Nouvelle-Espagne
La Nouvelle-Espagne, ou vice-royauté de Nouvelle-Espagne (en espagnol : Virreinato de Nueva España), était une division administrative de l'ancien Empire espagnol ; il s'agissait, plus précisément, d'une vice-royauté de la monarchie catholique espagnole. Instaurée en 1535, elle n'a disparu qu'à l'indépendance du Mexique en 1821. De ce fait, on l'a également appelée, rétrospectivement, le « Vieux Mexique ».
Pour les articles homonymes, voir Espagne (homonymie) et España.
Statut | Vice-royauté de l'Empire espagnol |
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Capitale | Mexico |
Langue(s) | Espagnol |
Religion | Catholicisme |
Monnaie | Réal espagnol colonial et peso |
Population (1803) | 5 837 100 (Étendue de toute la Nouvelle-Espagne sans y comprendre le royaume du Guatemala)[1] |
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Superficie | ~ 7 000 000 km2 |
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1519 – 1521 | Conquête de l'Empire aztèque |
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Vice-roi de Nouvelle-Espagne | |
Traité d'Adams-Onís | |
Expédition d'Espagne | |
Traité de Córdoba |
1535 – 1556 | Charles Quint (premier) |
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1813 – 1821 | Ferdinand VII (dernier) |
1535 – 1550 | Antonio de Mendoza (premier) |
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1821 | Juan O'Donojú (dernier) |
Entités précédentes :
Le territoire de cette vice-royauté s'est étendu à la totalité de l'actuel Mexique, à presque toute l'Amérique centrale (du Mexique à la frontière méridionale du Costa Rica), à plusieurs États des États-Unis (Californie, Arizona, Nouveau-Mexique, Texas) et aux Philippines. L'Espagne revendiquait aussi d'autres régions plus au nord (dont l'Oregon Country), mais sans les délimiter avec précision.
Histoire de la Nouvelle-Espagne
Origine du nom
C'est Hernán Cortés qui proposa, dans sa seconde lettre à Charles Quint, de baptiser « Nueva España » (« Nouvelle-Espagne ») les territoires explorés et soumis au nom de la couronne espagnole pendant sa conquête de l'Empire aztèque :
« Il m'est apparu que le nom qui conviendrait le mieux pour désigner cette terre serait celui de Nouvelle-Espagne de la mer Océane. C'est ainsi que j'ai appelé cette terre au nom de Votre Majesté et je demande humblement à Votre Altesse qu'elle approuve ce nom et le tienne pour bon »
— Hernán Cortés[2].
Mexique
Hernández de Córdoba et Juan de Grijalva explorèrent les côtes méridionales du Mexique, respectivement en 1517 et 1518. Le conquistador Hernán Cortés envahit la région sous bannière espagnole en 1519, à partir de l'actuelle Veracruz. L'Empire aztèque s'effondra de façon rapide à cause de la supériorité technologique espagnole, des faiblesses internes (nombreux ennemis aux frontières ou dans des poches à l'intérieur de l'Empire, rébellions de peuples soumis allant jusqu'à l'alliance avec les Espagnols, superstitions sur le retour de Quetzalcoatl) et des épidémies de variole, rougeole, typhus et grippe provoquées par l'arrivée des Européens et l'échange colombien. La capitale Tenochtitlan tombe après un siège de 75 jours en 1521.
Amérique centrale
Christophe Colomb reconnaît les côtes de l'Amérique centrale lors de son quatrième voyage (1502 – 1504). En 1523, Cortés envoie 100 cavaliers, 300 fantassins ainsi que des auxiliaires indigènes commandés par Pedro de Alvarado conquérir le Guatemala. Alvarado tire parti de la rivalité traditionnelle qui oppose alors les principaux groupes maya de la région, les Quiché et les Cakchiquel. Il s'allie d'abord aux Cakchiquel pour vaincre les Quiché.
