Cocathédrale Saint-Michel de Sospel
La cocathédrale Saint-Michel de Sospel est une cocathédrale catholique romaine[n 1] située dans le village de Sospel, dans le département français des Alpes-Maritimes.
Cette cathédrale n’est pas la seule cathédrale Saint-Michel.
Cocathédrale Saint-Michel de Sospel | |||
La façade de l'édifice | |||
Présentation | |||
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Culte | catholique romain | ||
Dédicataire | Saint Michel | ||
Type | Cocathédrale | ||
Rattachement | Diocèse de Nice | ||
Début de la construction | XIIe siècle - 1641 | ||
Fin des travaux | 1672 puis 1762 | ||
Architecte | Jean-André Guiberto | ||
Style dominant | Roman Baroque |
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Protection | Classée MH (1951) | ||
Site web | Paroisse Saint-Étienne de la Bévéra | ||
Géographie | |||
Pays | France | ||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | ||
Département | Alpes-Maritimes | ||
Ville | Sospel | ||
Coordonnées | 43° 52′ 37″ nord, 7° 26′ 49″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : France
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Historique
En 1157, première mention de Sospel comme étant un habitat fortifié. En 1229, la population de Sospel est répartie entre trois paroisses, dont celle de Saint-Michel. L'église possède un clocher roman lombard qui a subsisté à la destruction de l'église romane. Il comprend un haut soubassement de la fin du XIIe siècle percé dans sa partie supérieure par une baie étroite et haute sur les faces. Il est couronné par un bandeau en dents d'engrenage. Il est surmonté par deux étages se terminant par une flèche pyramidale qui doit être du premier tiers du XIIIe siècle.
L'église devient cathédrale en 1378 quand la ville prend parti pour le pape d'Avignon contre l'antipape de Rome, pendant le grand schisme d'Occident, jusqu'en 1411.
Lors de l'épidémie de peste de 1632, la population de Sospel fait le vœu de reconstruire l'église. Elle est reconstruite à partir de 1641 sur les plans de l'ingénieur militaire et architecte niçois Jean-André Guiberto (francisé en Guibert) qui a construit la cathédrale Sainte-Réparate de Nice. La construction a duré jusqu'en 1672. Des embellissements portant sur le second étage de la façade de l'église et son fronton sont faits en 1762. Cette église, de par ses dimensions, est la plus grande des Alpes-Maritimes.
L'église a été restaurée en 1888 à la suite du tremblement de terre du qui a secoué la Provence orientale et la Ligurie.
L'église est classée Monument historique le 18 avril 1951[1].
Mobilier
L'église possède un riche patrimoine mobilier rappelé sur la base Palissy[2] :
- Retable de la Vierge Marie avec la Vierge de Pitié, entre saint Jean et sainte Madeleine, l'Annonciation, peint par François Bréa, en 1520[3] ;
- Tabernacle orné de marqueterie en ivoire et nacre, réalisé en 1746 par l'ébéniste de la Cour de Turin Luigi Prinotto (1685 – 1780) ;
- Retable de la Vierge de Pitié, entre saint Jean et sainte Madeleine, sainte Catherine et saint Nicolas, d'un anonyme provençal, vers 1480, et qui se trouvait autrefois dans la chapelle des Pénitents noirs[4] ;
- Deux croix de procession ;
- Des devant d'autel, des stalles, des sculptures, des tableaux du XVIIe siècle, etc. ;
- Roue à clochettes dite treizin[5].
Orgue
Le premier orgue a été construit en 1753. Il en reste le buffet baroque qui est remanié en 1843.
L'église possède un orgue de tradition purement italienne avec un seul clavier de 52 notes, réalisé par les frères Nicomède et Joannes Agati de Pistoia en 1843.
L'orgue est réparé une première fois par le facteur piémontais Vittino, en 1891. Il est encore réparé en 1912, 1937 et 1962.
Le facteur Muno restaure l'orgue en 1988.
L'orgue est classé comme objet au monument historique en 1979[6],[7],[8].
Composition de l'orgue
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Notes et références
Notes
- Une cocathédrale est dans l’Église catholique, une église à laquelle le Saint-Siège a concédé ou reconnu le rang de cathédrale alors qu’elle n'est pas, ou plus, le siège d’un diocèse. Source wiktionnaire
Références
- « église Saint-Michel », notice no PA00080864, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Base Palissy du Ministère de la Culture - Sospel : chapelle Sainte-Croix et église Saint-Michel
- Paul Roque, En suivant la route du sel. Nice, Peillon, Lucéram, Sospel, La Brigue. Retables & peintures murales, p. 51, Serre éditeur, Nice, 2012 (ISBN 978-2-86410-587-9)
- Paul Roque, op. cité, p. 52
- Notice no PM06001829, base Palissy, ministère français de la Culture roue à clochettes dite treizin
- « facture d'orgue », notice no PM06002752, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM06001068, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
- Notice no PM06001066, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : buffet d'orgue
Voir aussi
Bibliographie
- Luc Thévenon,Les Arts dans le “pays sospellois”, p. 158-185, Nice-Historique, année 1999, no 270 Texte
- Jacques Thirion, Alpes romanes, p. 63, éditions Zodiaque (collection la nuit des temps no 54, La Pierre-qui-Vire, 1980
Articles connexes
Liens externes
- Paroisse Saint-Étienne de la Bévéra
- Clochers de France : Cathédrale Saint-Michel de Sospel
- Provence-Alpes-côte d'azur tourisme : Cathédrale Saint-Michel, Sospel
- Laissez-vous conter la restauration de l'église Saint-Michel à Sospel
- Cocathédrale Saint-Michel de Sospel (Sospel, 1720) | Structurae
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