Codex Escalada

Le Codex Escalada (ou Codex 1548) est une feuille de parchemin sur laquelle ont été dessinées, à l'encre et dans le style européen, des images (accompagnées d'un texte en nahuatl) illustrant une apparition mariale, à savoir celle de Notre-Dame de Guadalupe à Juan Diego qui aurait eu lieu à quatre reprises en sur la colline de Tepeyac, au nord du centre de Mexico. S'il est authentique et qu'il est bien daté du milieu du XVIe siècle (comme l'indiquent les tests effectués jusqu'à présent), le document comble une lacune dans les archives documentaires quant à l'ancienneté de la tradition concernant ces apparitions et de l'image de la Vierge associée à la quatrième apparition qui est vénérée à la basilique Notre-Dame-de-Guadalupe de Mexico. Le parchemin a été découvert pour la première fois en 1995. En 2002, il est dénommé « Codex Escalada » en l'honneur du père jésuite Xavier Escalada qui l’a porté à l’attention du public et qui l’a publié en 1997.

Codex Escalada

Le Codex Escalada
Type feuille de parchemin
Dimensions 13,3 x 20 cm
Matériau peau de daim
Période milieu du XVIe siècle
Culture Nouvelle-Espagne
Date de découverte 1995
Lieu de découverte Mexique
Conservation archives historiques de la basilique de Guadalupe

Description

Le codex

Ce document n’est pas un codex au sens classique du terme, mais une simple feuille de parchemin (d'environ 13,3 x 20 cm) préparée à partir de ce qui est probablement une peau de daim. Dans les études mésoaméricaines, le mot codex est appliqué à tous les types de manuscrits illustrés, quelle que soit leur forme, exécutés dans la tradition autochtone[1]. Le codex Escalada présente plusieurs plis significatifs, tant sur la longueur que sur les côtés, et les bords sont abrasés ce qui, associé à une patine jaunâtre profonde, en empêche une lecture nette. Cependant, les principales caractéristiques peuvent être distinguées.

L'image principale comprend un paysage rocheux parsemé de maigres garrigues flanqué à gauche par un Indien agenouillé au pied d'une montagne et faisant face aux trois quarts de la plaine en direction de la Vierge qui, à son tour, flanque le paysage à droite. Elle est contenue dans une mandorle nébuleuse, et à ses pieds sont des traces de ce qui semble être une lune à cornes. Ceci représente l’apparition qui aurait eu lieu le sur la colline de Tepeyac située à six kilomètres au nord de la place principale de Mexico. Le soleil se lève sur les collines derrière la Vierge.

Au-dessus du paysage central se trouve la date « 1548 » en dessous de laquelle quatre lignes de texte nahuatl sont écrites en alphabet latin et peuvent être traduites comme suit : « En cette année du 15 [0] 31, Cuauhtlatoatzin, notre bien-aimée mère, Notre-Dame de Guadalupe au Mexique »[2]. Sous le paysage et un peu excentré à droite, se trouve l'imposante signature de Fra Bernardino de Sahagún (vers 1499-1590), célèbre missionnaire franciscain, historien et pionnier en ethnologie. Sur les falaises au-dessus de l'Indien agenouillé se trouve une représentation beaucoup plus petite d'un homme sur la colline. Juste en dessous de l'Indien agenouillé se trouve un texte en nahuatl écrit en alphabet latin, dont la première partie peut être traduit par: « Cuauhtlatoatzin est mort d'une mort digne », et la suite : « en 1548, Cuauhtlatoatzin est mort ». D’après d'autres sources, il s’agit du nom d’origine de Juan Diego, bien que l’orthographe normale du milieu du XVIe siècle soit « Quauhtlahtoatzin »[3],[4],[5]. Ce sont ces derniers détails qui ont conduit le parchemin à être considéré comme un « type d'acte de décès » de Juan Diego[6],[7].

Pictogramme d'Antonio Valeriano dans le Codex Aubin.