Les territoires du nord
Dès le début du XVIe siècle, les Espagnols explorent la région du Nouveau-Mexique et de l'Arizona. Les expéditions les plus célèbres sont celles de Marcos de Niza et de Francisco Vásquez de Coronado, motivées notamment par les légendes qui circulent à propos de cités mythiques comme Cibola et les ressources minières de la région. Ces explorations permettent les échanges entre les différentes cultures, mais apportent aussi des maladies aux Amérindiens, dont des épidémies de variole. Très tôt, les franciscains et jésuites mettent en place plusieurs missions dans la région pour convertir les habitants au catholicisme. Les territoires du nord, et plus particulièrement le Texas, sont utilisés par les Espagnols comme un glacis tourné contre l'expansion des Français en Louisiane ; Alonso de León dirige les opérations de recherche visant à trouver les Français et les extirper de leur colonie, il mène en tout quatre expéditions entre 1686 et 1689. Le 22 avril 1689, De León et son groupe découvrent les ruines de la colonie française de Fort Saint-Louis, sur les rives de la Garcitas Creek. Des indiens lui apprennent que cinq hommes vivent avec une tribu voisine, León envoie un détachement pour les capturer. Après quelques jours, ses hommes reviennent avec deux des aventuriers français, Jacques Grollet et Jean L'Archevêque, les autres ont pris la fuite. Il fait construire un presidio, et rentre à Coahuila où il fonde Santiago de la Monclova, le 12 août 1689. Il recommande au vice-roi que des mesures soient prises afin d'interdire la côte aux Français. Un ordre royal revient, commandant l'établissement de davantage de presidios et de missions au Texas. C'est pourquoi la région est fortifiée de façon somme toute assez succincte par des forts (presidio) à San Antonio ou Los Adaes[3].[réf. nécessaire]
Évolution des frontières au nord
En 1660, la révolte des Pueblos repousse temporairement les Espagnols jusqu'au Nouveau-Mexique, mais l'Arizona est reconquis en 1694. En 1752, les Indiens Pimas se soulèvent à San Ignacio de Tubac.
Avec le traité secret de Fontainebleau (1762), la France cède La Nouvelle-Orléans et la rive occidentale du Mississippi à l'Espagne. Cependant, la prise de possession effective par les Espagnols est tardive (1766) et l'immigration hispanophone demeure faible. Certains colons français ne seront jamais satisfaits du régime espagnol et pétitionnent pour retourner dans le giron de la France. Le 28 octobre 1768, un groupe de colons créoles tente de chasser les Espagnols de la ville, à la suite de l'établissement de l'exclusif. La reprise en main se fait par une troupe envoyée en juillet 1769 : les meneurs sont arrêtés et neuf sont condamnés à mort[4].
En 1774, une piste est ouverte entre les territoires du Nouveau-Mexique et la côte du Pacifique.
Les frontières septentrionales avec les États-Unis furent fixées en 1819 par le traité d'Adams-Onís. Ces colonies du nord sont restées relativement isolées et sous-peuplées, malgré les efforts de la Couronne espagnole[5], et ont été finalement perdues après la guerre américano-mexicaine par le traité de Guadeloupe Hidalgo signé en 1848, la plupart de ces terres furent désignées sous le nom de « Cession mexicaine ».
Nouveau-Mexique et Arizona
Bien que les Espagnols n'aient pas encore créé de véritables villes dans la région, la fin du XVIIe siècle voit l'arrivée de colons, qui sont attirés par la récente découverte de dépôts d'argent autour du camp de mineurs d'Arizona. La plupart des colons partent après l'annonce par Juan Bautista de Anza qu'il s'agissait en fait d'un trésor enseveli ; cependant un nombre considérable reste dans la zone et vit de l'agriculture. Durant la première moitié du XVIIIe siècle, ces pionniers essaient d'étendre leur territoire au nord, mais sont empêchés par les tribus Tohono O'odham et apache. Mexico ordonne d'exterminer les Apaches dès 1784 : il s'agit de massacrer tout Apache de plus de sept ans[6]. Le gouverneur Bautista œuvre pour rapprocher les Commanches et les Utes, afin de détourner leur force contre les Apaches. Il distribue à chaque guerrier commanche une carte sur laquelle il pourra noter chaque Apache tué[7].
