Badonviller
Badonviller [badɔ̃vile] est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. Ses 1 553 habitants sont appelés les Badonvillois et les Badonvilloises. Village anciennement industriel, connu pour sa faïencerie, Badonviller est depuis la loi du 8 juillet 1879[2] le chef-lieu du canton de Badonviller regroupant 12 communes, après scission du canton de Baccarat[3]. Elle fait également partie de la communauté de communes du Badonvillois depuis sa création le 6 décembre 2001[4].
Ne doit pas être confondu avec Badonvilliers.
Badonviller | |||||
![]() | |||||
![]() Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Lunéville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Vezouze en Piémont | ||||
Maire Mandat |
Bernard Muller 2020-2026 |
||||
Code postal | 54540 | ||||
Code commune | 54040 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Badonvillois [1] | ||||
Population municipale |
1 553 hab. (2019 ![]() |
||||
Densité | 71 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 30′ 00″ nord, 6° 53′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 284 m Max. 524 m |
||||
Superficie | 21,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Baccarat | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.ville-badonviller.fr/ | ||||
Le village s'est vu décerner une fleur dans l'épreuve du concours des villes et villages fleuris[5] pour récompenser son embellissement et la qualité des différents massifs de fleurs dans l'agglomération.
Géographie
Badonviller se situe sur les premiers contreforts du massif des Vosges, sur le plus court chemin de Nancy à Strasbourg, à une quinzaine de kilomètres de Baccarat et à une trentaine de Lunéville. La commune est traversée par un affluent de la Vezouze appelé la Blette.
Communes limitrophes
Hydrographie
Badonviller est arrosée par la Blette[6], cours d'eau de 22,9 km, sous affluent de la Meurthe.
Le nord du lac de Pierre Percée s'étend en partie sud de la commune de Badonviller.
Transports urbains
Deux lignes de transports en commun, par bus, sont à disposition des habitants de la commune :
- R720 : entre Lunéville et Parux, via Badonviller et Baccarat[7] ;
- R710 : entre Lunéville et Cirey-sur-Vezouze[8].
La première ligne permet, notamment, de se rendre à la gare SNCF la plus proche, à Baccarat.
Météorologie
Le 31 mars 2021, un nouveau record de chaleur, pour un mois de mars, a été établi à 25,7 degrés[9].
Urbanisme
Typologie
Badonviller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77 %), terres arables (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), eaux continentales[Note 2] (4,8 %), zones urbanisées (3,3 %), prairies (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Toponymie
La forme la plus anciennement attestée est Badonviler en 996, puis Baudonvillre (1018), ensuite Baltzweiler en 1552, Pfaltzweiller en 1665. Le village figure sur la carte de Cassini, sous le nom de Baudonviller[17].
Du nom de personne germanique Baldo, avec suffixe roman -villare « ferme »[18].
Phaltzwiller[19] et Badenweiler sont les dénominations en allemand.
- Badonviller (Bodonis villa) pourrait tirer son nom aussi de Leudinus-Bodon 17e évêque de Toul qui vivait vers le VIIe siècle et dont cette ville était le patrimoine
Histoire
Antiquité
Créée à l'époque gallo-romaine, Badonviller tire son nom de saint Bodon, évêque de Toul au VIIe siècle dont cette ville était le patrimoine.
Moyen Âge
Elle est une place forte au XIIIe siècle. Elle fait partie du territoire administré par les châtelains de Pierre-Percée (le comte de Langenberg, puis par les comtes de Salm). Elle devient rapidement la capitale des Salm qui la fortifient et la défendent contre les prétentions des seigneurs de Blâmont (issus de la même branche de Salm) au XIIIe siècle et au début du XIVe siècle.
La Réforme et l'exode des protestants
En 1518, le rhingrave Philippe-François ayant adopté la Réforme, sans toutefois obliger la population à suivre ce choix, Badonviller comme toute la principauté de Salm-Salm comporte une population de protestants réformés et de catholiques qui cohabitent pacifiquement. Mais le rhingrave Philippe-Othon se convertit au catholicisme après un voyage à Rome en compagnie du cardinal de Lorraine en 1623. Il s'attacha dès lors à convertir tous ses sujets au catholicisme, avec l'appui de François de Vaudémont, duc de Lorraine, et du pape duquel il obtient l'intervention de missionnaires. Finalement, par un édit en date du 12 mars 1625, il interdit l'exercice du calvinisme, fermait les temples, bannissait les pasteurs et maîtres d'école protestants et ordonnait aux habitants de se faire instruire dans la foi catholique dans le délai d'une année, sous peine de bannissement. Le résultat de cet édit fut la migration massive de la communauté protestante de Badonviller vers Sainte-Marie-aux-Mines, territoire limitrophe du duché de Lorraine où régnait la tolérance. Les registres de baptêmes de l’Église réformée de Badonviller (de 1567 à 1624) se trouvent toujours actuellement aux archives communales de Sainte-Marie-aux-Mines.
L'intégration à la Lorraine
Démantelée pendant la guerre de Trente Ans, Badonviller devient la capitale de la principauté de Salm-Salm, mais en 1751 le duché de Lorraine acquiert Badonviller et l'ouest du territoire de la principauté de Salm, tandis que l'essentiel de l'ancien comté est attribué en pleine propriété aux princes de Salm-Salm, dont le bourg de Senones qui devient capitale de la principauté et la résidence des princes et la capitale de la principauté sont transférées à Senones.
La Faïencerie