La marge droite du parchemin constitue un registre d'images distinct. La moitié supérieure est une continuation du paysage, en dessous de laquelle se trouve une image rectiligne indistincte. En dessous, à l'extrême droite, se trouve un pictogramme orienté vers la gauche dans le style indigène d'un homme brandissant un bâton debout assis sur une chaise de cérémonie. La chaise est surmontée d'un glyphe représentant la tête d'un oiseau d'où jaillissent des ruisseaux. Sous ce pictogramme se trouvent les mots « juez anton vareliano [sic] » pris comme une référence à Antonio Valeriano (environ 1525-1605)[8]. Valeriano a été juez-gobernador (ou juge-gouverneur) de sa ville natale d'Azcapotzalco de 1565 à 1573, puis de San Juan Tenochtitlan. Il avait été élève puis associé de Sahagún dans la compilation d'un récit encyclopédique de la vie des Nahuas et de leur culture avant la conquête espagnole, travail réalisé entre 1540 et 1585 (environ) et qui est célèbre sous le nom du codex de Florence[9].

Le pictogramme de Valeriano est très proche de celui qui figure dans le codex Aubin du British Museum, qui date probablement de 1576, d'où son nom alternatif de « manuscrito de 1576 ». Le but et le rôle de la signature de Sahagún et du pictogramme Valeriano restent incertains.

L'iconographie

La disposition de Juan Diego et de la Vierge sur le parchemin et leurs attributs physiques sont en partie similaires à une gravure d'Antonio Castro qui orne la deuxième édition (posthume) d'une œuvre de Luis Becerra Tanco, publiée pour la première fois au Mexique en 1666 sous le nom d'« Origen milagroso del santuario de Nuestra Señora de Guadalupe » et republié en Espagne en 1675 sous le nom de « Felicidad de México »[10]. L'iconographie de la Vierge sur le parchemin se caractérise par l'absence de trois éléments qui font depuis toujours partie de l'image:

  • l'auréole ou les rayons dorés qui entourent la Vierge
  • la couronne sur la tête de la Vierge
  • et l'ange avec un drap plié à ses pieds.

Les premiers et derniers éléments sont encore visibles sur l'image imprimée sur la tilma (ou le manteau) de Juan Diego dans la basilique Notre-Dame-de-Guadalupe de Mexico, mais la couronne avait disparu en 1895, dans des circonstances qui restent obscures[11]. Ces trois éléments sont visibles dans la plus ancienne représentation connue du tilma, peinte à l'huile sur panneau datée de 1606 et signée Baltasar de Echave Orio (es)[12]. Une série de marques sur la frange du manteau de la Vierge tombant sur son épaule gauche ont été interprétées comme des étoiles mais (comme pour ce qui pourrait être la lune) sont trop rudimentaires pour permettre une identification sûre. À la suite d’une étude infrarouge et oculaire de la tilma en 1979, Philip Callahan a conclu que la lune, l'ange avec tissu plié, l'auréole et les étoiles, avaient été ajoutées ultérieurement à l’image originale (sur ce codex). Probablement dans cet ordre, commençant à une date indéterminée du XVIe siècle et probablement jusqu'au début du XVIIe siècle[13].

Historique

Origine du document

Un certain José Antonio Vera Olvera a trouvé le parchemin, par hasard, enfermé dans une enveloppe de manille et logé entre les pages d'un ouvrage de dévotion du XIXe siècle en vente sur un marché du livre d'occasion. Il l'a ensuite transmis à la famille Guerra Vera de Querétaro qui a révélé son existence à Xavier Escalada en 1995. À l’occasion de la donation officielle du parchemin à l’archevêque de Mexico le , les propriétaires ont demandé qu’il soit connu sous le nom de Codex Escalada en hommage au travail de Xavier Escalada sur l'étude des apparitions de Guadalupe[4],[14]. Xavier Escalada est décédé en [15].

