Coin-lès-Cuvry

Coin-lès-Cuvry est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine, en région administrative Grand Est.

Pour l’article homonyme, voir Coin-sur-Seille.

Coin-lès-Cuvry

Église Saint-Barthélémy.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Metz Métropole
Maire
Mandat
Anne-Marie Linden-Guesdon
2020-2026
Code postal 57420
Code commune 57146
Démographie
Gentilé Cotocunerois
Population
municipale
796 hab. (2019 )
Densité 120 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 05″ nord, 6° 09′ 25″ est
Altitude Min. 171 m
Max. 235 m
Superficie 6,65 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Coteaux de Moselle
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Coin-lès-Cuvry
Géolocalisation sur la carte : France
Coin-lès-Cuvry
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Coin-lès-Cuvry
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Coin-lès-Cuvry

    Géographie

    Communes limitrophes de Coin-lès-Cuvry
    Augny Cuvry
    Féy
    Marieulles Pournoy-la-Chétive

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Grand Fossé et le fossé du Pré-Saint-Laurent[Carte 1].

    Le Grand Fossé, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Marieulles et se jette dans la Seille à Cuvry, après avoir traversé quatre communes[1].

    Réseaux hydrographique et routier de Coin-lès-Cuvry.

    La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du Grand Fosse, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Coin-lès-Cuvry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,4 %), prairies (20,2 %), forêts (19,9 %), zones urbanisées (5,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    • Coing (1404), Coing propè Cuvri (1544), Coing (1680), Coin-Prayel (XVIIIe siècle), Haute-Coin (carte Cassini).
    • En 1915–1918 et 1940–1944 : Kuberneck.

    Histoire

    Coin-lès-Cuvry est un village du Pays Messin en l'Isle, de l'ancienne province des Trois-Évêchés. La seigneurie relevait de la famille de Gournay aux XVe siècle et XVIe siècle, puis de la famille Le Goullon au XVIIe siècle.

    Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Coin-lès-Cuvry est annexée à l’Empire allemand après la guerre franco-allemande de 1870. Coin-lès-Cuvry, rebaptisée Coin bei Cuvry, restera allemande jusqu'en 1919. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent loyalement pour l’Empire allemand dans l'armée du Kaiser. En dépit de leur attachement à l’Empire, les habitants de la commune accueillent avec joie la fin des hostilités. Le village n'eut pas à souffrir de dégâts à cette époque.

    Coin-lès-Cuvry est de nouveau annexée par l'Allemagne, de 1940 à 1944 et rebaptisée Kuberneck. En 1940-1941, de nombreux habitants sont expulsés. Au cours de la bataille de Metz, les combats n'épargnent pas la commune. Malgré la combativité de la 462e Volks-Grenadier-Division, Coin-lès-Cuvry est libérée par la 5e DI de l'armée Patton le 21 novembre 1944[9], à la fin de la bataille de Metz.

    De 1790 à 2015, Coin-lès-Cuvry était une commune de l'ex-canton de Verny.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 mars 2001 Michel Sinteff    
    mars 2001 8 février 2018 Marc Henrion    
    16 avril 2018 28 mai 2020 Christiane Kuntz    
    28 mai 2020 En cours Anne-Marie Linden-Guesdon    

    [10],[11],[12]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].

    En 2019, la commune comptait 796 habitants[Note 3], en augmentation de 16,2 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    223198254286284308307293265
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    245242236211234237265251218
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    211222206155202220242254522
    1990 1999 2006 2007 2012 2017 2019 - -
    571667702707691726796--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Zone artisanale de Sabré à l’extérieur du village.
    • Trois exploitations agricoles.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • école Le Cèdre bleu ;
    • fontaine, construite en 2009 au milieu du village devant les bacs où les bestiaux s’abreuvaient à l’époque ;
    • chemin de randonnée le long de l’ancienne voie ferrée qui reliait Metz à Château-Salins.

    La maison forte de Prayelle

    Le seigneurie fut aux mains de la famille de Goumay aux XVe siècle et XVIe siècles puis au XVIIe siècle elle passa aux Le Goullon. La maison forte des Gournay avait été transformée au XVIIe siècle. Benoit Le Goullon, seigneur de Régnier, possédait en 1681 un quart de la seigneurie duquel dépendait la maison seigneuriale appelée la maison forte dont les fossés ont été comblés, bâtie en pavillon au milieu d'une grande cour, entourée de hautes murailles avec quatre grosses tours aux quatre coins dont l'une est un grand colombier, grange, écuries, vacherie, bergerie, une grande allée servant d'entrée à la maison, un parterre devant entouré de murailles. Au XVIIIe siècle la seigneurie devint propriété des Willemin.

    L'église Saint-Barthélémy

    De style gothique, elle a été construite au XVe siècle ainsi qu'en témoigne une pierre datée de 1500. La nef a un vaisseau voûté qui comporte deux travées. La statuette de saint Barthélémy en pierre du XVIe siècle est située dans une niche au-dessus du portail. L'unique cloche porte cette inscription : « En l'an 1736 M. Antoine Balthazart, Le Goullon, chevalier, lieutenant colonel du régiment de Languedoc, seigneur de Coin, dame Marthe de la Mont, veuve de M. Paul Le Goullon, escuyer, ancien major du régiment de la Reine, Cavallerie, vivant seigneur de Coin et autre lieu ». Le clocher détruit pendant la Seconde Guerre mondiale n'a été reconstruit qu'en octobre 1953 et est doté d'un coq de métal.

    Héraldique

    Blason
    Mi-parti: au 1er d'or à la tour de sable, ouverte et ajourée du champ, au 2e d'azur à trois fasces ondées d'argent et au chef d'azur soutenu d'or et chargé de trois étoiles du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Coin-lès-Cuvry » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références

    1. Sandre, « le Grand Fossé »
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. 1944-1945 : Les années liberté, Le républicain Lorrain, 1994 (p.15:Recensement préfectoral sur les dates de libération).
    10. « Conseil_municipal_20180416_PV_Deliberations.pdf », sur onedrive.live.com (consulté le )
    11. « M. Marc Henrion, maire », sur www.republicain-lorrain.fr (consulté le )
    12. « Conseil_municipal_20200528_PV_Deliberations.pdf », sur onedrive.live.com (consulté le )
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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