Syncytium
En biologie, un syncytium (du grec ancien σύν / sýn, « ensemble » et κύτος / kytos, « cavité, cellule ») est une cellule (appelée cénocyte ou cœnocyte)[1] provenant de la fusion de plusieurs cellules. Cette masse cytoplasmique est à différencier des plasmodes qui correspondent à la multiplication sans cytodiérèse de cellules (ostéoclastes). Le symplasme est un syncytium composé de cellules végétales reliées par des plasmodesmes .
Exemples de syncytiums chez l'humain
- le syncytiotrophoblaste, un tissu du placenta ;
- les syncytiums de globules blancs, dont la formation est provoquée par le VIH[2].
Certains réseaux de cellules reliées par des jonctions communicantes, comme les myocytes cardiaques, les astrocytes du tissu nerveux ou encore les cellules engagées dans la spermatogenèse, sont parfois qualifiés de « syncytiums fonctionnels » bien qu'il ne s'agisse pas à proprement parler de syncytiums.
Formation
L'infection d'une cellule par un virus qui présente une protéine de fusion va permettre à la cellule d'acquérir cette protéine. La cellule infectée va fusionner avec d'autres cellules ce qui aboutira à la formation d'une grande cellule multinucléée appelé syncytium.
Voir aussi
Notes et références
- Du grec koinos, « commun » et kutos, « cellule ».
- (en) National Institutes of Health, « Syncytium | Definition | AIDSinfo », (consulté le )
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