Circonstances de sa publication, propriété et emplacement

L'existence du parchemin a été rendu publique pour la première fois en août 1995 lorsque le père Escalada, jésuite espagnol et résident de longue date au Mexique[16], a annoncé que les propriétaires du parchemin l'avaient porté à son attention tout en lui demandant que leur identité reste confidentielle[17]. L’annonce initiale se situait presque à mi-chemin entre la béatification et la canonisation de Juan Diego en 1990 et 2002 respectivement, et le parchemin aidait à dissiper des doutes sur l’historicité de Juan Diego lui-même et sur l’antiquité de la tradition quant aux apparitions. Avant la découverte du parchemin, la première référence documentée à Juan Diego qui ait survécu était Imagen de la Virgen María de Miguel Sánchez (es), publiée au Mexique en 1648[18]. Néanmoins, le parchemin ne contient pas de faits nouveaux alors inconnus et relatifs à Juan Diego ou aux apparitions, car son nom d'origine et l'année de sa mort étaient déjà connus via d'autres sources. De même le rôle d'Antonio Valeriano dans la promotion du culte de Notre-Dame de Guadalupe était déjà connu (si, de fait, le Nican mopohua lui est bien attribué, comme cela a toujours été le cas, malgré les récentes critiques)[19],[20],[21],[17],[22].

Xavier Escalada a ensuite publié (en 1997) une annexe de 80 pages à son Enciclopedia Guadalupana contenant des photographies du Codex et une présentation de l'étude scientifique sur son authenticité.

Études critiques

Études du document

Parchemin et encre

Le parchemin a été confié par Escalada à une équipe de 18 experts de diverses disciplines réunis au Centro de Física Aplicada and Tecnología Avanzada (UNAM) sur le campus de Querétaro. Cette équipe était coordonnée par le professeur Victor Manuel Castaño, qui l'a soumis à une série de tests non destructifs pour déterminer l'âge, l'authenticité et l'intégrité des matériaux. Dans leur rapport du , ils concluaient que le parchemin et les encres correspondaient à une période du XVIe siècle et qu'il y avait suffisamment de preuves pour conclure que le document lui-même était d'origine du XVIe siècle. Plus de dix ans après les tests, Castaño a indiqué que l’équipe avait des contraintes de temps (bien qu’il n'ait donné aucune indication sur leur origine ou leur urgence). Il a également évoqué l'impossibilité de soumettre l'échantillon à des tests destructifs empêchant une évaluation concluante, mais il a reconnu que la créativité et l'ingéniosité des membres de l'équipe (qui travaillaient dans des groupes volontairement isolés les uns des autres afin de parvenir à des conclusions indépendantes) avaient suffisamment surmonté ces limitations pour leur permettre d'obtenir les conclusions auxquelles elles sont arrivées[23].

La signature de Sahagún

Une copie de la signature telle qu'elle figure sur le parchemin a été envoyée à Dr. Charles E. Dibble (en), ancien professeur émérite d'anthropologie de l'Université d'Utah et l'un des principaux spécialistes des études de Sahagún. Dans une lettre du , ce dernier écrivait: « J'ai reçu une copie du codex 1548. J'ai étudié la signature et je crois que c'est la signature de Fra Bernardino de Sahagún. Je fonde mes conclusions sur les indications de trois éléments : la forme du 'Fray', le 'd' et le 'b'. À mon avis, la signature n'est pas la même que, elle n'est pas contemporaine de la date du codex de 1548. Je donnerais la signature dans les années 50 ou les années 60 »[24]. Dans son rapport du , Don Alfonso M. Santillana Rentería, chef du Bureau de numérisation et de photographie de la Banque du Mexique à Mexico, a vérifié la signature de Sahagún en ces termes: « ... la firma cuestionada, atribuida a Fray Bernardino de Sahagún, que aparece en el Códice 1548, fue hecha por su puño y letra; por lo tanto es auténtica. » (La signature en question, attribuée à Fra Bernardino de Sahagún, figurant sur le codex 1548, a été faite de sa propre main; elle est donc authentique)[25],[26]. L'équipe du professeur Castaño a identifié l'encre utilisée pour la signature de Sahagún (comme ils l'ont également fait pour la date "1548"), cette encre n’est pas identique à celle utilisée pour le reste du parchemin.