Gouvernance
La Nouvelle-Espagne était gouvernée, depuis sa capitale, Mexico, par un vice-roi nommé par le roi d'Espagne.
Le territoire était subdivisé à l'origine en quatre audiencias (Mexico, Guadalajara, Guatemala et Saint-Domingue), auxquelles s'est ensuite rajoutée celle de Manille en 1583[8]. Chaque audiencia était administrée par un gouverneur et comportait une cour de justice.
Le gouverneur possédait des pouvoirs militaires, quelquefois avec le titre de capitán general, et disposait de troupes, parmi lesquelles étaient engagés des Amérindiens et des puissances étrangères.
Enfin, l'Église catholique jouait un rôle décisif dans l'encadrement des populations.
Chronologie des vice-rois
Le règne des vice-rois a le plus souvent été bref, d'une durée de quelques mois à quelques années. Seuls cinq vice-rois ont gouverné la Nouvelle-Espagne plus d'une décennie : Antonio de Mendoza (de 1535 à 1550), Luis de Velasco (de 1550 à 1564), Martín Enríquez de Almanza (de 1568 à 1580), Rodrigo Pacheco y Osorio (de 1624 à 1635) et Juan de Acuña (de 1722 à 1734).
Selon l'historien Bartolomé Bennassar, les vice-rois de plus grande envergure furent Antonio de Mendoza, Luis de Velasco, Antonio María de Bucareli y Ursúa et Juan Vicente de Güemes Padilla Horcasitas y Aguayo[9].
Divisions administratives
Le territoire dirigé par le vice-roi de Nouvelle-Espagne a été au cours des années subdivisé en plusieurs provinces.
Fondation en | Superficie | Principales villes | Disparition en | |
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Cuba | 1510 | 105 000 km2 | La Havane | 1898 |
Floride* | 1513 | San Agustín | 1821 | |
Nouvelle-Galice | 1531 | Guadalajara | 1821 | |
Venezuela | 1527 | Caracas | 1839[10] | |
Mexique | 1548 | Mexico, Veracruz | 1821 | |
Saint-Domingue | 1535 | 48 442 km2 | Saint-Domingue | 1844 |
Yucatán | 1565 | Mérida | 1821 | |
Philippines | 1574 | 198 000 km2 | Manille | 1898 |
Nouvelle-Biscaye | 1562 | Victoria de Durango | 1821 | |
Nouvelle-Navarre | 1565 | Arizpe (es) | 1821 | |
Nouveau-Léon | 1582 | Monterrey | 1821 | |
Porto Rico | 1582 | 8 870 km2 | San Juan | 1898 |
Nouvelle-Estrémadure | ? | Santiago de la Monclova | 1821 | |
Santa Fe de Nuevo México | 1598 | Santa Fe | 1821 | |
Guatemala | 1609 | Santiago de Guatemala | 1821 | |
Nouvelles-Philippines | 1680 | San Antonio | 1821 | |
Nouvelle-Santander | 1746 | Jiménez | 1821 | |
Louisiane* | 1764 | 2 144 000 km2 | La Nouvelle-Orléans | 1800 |
Les Californies | 1768 | Monterey | 1804 | |
Haute-Californie | 1804 | Monterey | 1821 | |
Basse-Californie | 1804 | 143 000 km2 | La Paz | 1821 |
* Rattaché à la Capitainerie générale de Cuba.
Économie
L'encomienda et l'esclavage étaient répandus, principalement dans les mines et l'agriculture.
Or et argent
La première monnaie en Amérique continentale est fondée à Mexico en 1536 qui frappe des monnaies d'argent dès cette année. De 1537 à 1821, l'équivalent de 69 millions de pesos or représentant 103,5 tonnes d'or sont frappés ainsi que plus de 2 milliards de pesos en argent, équivalent à 50 000 tonnes d'argent pur[11].
