    Lieux-dits et écarts

    La commune est composée de deux villages : Clavans-le-Haut et Clavans-le-Bas, ainsi que d'un hameau, le Perron, peuplé uniquement en été[1].

    Communes limitrophes

    Besse, Mizoën, le Freney-d'Oisans, Huez, Oz, Vaujany et Saint-Sorlin-d'Arves.

    Toponymie

    Clavans : clef, enclavé.

    Urbanisme

    Typologie

    Clavans-en-Haut-Oisans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (65,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,7 %), forêts (6,8 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Le risque avalancheux est présent sur le territoire de la commune et plusieurs avalanches ont marqué son histoire. Une série d'entre elles emporte plusieurs maisons durant l'hiver 1747-1748, ainsi que des bois et des terres arables[1]. Le , une avalanche sinistre le village de Clavans-le-Bas, détruisant plusieurs bâtiments et isolant les habitants du reste de la vallée pendant plusieurs jours[9]. L'une des maisons du hameau des Perrons montre une adaptation à ce risque avec un adossement à un rocher qui lui sert de protection[1].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2020 Jean Lavaudant DVG Retraité
    juin 2020 En cours Marc Crosland-Fege    
    Les données manquantes sont à compléter.

    La commune est regroupée dans un syndicat de développement (le S.I.E.P.A.F.) avec ses voisines Besse et Mizoën[1].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2019, la commune comptait 100 habitants[Note 2], en diminution de 8,26 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    368354403331395392368412427
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    400371366365365355323314307
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    326325302258228207193173133
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1058068668883109113110
    2017 2019 - - - - - - -
    101100-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Les maisons anciennes, bâties principalement en pierre, s'intègrent au terrain en pente. Elles comportent des espaces dédiés au logement des bêtes en hiver et au stockage du foin, la partie dédiée à l'habitation humaine étant réduite à l'essentiel[1].

    Patrimoine naturel

    Le cadre naturel de la commune est marqué par ses paysages, mais aussi sa faune et sa flore. Ainsi, des perdrix bartavelles et des lagopèdes fréquentent certaines de ses prairies d'altitude, elle accueille une aire de nidification d'aigles royaux et également des vautours, charognards « nettoyeurs » des alpages en été[1].

    Plusieurs sites naturels sont réputés : le col de Sarenne, qui permet une vue panoramique et comporte une table d'interprétation des paysages, la cascade du Ferrand, le lac et le glacier des Quirlies, etc.[1]

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Clavans-en-Haut-Oisans », Parc national des Ecrins, (lire en ligne, consulté le ).
    2. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Institut National de l’Audiovisuel – Ina.fr, « Village isole en Savoie », sur Ina.fr, (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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