Publication des résultats

Les résultats de toutes ces analyses et enquêtes ont été publiés par Escalada en juillet 1997 dans le cinquième volume (ou appendice)de son Enciclopedia Guadalupana, appendice de 80 pages avec photographies et données techniques[4],[25],[26],[27].

Doutes et suspicions

En 1996 et 1997, le parchemin et la signature de Sahagún ont été soumis à une analyse technique et critique dont les résultats ont tous été favorables à l'authenticité du document[28]. Néanmoins, la stipulation initiale des propriétaires relative à leur anonymat ajoutait une touche de mystère à ce qui était déjà une découverte extrêmement fortuite, à la fois en ce qui concerne son calendrier, de la nature et de la quantité des données historiques dont il semble témoigner, bien que ce ne soit pas la seule découverte de ce type (durant cette période) qui ait contribué aux études sur l'historicité de Juan Diego. Le tableau de Baltasar de Echave Orio (es) daté de 1606 a déjà été mentionné à cet égard[29].

À cela s’ajoute la découverte par Eduardo Chávez Sánchez en d’une copie (datée du ) de la traduction originale des Informations juridiques de 1666 (en), jadis connues uniquement par un exemplaire daté de 1737 et publié pour la première fois par Fortino Hipólito Vera y Talonia (en) en 1889[30]. En , à la veille de la canonisation de Juan Diego, les propriétaires ont renoncé à leur droit à l'anonymat et, lors d'une cérémonie publique, ont fait don du parchemin à l'archevêque de Mexico. Depuis lors, il est conservé aux archives historiques de la basilique de Guadalupe[31].

Certains spécialistes ont trouvé que le mode et le moment de la découverte étaient suspects et que la convergence des données sur celle-ci n’était guère miraculeuse. Un érudit mexicain éminent (Rafael Tena) a rassemblé des éléments surprenants qui requièrent des éclaircissements et des explications[32] :

  • la provenance : ses commentaires étaient antérieurs à la publication des informations en 2002
  • l'analyse des matériaux : Tena a préconisé des techniques d'investigation destructives malgré les dimensions exiguës du document
  • critique d'histoire de l'art, y compris orthographe)
  • la graphologie : Tena, malgré l'opinion experte de Dibble, était d'avis que l'accès à l'original était indispensable pour pouvoir attribuer de manière concluante la signature de Sahagún
  • l'historiographie : selon Tena, le codex doit être postérieur à 1573, année où Valeriano a été nommé juez gobernador de Tenochtitlan, et que la signature de Sahagún sur le codex est inconciliable avec son opposition connue au culte (voir le paragraphe suivant)
  • l'analyse linguistique.

Bien que de nombreuses caractéristiques déroutantes n’aient pas encore été expliquées ou expliquées en détail (y compris les anachronismes présumés qui présument que la date 1548 est la date de composition par opposition à la date d’enregistrement), et bien que d’autres tests ne puissent être conçus, aucun critique n’a été contestée[17],[27],[10],[33] :

  • l'intégrité et l'expertise de ceux qui ont soumis le document à une enquête
  • la fiabilité et la cohérence des tests et des investigations réellement effectués ou conduits (sous réserve du non-accès au document original par Dibble)
  • les conclusions tirées des résultats de ces tests et enquêtes

Rafael Tena, entre autres, a affirmé que même si la signature de Sahagún est authentique, sa présence sur un document comme celui-ci constitue une grave incohérence interne résultant de l'hostilité connue de Sahagún à l'égard du culte de Guadalupe[34]. Bien que Sahagún ait effectivement exprimé des réserves quant au culte dans ses ouvrages historiques, cette critique relativement récente s'appuyait sur le fait qu'il considérait (cette dévotion) comme étant une application syncrétiste à l'épithète Tonantzin (« notre chère mère ») qu'il avait cependant lui-même librement utilisée dans ses propres sermons dès les années 1560[35].