Le Mexique, avec ses mines d'argent de Guanajuato, Zacatecas, Taxco et San Luis Potosi, exporte ce métal dans le monde entier en lingots et la presque totalité de ses monnaies en Asie, principalement en Chine où la monnaie mexicaine aura cours légal jusqu'en 1949 avec les dernières refrappes de 10 156 000 pesos par la monnaie de San Francisco, mais aussi au Japon et en Thaïlande[12].
Agriculture
Les Espagnols cultivaient le blé, qui constituait leur principale production agricole, sur le plateau central, principalement dans la portion de territoire qui correspond à l'actuel État de Puebla. Des vignes ont été plantées dès les premières années de leur arrivée mais le commerce du vin et la plantation de vignes ont été limités dès 1596 pour ne pas concurrencer les viticulteurs péninsulaires. Il en va de même de la culture des oliviers, qui a également subi de sévères mesures de restrictions.
La canne à sucre, qui ne pouvait être cultivée en Espagne, jouissait de la faveur royale et a été cultivée par tous les groupes ethniques. Les indigènes ont continué de planter principalement du maïs, des piments, du cacao, de la vanille, de l'agave, des haricots, ainsi que le maguey qui sert à produire le pulque.
Commerce
Le commerce avec l'extérieur se faisait principalement par les ports de Veracruz en direction de la métropole et d'Acapulco en direction de Manille. Le commerce intérieur se faisait par cabotage, en l'absence de routes suffisantes.
Chasse et « trafics »
Les comancheros (es) étaient des commerçants qui commerçaient et « trafiquaient » principalement avec les Comanches, d'où leur nom, et d'autres tribus nomades[13],[14].
D'autres trafiquaient avec les tribus indigènes du nord, dont les plus importantes sont les Apaches, Atakapas, Bidais (en), Caddos, Cherokees, Chotaw, Karankawa, Kiapús, Kiowas, Tonkawas, Wichitas, Comanches, Navajos et Ysletas principalement dans le Nouveau-Mexique, le Nouveau-Santander, la Nouvelle-Biscaye sur le territoire de l'actuel Texas. Des transactions s'effectuaient aussi avec d'autres tribus des plaines du nord.
Les ciboleros (en), colons espagnols, chassaient le bison. À l'instar des comancheros, leur activité est restée très marginale pour l'économie de la Nouvelle-Espagne et n'occupait que quelques centaines d'individus ; ce n'est qu'après l'indépendance du Mexique qu'elle a pris quelque essor avec les chasseurs anglo-saxons pour s'éteindre définitivement dans les années 1870 avec la quasi-extinction des bisons. Les ciboleros, mal organisés, ont disparu presque complètement avec l'arrivée en masse des chasseurs américains dont le plus connu est Buffalo Bill[14],[15].
Une société de castes
La société de la Nouvelle-Espagne était hiérarchisée par castes, des groupes sociaux correspondant à la fois à des statuts économiques et des groupes ethniques[16] :
- Les Espagnols nés en Espagne (« peninsulares »)[17], parmi lesquels on trouvait de grands nobles ainsi que des hidalgos de la petite noblesse espagnole. Ce groupe ne constituait qu'une faible minorité de la population mais concentraient le pouvoir et les hautes fonctions ;
- Les créoles formaient le groupe le plus cultivé et le plus économiquement actif : un vingtième d'entre eux étaient riches (certains étaient même nobles) mais la majorité étaient des dirigeants d'exploitation agricole, des commerçants, des entrepreneurs, des fonctionnaires, des religieux ou des militaires[17]. Cependant, ils n'avaient pas accès aux fonctions les plus importantes, réservées aux Espagnols, et ne détenaient pas de véritable pouvoir politique.
- Les indigènes amérindiens (« indígenas »), appelés à l'époque Indiens (« indios »), constituaient près de la moitié de la population[18],[17].