La fabrication de faïence à Badonviller débute en 1828 lorsque Nicolas Fenal, cultivateur, hérite d'une faïencerie à Pexonne (Meurthe-et-Moselle). Il reprend l'affaire et à son décès en 1857, ses enfants et neveux lui succèdent. Un des neveux, Théophile Fenal, créa sa propre manufacture à Badonviller. L'usine comptait alors plus de 300 ouvriers. Il n'existait à Badonviller aucune des matières premières nécessaires à la production de faïence, il fallait tout faire venir sur place. La proximité de forêts permettait l'approvisionnement en source d'énergie.
En 1905, Théophile Fenal mourut, son fils Edouard lui succéda. À son apogée, l'entreprise compta 1 000 salariés. Des artistes de renom, les frères Mougin et Géo Condé, créèrent des objets artistiques pour la faïencerie.
En 1921, la famille Fenal acheta les faïenceries de Lunéville et Saint-Clément qui furent dirigées par Edouard Fenal ; la faïencerie de Badonviller fut placée sous la direction de son fils Bernard qui dirigea la société au décès de son père en 1938. Bernard Fenal mourut pendant la Seconde Guerre mondiale, Gilbert Fenal lui succéda.
La production de faïence à Badonviller cessa en 1990[20].
Ligne départementale LBB

Badonviller est desservi, entre 1911 et 1942, par une ligne, à voie métrique et d'intérêt local, entre Lunéville et Badonviller. Elle est inaugurée par le ministre Albert Lebrun, le , avec quatre arcs de triomphe dont l'un porte l'inscription « A Mr Lebrun, ancien ami de Mr Fenal »[21].
La station, appelée « petite gare », est un abri-voyageurs perpendiculaire à la voie qui possède deux quais de déchargement à la gare de marchandises. Elle est proche de la faïencerie Fenal et de la gare de la Compagnie de l'Est[22].
Le trafic fonctionnera jusqu'en 1942, la gare de marchandises devenant habitation au XXIe siècle.
Première Guerre mondiale

La ville fut incendiée le 12 août 1914, 85 maisons ont été brûlées par les Bavarois à la suite de la résistance[23] du 20e bataillon de chasseurs à pied (BCP) de Baccarat sur le 16e IR bavarois[réf. souhaitée]. Les villageois sont accusés d'être des « francs-tireurs » et dix civils sont assassinés[23].
Le maire du village, Joseph Edmond Benoît, dont l'épouse avait fait partie des victimes, ne cessa de se démener toute la journée pour apporter secours et réconfort aux blessés et aux familles. Il poussa la magnanimité jusqu'à protéger un soldat allemand à qui les civils voulaient faire un mauvais sort[réf. souhaitée]. Pour sa conduite, Benoit fut fait chevalier de la Légion d'honneur le 19 juillet 1914 (Journal officiel et L'Action française du 19 juillet).
En souvenir de la prise du village, le chef de la musique du régiment bavarois Georg Fürst (de) écrivit la Badonviller-Marsch (de), la marche de Badonviller, musique militaire qu'il est toujours possible d'entendre[24]. Elle met en avant la première victoire allemande contre les Français sans évidemment parler des exactions qui eurent lieu dans le village. Cette musique sera la préférée d'Adolf Hitler selon un article de Time[25] où il est possible de lire qu'Hitler se réservait l'usage de cette marche pour ponctuer ses apparitions publiques.
D'importants combats se sont déroulés en février-mars 1915 au col de la Chapelotte à Angomont ; le mémorial a été dressé à Badonviller.
En 1918, Badonviller est détruite à 72 %[réf. souhaitée], elle acquerra le titre de Cité martyre[23].
Entre-deux-guerres
Badonviller est l'une des 64 communes françaises décorées de la Légion d'honneur par le décret du 20 avril 1929 : « Ayant eu à supporter au début des hostilités les souffrances de l'occupation, et la destruction systématique de l'envahisseur, sut conserver ensuite, au cours de nombreux bombardements qui se succédèrent jusqu'à l'armistice, un courage stoïque au milieu des privations de toutes sortes, et du danger continuel, prouvant ainsi l'indomptable énergie de ses habitants et leur foi en la victoire.»
La commune fut également décorée de la croix de guerre 1914-1918, décernée par décret du 3 juillet 1920[26].
Seconde Guerre mondiale
En 1944, durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, traversée par le Schutzwall West est libérée le 17 novembre par la 2e division blindée appuyé par une section de chars légers du lieutenant Jean Davreux, une section de Shermans et quelques halftraks qui se dirigent ensuite vers Strasbourg[27]. Ces halftracks appartenaient à La Nueve, compagnie formée de républicains espagnols réfugiés en France lors de la Retirada et engagés dans la 2e DB. La libération du village se fit par des combats rue par rue[28]. Le Mort-Homme est stoppé lors des combats à la sortie de la ville en direction de Cirey-sur-Vezouze. Le lieutenant-colonel Jean Fanneau de La Horie[précision nécessaire][29] est tué le 18 par un éclat d'obus dans la poitrine « Ce n'est pas ce jour-là qu'il a pris le plus de risques[30] ».
Une borne marque aujourd'hui ce passage libérateur[31].
- Char le Mort-Homme.
- Borne du serment de Koufra
- Plaque à l'endroit du décès deu colonel Horie.
Après 1945
Le 1er novembre 1948, la commune se voyait attribuer la croix de guerre 1939-1945, avec la citation suivante :
"La ville de Badonviller, décorée de la Légion d’Honneur et de la croix de guerre 1914-1918, pour son indomptable énergie et son courage stoïque dont les habitants ont montré les mêmes vertus civiques, établissant un réseau de résistance particulièrement actif.
En dépit des souffrances de l’occupation, des déportations dont celle du maire, M. Fournier, actuellement conseiller de la République, de l’exécution sur son territoire de 17 patriotes, d’un bombardement continu pendant trois semaines, la population a conservé son calme, sa dignité et sa foi dans la victoire. A renouvelé aussi le bel exemple de ses vertus patriotiques."
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[32]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Bernard Muller a été réélu conseiller municipal avec le meilleur total de 721 voix, soit 86,45 % des suffrages exprimés. La participation a été de 71,40 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal[33].
Listes des maires