Notes et références

  1. C’est dans ce sens que même la tilma de Juan Diego est parfois qualifiée de « codex », comme par exemple dans (en) Jeanette Rodriguez, Our Lady of Guadalupe : Faith and Empowerment among Mexican-American Women, University of Texas Press, , 263 p. (ISBN 978-0-292-78772-8, lire en ligne), p. 39.
  2. Les érudits nahuatl chargés de déchiffrer et de traduire le texte (y compris Miguel León-Portilla, Rafael Tena et Mario Rojas Sánchez) étaient légèrement en désaccord sur la formulation exacte, mais la portée du texte est claire : pour les variantes, voir Betancourt 2003.
  3. (en) D. A. Brading, Mexican Phoenix : Our Lady of Guadalupe: Image and Tradition Across Five Centuries, Cambridge, Cambridge University Press, , 464 p. (ISBN 978-0-521-53160-3, OCLC 44868981, lire en ligne), p. 117.
  4. Betancourt 2003.
  5. Tena 1999 (un des érudits nahuatl chargé du déchiffrement et de la traduction du texte) disent lire « Cuauhtlatoatzin ».
  6. Brading 2001, p. 345.
  7. (es) González Fernández, F., E. Chávez Sánchez et J. L. Guerrero Rosado, El encuentro de la Virgen de Guadalupe y Juan Diego, Mexico, Editorial Porrúa, , 608 p. (ISBN 978-970-07-3005-9, OCLC 838110321), p. 329-352.
  8. La date de naissance d'Antonio Valeriano est incertaine car son calcul dépend de la combinaison de diverses probabilités quant au moment et à l’âge auxquels Valeriano a commencé ses études au Collège de Santa Cruz de Tlatelolco (en) et à son âge probable au début de sa carrière politique. Karttunen (en) met la date de naissance « au début des années 1530 » (Karttunen 1997, p. 114), d'autres historiens l'ont mis dans les années 1520, par exemple Miguel León-Portilla donne une fourchette de 1522-1526 (voir la revue de Tonantzin-Guadalupe d'Eduardo Matos Moctezuma : (es) Patrick Johansson, « RESEÑAS BIBLIOGRÁFICAS », Tonantzin-Guadalupe, vol. 33, , p. 359-374 (lire en ligne, consulté le ). Rodrigo Martínez Baracs suggère "1524?" (Voir (es) Rodrigo Martínez Baracs, « De Tepeaquilla a Tepeaca, 1528-1555 », Andes, vol. 17, , p. 370 (ou 24 du PDF) (lire en ligne, consulté le )).
  9. (es) Frances Karttunen, « From Court Yard to the Seat of Government: The Career of Antonio Valeriano, Nahua Colleague of Bernardino de Sahagún », Amerindia, nos 19/20, , p. 115-116 (lire en ligne, consulté le ).
  10. Brading 2001, p. 344.
  11. Brading 2001, p. 304-307, 335.
  12. Discussion et illustration sur Victoria 1994, p. 137 ; voir Brading 2001, p. 105 planche 10 ; ainsi que (en) Donna Pierce, Rogelio Ruiz Gomar, Clara Bargellini, Frederick et Jan Mayer, Painting a New World : Mexican Art and Life, 1521-1821, University of Texas Press, , 327 p. (ISBN 978-0-914738-49-7, lire en ligne), p. 85.
  13. (en) Philip Serna Callahan, « The Tilma under infrared radiation : CARA Studies in Popular Devotion », Guadalupe Studies, Washington D.C, Center for Applied Research in the Apostolate, vol. II, no 3, , p. 6-13, les conclusions Callahan 1981, p. 9,10,13,18 et les hypothèses Callahan 1981, p. 19.
  14. (es) « Es verdadera historia lo de la Guadalupana », El Observador, no 544, (lire en ligne, consulté le ) ; (es) « Confirma códice el milagro guadalupano », El Méxicano, .
  15. (es) « Muere el padre Xavier Escalada" », Noticieros Televisa, .
  16. Le père Escalada a consacré sa vie à l'étude de la Vierge de Guadalupe et qui préparait alors l'édition de son Enciclopedia Guadalupana.
