Col de la Chapelotte
Le col de la Chapelotte est un col de montagne de Meurthe-et-Moselle situé à une altitude de 446 mètres, au sein du massif des Vosges. Le col de la Chapelotte a été le théâtre de violents affrontements pendant la Première Guerre mondiale[2],[3].
Ne doit pas être confondu avec La Chapelotte.
Col de la Chapelotte | ||||
Vue du col. | ||||
Altitude | 446 m[1] | |||
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Massif | Vosges | |||
Coordonnées | 48° 29′ 01″ nord, 6° 57′ 22″ est[1] | |||
Pays | France | |||
Vallée | Vallée de la Blette (ouest) | Vallée de Celles (est) | ||
Ascension depuis | Badonviller | Celles-sur-Plaine | ||
Accès | D 992 | D 992 | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
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Toponymie
Le nom du col découle du terme chapelotte, désignant une petite statue, souvent mariale, insérée dans le tronc d'un arbre.
Situation
Le col de la Chapelotte se trouve à la frontière naturelle entre le plateau lorrain et le massif des Vosges. Situé à l'extrémité sud-est de la Meurthe-et-Moselle, le col est à proximité des départements des Vosges et du Bas-Rhin.
Le col de la Chapelotte est franchi par la route D992, ancienne route nationale 392.
Le sentier de grande randonnée 533 le traverse.
Histoire
Des combats eurent lieu en 1870 au pied du col, à la scierie Lajus, au cours de la guerre franco-prussienne. Une chapelle, construite en 1895, fut en partie détruite durant la Première Guerre mondiale et restaurée en 1924.
Au cours de la Première Guerre mondiale, le col de la Chapelotte a été le théâtre de violents affrontements. Une stèle indique « La Chapelotte 1914-1918 » ; quelque 2 000 combattants français sont tombés durant les combats.
Une autre stèle rappelle la mémoire de résistants fusillés par la Gestapo le . Pendant la Seconde Guerre mondiale, d'octobre à , l'avancée des troupes alliées dans la région et la présence de maquisards provoqua de violents combats contre l'occupant (maquis de la ferme de Viombois).
Lieux remarquables
Chapelle
La chapelle a été construite par Charles Cartier-Bresson selon ses plans en 1895. Elle a été en partie détruite durant la Première Guerre mondiale et a été réparée en 1924. Une plaque est présente à l'intérieur pour rappeler cet événement.
Stèles
Au col, le Souvenir français a érigé une stèle qui porte le texte suivant :
« La Chapelotte 1914-1918. En ces lieux la guerre avait fait d'une magnifique forêt une terre chaotique. La nature en paix a repris ses droits et cicatrise ses plaies. Mais reste le souvenir des quelque 2 000 combattants français tombés ici pour notre indépendance. »
Une autre stèle rappelle la mémoire de Léonard Barassi, André Legendre et Roger Roualin, résistants fusillés par la Gestapo le .
Fontaine
Une fontaine en grès a été aménagée sur le col par les soldats du 338e régiment d'infanterie.
La grotte des Poilus
Dans une zone riche en grottes naturelles de conglomérat – notamment le bien nommé Sentier des Roches qui se trouve sur le parcours du GR 533 –, l'une d'entre elles, plus spacieuse, fut aménagée en poste de secours par le 43e régiment d'infanterie territoriale, qui servit sur les lieux de la Chapelotte pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale. Elle se trouve à 1 500 mètres du col lui-même.
- Chapelle.
- Fontaine.
- Grotte des Poilus.
Annexes
Bibliographie
- Jacques Bourquin, Jean-Claude Fombaron et Yann Prouillet, La Chapelotte : 1914-1918 : secteur oublié du front de Lorraine entre le Donon et Raon-l'Étape, Société philomatique vosgienne, Saint-Dié-des-Vosges 2005, 289 p.
- Louis Sadoul, La guerre dans les Vosges : Le Donon, La Chipotte, Raon-l'Étape, La Chapelotte, Éd. du Pays lorrain, Nancy, 1922, 73 p.
Liens externes
Notes et références
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