- Le reste de la population, environ la moitié[18], constituée majoritairement de métis (« castas »)[17] était subdivisée en de nombreuses castes selon ce qui était alors considéré comme un mélange de « races » : « mestizos » (métis, de père espagnol et de mère indienne), « castizos », « mulatos » (mulâtres, de père espagnol et de mère noire), « moriscos », « chinos », « lobos », « gíbaros », « albarazados », « cambujos », « zambaigos », « calpamulatos » (parfois affublés d'expressions imagées telles que « salta atrás », « tente en el aire » ou encore « no te entiendo »)[18]. Ces castes et leurs appellations n'étaient pas officiellement définies en tant que telles ; leur usage, péjoratif, trouve son origine dans les classes sociales dominantes, qui voulaient classifier en différentes catégories cette société pluriethnique pour mieux la comprendre[19] et préserver leur rang et leurs intérêts.
Culture
La première bibliothèque académique d'Amérique, la bibliothèque de la cathédrale métropolitaine, a été fondée à Mexico en 1534[20],[21],[22]. La première bibliothèque publique d'Amérique, la bibliothèque Palafoxiana, classée au registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO, a été fondée en Nouvelle-Espagne, à Puebla, en 1646[23]. La première imprimerie du Nouveau-Monde, succursale de l'atelier de Johannes Cromberger (es) à Séville, a été fondée à Mexico, à la Casa de las Campanas, par le lombard Giovanni Paoli (renommé Juan Pablos en espagnol), en 1539, et la même année on y a imprimé le premier livre du continent américain.
La première université de Nouvelle-Espagne, la Real y Pontifica Universidad de México, devenue ensuite l'université nationale autonome du Mexique (UNAM), a été fondée à Mexico, pendant la vice-royauté de Luis de Velasco, sur édit royal du prince Philippe II, le 21 septembre 1551[24] ; les cours y ont été inaugurés le 25 janvier 1553[25],[26].
Notes et références
- Alexander von Humboldt, Essai Politique sur le Royaume de la Nouvelle-Espagne, Tome II, Paris, France, J.H.Stone, (ISBN 0-665-45741-3).
- Christian Duverger, Cortés, Fayard, 2001, p. 210.
- (en) Los Adaes: 18th-Century Capital of Spanish Texas - Texas Beyond History.
- Jacquin et Royot 2002, p. 59.
- Une fois par an seulement, le courrier royal arrivait à Santa Fe et constituait le seul lien avec la métropole.[réf. nécessaire].
- Debo 1994, p. 112.
- Debo 1994, p. 113.
- (es) Harim B Gutiérrez, Historia de México : El proceso de gestación de un pueblo, Pearson Educación (ISBN 978-9-7026-0797-7) [lire en ligne], p. 299.
- (es) Bartolomé Bennassar, La América Española y la América Portuguesa: Siglos XVI-XVIII, Ediciones Akal, 1987, p. 96.
- Intégration dans la Vice-royauté de Nouvelle-Grenade
- Ottomar Haupt, Arbitrages et parités, 8e édition, Librairie Truchy, 1894, p. 526 et 527.
- (en) Theodore V. Buttrey et Clyde Hubbard, A Guide Book of Mexican Coins, 5e édition, Krause Publications, 1989 (ISBN 978-0-8734-1108-0), p. 160-162 et 293-296.
- (en) Marc Simmons, José's Buffalo Hunt: A Story from History, University of New Mexico Press, 2003 (ISBN 978-0-8263-3315-5), 62 pages.
- (en) Charles L. Kenner, The Comanchero Frontier: A History of New Mexican-Plains Indian Relations, University of Oklahoma Press, 1994 (ISBN 978-0-8061-2670-8), 250 pages.
- (en) Frederick W. Rathjen, THe Texas Panhandle Frontier, Texas Tech University Press, 1998 (ISBN 978-0-8967-2399-3), 271 pages.
- (en) Ilona Katzew, Casta Painting: Images of Race in Eighteenth-Century Mexico, chapitre 2], « "A Marvellous Variety of Colours?" : Racial Ideology and the Sistema de Castas » [lire en ligne].
- (es) Pablo Escalante, Nueva Historia Mínima de México, [lire en ligne], p. 139.
- (es) Bárbara Cifuentes, Lenguas para un pasado, huellas de una nación: Los estudios sobre lenguas indígenas de México en el siglo XIX, Plaza y Valdes, 2002 [lire en ligne], p. 32.