  17. (es) Alberto Peralta, « El Códice 1548: Crítica a una supuesta fuente Guadalupana del Siglo XVI », Proyecto Guadalupe, (lire en ligne, consulté le ).
  18. Brading 2001, p. 55.
  19. Brading 2001, p. 191.
  20. (en) Lisa Sousa, Stafford Poole et James Lockhart, The Story of Guadalupe : Luis Laso De La Vega's Huei Tlamahuicoltica of 1649, Stanford University Press, , 160 p. (ISBN 978-0-8047-3482-0, OCLC 39455844), p. 4-8, 12-19, 43-47.
  21. (en) Stafford Poole, « Did Juan Diego Exist? Questions on the eve of canonization », Commonwealth, .
  22. Traslosheros 2009.
  23. Castaño 2008.
  24. « I have received a copy of codice 1548. I have studied the signature, and I believe it to be the signature of Fray Bernardino de Sahagún. I base my conclusions on the indications of three crosses; the form of the 'Fray', the 'd' and the 'b'. In my opinion the signature is not the same as, that is not contemporaneous with the 1548 date of the codice. I would assign the signature to the 50's or the 60's ».
  25. (es) Xavier Escalada, Enciclopedia Guadalupana, vol. 5, Mexico, Enciclopedia Guadalupana, , Apéndice.
  26. (es) Roberto E. Moreno, « Es de Sahagún la firma que aparece en el Códice 1548 », Cronica, (lire en ligne, consulté le ).
  27. (en) Stafford Poole, The Guadalupan Controversies in Mexico, Stanford University Press, , 318 p. (ISBN 978-0-8047-5252-7, OCLC 64427328, lire en ligne), p. 132.
  28. Voir le chapitre sur les études du document.
  29. Retrouvé par l'historien Manuel Ortiz, il a été porté à la connaissance du public en novembre 1987 dans le cadre de l'exposition « Imágenes guadalupanas / Cuatro siglos », qui s'est tenue au « Centro Cultural Arte Contemporáneo de México ». Voir M. Ortiz Vaquero : « Pintura guadalupana: Tres ejemplos in the exhibition catalogue ». (es) José Juárez, Recursos y discursos del arte de pintar, El Colegio de Michoacán A.C., , p. 212 ; (es) Patricia Barrea Azcon, « La Iconografía de la Virgen de Guadalupe de México en España », Archivo Español de Arte, vol. LXXX, no 318, , p. 177-206, 189 (OCLC 5575813829).
  30. (es) Chávez Sánchez et Alfonso Alcalá Alvarado, La Virgen de Guadalupe y Juan Diego en las Informaciones Jurídicas de 1666, Edición del Instituto de Estudios Teológicos e Históricos Guadalupanos, (OCLC 76965983).
  31. (es) Dr. Gustavo Watson Marrón, « Archivo Histórico de la Basílica de Guadalupe », sur Basílica de Guadalupe, /basilica.mxv.mx (consulté le ).
  32. (es) Tena, Rafael, « Algunas consideraciones sobre el llamado 'Códice Guadalupano de 1548' », La Búsqueda de Juan Diego, , édité comme préface au livre de Olimón Nolasco 2002.
  33. Pour une liste d'objections : (es) Stafford Poole, « Observaciones acerca la historicidad y beatificación de Juan Diego », La Búsqueda de Juan Diego, , appendice du livre ; il conjecture qu'il est « très probablement un faux cru du XIXe siècle » : Poole 2002.
  34. Peralta 2003 citant le livre 11 « Historia General de las Cosas de la Nueva España » de Sahagún.
  35. (en) Louise M. Burkhart, Before Guadalupe : the Virgin Mary in early colonial Nahuatl literature, Albany, University at Albany, Institute for mesoamerican studies, coll. « IMS Monograph », , 173 p. (ISBN 978-0-942041-21-7, OCLC 469280138, lire en ligne), p. 11.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