- (es) María Luisa Sabau García, México en el mundo de las colecciones de arte: Nueva España, UCOL, 1994, p. 194.
- (es) Michael Mathes, « La imprenta, el libro y la formación de bibliotecas en Nueva España : siglos XVI-XVII : Oasis culturales en la antigua California: las bibliotecas de las misiones de Baja California en 1773 », in Estudios de Historia Novohispana, no 10, janvier 1991 [lire en ligne] [PDF].
- (es) Sandra Ortega, « Territorio de libros », Km.cero, no 4, 15 octobre 2008 [lire en ligne] [PDF] (voir archive).
- (es) Vianney García López, Historia del libro y las bibliotecas, Curso Introducción a la Bibliotecología (cours d'introduction à la bibliothécologie), Campus Virtual del Sistema Nacional de Capacitación y Evaluación del Desempeño Judicial, Poder Judicial de la Federación, août 2012 [lire en ligne] [PDF] (voir archive).
- (en) Bibliothèque Palafoxiana de Puebla - UNESCO, 2005.
- (es) Miguel Ángel Fernández Delgado, La primera universidad de México, article publié sur le site de l'INEHRM (Instituto Nacional de Estudios Históricos de la Revolución Mexicana (en)).
- (es) UNAM en el tiempo : Antecedentes - UNAM (voir archive).
- (es) 25 de enero de 1553 : Abre sus puertas la Real Universidad de México - Bicentenario.gob.mx.
Voir aussi
Bibliographie
- En français
- Louise Bénat-Tachot et Bernard Lavallé, L'Amérique de Charles Quint, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Parcours universitaires », , 248 p. (ISBN 978-2-86781-352-8, lire en ligne).
- Laurent Carroué, Didier Collet et Claude Ruiz, Les Amériques, Rosny-sous-Bois, Bréal, , 302 p. (ISBN 978-2-7495-0530-5, lire en ligne).
- Angie Debo (trad. Alain Deschamps), Histoire des indiens des États-Unis, Albin Michel, , 536 p. (ISBN 978-2-226-06903-0).
- Philippe Jacquin et Daniel Royot, Go West ! : histoire de l'Ouest américain d'hier à aujourd'hui, Paris, Flammarion, , 362 p. (ISBN 2-08-211809-6).
- Bernal Díaz del Castillo, Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle-Espagne, Paris, La Découverte, (réimpr. 2003).
- Jean-Pierre Dedieu, L'Espagne, l'État, les Lumières : mélanges en l'honneur de Didier Ozanam, Casa de Velázquez, , 324 p. (ISBN 978-84-95555-61-8, lire en ligne).
- En espagnol
- (es) Catherine Delamarre-Sallard, Manuel de civilisation espagnole et latino-américaine : Ier cycle universitaire, Rosny, Bréal, , 301 p. (ISBN 978-2-7495-0335-6, lire en ligne).
- (es) Ignacio José Rubio Mañé, El Virreinato : Orígenes y jurisdicciones, y dinámica social de los virreyes, vol. 1, UNAM, , 310 p. (ISBN 978-968-16-1354-9, lire en ligne).
- (es) Instituto Internacional de Historia del Derecho Indiano, Derecho y administración pública en las Indias hispánicas : actas del XII Congreso Internacional de Historia del Derecho Indiano (Toledo, 19 a 21 de octubre de 1998), Université de Castille-La Manche, , 1872 p. (ISBN 978-84-8427-180-2, lire en ligne).
- (es) Inmaculada Rodríguez Moya, La mirada del Virrey : iconografía del poder en la Nueva España, Castelló de la Plana, Universitat Jaume I, , 229 p. (ISBN 84-8021-418-X, lire en ligne).
Articles connexes
- Colonisation espagnole de l'Amérique
- Empire espagnol
- Histoire coloniale de l'Amérique du Nord
- Chronologie du Mexique
- Histoire du Mexique
- Liste des vice-rois de Nouvelle-Espagne
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