    Sites Pro-authentique
    http://luxdomini.net
    http://www.virgendeguadalupe.org.mx/
    Sites Sceptiques
    http://www.proyectoguadalupe.com/

    Bibliographie

    • (es) Manuel Betancourt, « Códice 1548 », Boletín Guadalupano, no 35, , p. 5-7.
    • (en) D. A. Brading, Mexican Phoenix : Our Lady of Guadalupe: Image and Tradition Across Five Centuries, Cambridge, Cambridge University Press, , 464 p. (ISBN 978-0-521-53160-3, OCLC 44868981, lire en ligne).
    • (en) Louise M. Burkhart, Before Guadalupe : the Virgin Mary in early colonial Nahuatl literature, Albany, University at Albany, Institute for mesoamerican studies, coll. « IMS Monograph », , 173 p. (ISBN 978-0-942041-21-7, OCLC 469280138, lire en ligne).
    • (en) Philip Serna Callahan, « The Tilma under infrared radiation : CARA Studies in Popular Devotion », Guadalupe Studies, Washington D.C, Center for Applied Research in the Apostolate, vol. II, no 3, .
    • Castaño, Victor Manuel: coordinador general, "Estudio físico-químico y técnico del códice 1548", Colección Privada Herdez (1997)
    • (es) Castaño Victor Manuel, « La detectivesca ciencia de los documentos antiguos: el caso de códice 1548 », Ciencia Hoy, (a) 29 avril, (b) 6 mai, et (c) 13 mai.
    • (es) González Fernández, F., E. Chávez Sánchez et J. L. Guerrero Rosado, El encuentro de la Virgen de Guadalupe y Juan Diego, Mexico, Editorial Porrúa, , 608 p. (ISBN 978-970-07-3005-9, OCLC 838110321).
    • (es) Xavier Escalada, Enciclopedia Guadalupana, vol. 5, Mexico, Enciclopedia Guadalupana, , Apéndice.
    • (es) Frances Karttunen, « From Court Yard to the Seat of Government: The Career of Antonio Valeriano, Nahua Colleague of Bernardino de Sahagún », Amerindia, nos 19/20, , p. 113–120. Actes du colloque international, « La Découverte des Langues et des Ecritures d'Amérique » en 1995.
    • (es) Roberto E. Moreno, « Es de Sahagún la firma que aparece en el Códice 1548 », Cronica, (lire en ligne, consulté le ).
    • (es) Manuel Olimón Nolasco, La Búsqueda de Juan Diego, Mexico, Plaza y Janés, (OCLC 50604309, lire en ligne).
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    • (es) Stafford Poole, « Observaciones acerca la historicidad y beatificación de Juan Diego », La Búsqueda de Juan Diego, , appendice du livre.
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    • (es) Tena, Rafael, « Algunas consideraciones sobre el llamado 'Códice Guadalupano de 1548' », La Búsqueda de Juan Diego, , édité comme préface au livre de Olimón Nolasco 2002.
    • Traslosheros, Jorge E. (2009): "Guadalupan Voices in the History of Mexico" presentation to Marian Congress 6–8 August 2009 Phoenix, Arizona, accessed 2011-02-02
    • (es) José Guadalupe Victoria, Un Pintor en su Tiempo : Baltasar de Echave Orio, Mexico, UNAM, Instituto de Investigaciones Estéticas, coll. « Monografías de arte », (OCLC 644970001).
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