De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 1 553 habitants[Note 3], en augmentation de 0,19 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La commune fait partie de la circonscription de Lunéville[40] de l'académie de Nancy-Metz. Les enfants de la commune suivent le début de leur scolarité à Badonviller[41], à l'école maternelle publique Salm puis à l'école primaire publique du Haut-Jardinet[42] et enfin au collège de la Haute Vezouze à Cirey sur Vezouze. Les élèves vont ensuite aux lycées de Lunéville : le lycée Ernest-Bichat[43], le lycée polyvalent Jacques-Boutet-de-Monvel ou le lycée professionnel Paul-Lapie[44] ou bien encore le lycée privé Saint-Pierre Fourier.
Sports
L'environnement nature de la commune permet, notamment, la pratique de sports comme le VTT, la randonnée pédestre, ou le canoë-kayak.
Toutefois, plusieurs équipements sportifs existent sur la commune : un stade de football, un gymnase (récemment rénové),ainsi que plusieurs clubs sportifs, comme le paintball.
Cultes
Culte catholique en l'église Saint-Martin.
Économie
Badonviller, comme toute la Lorraine et la partie de la Belgique qui se trouve dans son prolongement, fut un centre important de production de céramique et de faïence. De ce passé subsiste maintenant un musée de la faïence.
Afin de relancer l'activité économique sur la commune, la municipalité, en association avec la communauté de communes du badonvillois, réaménage les sites de l'ancienne faïencerie et de la plate-forme SNCF, pour la création d'une zone d'activité (environ 13 hectares)[45].
La fermeture du collège Emile Fournier de Badonviller le 08/07/2016, est une perte importante pour la commune, les conséquences pourrait être que la commune soit moins attirante pour les parents ayant des enfants à scolariser.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Hôtel de ville 1811, reconstruit 1924.
- Hôtels particuliers.
- Monument du 358e RI.
- Cimetière national : 2562 soldats français.
- Les fontaines : très nombreuses et très jolies ;
- Les divers bâtiments anciens du village.
- Monument du 358e RI
- Cimetière militaire.
- Cimetière militaire.
- Cimetière militaire.
- Marché couvert.
Édifices religieux
_%C3%A9glise_MH.jpg.webp)
- Église romane Saint-Martin (XVIIIe siècle), reconstruite en 1925 en style néo-classique ; elle est un édifice classé, dans sa totalité, au titre des monuments historiques depuis un arrêté du 14 février 1921[46],[47]. Elle a pour particularité d'avoir une architecture à toit rond et un carillon imitant celui de Big Ben.
- Chapelle de la Vierge du Mémorial (avenue Leclerc)[48].
- Chapelle funéraire Fenal[49].
- Chapelle Cartier-Bresson[50].
Les curiosités

Vestige d'une ancienne croix gammée à proximité de l'église située dans l'ancienne école, détruite le 12 août 1914.
Personnalités liées à la commune

Un des personnages les plus célèbres de Badonviller est l'astronome Charles Messier grand découvreur de comètes et auteur du fameux catalogue d'objets d'aspect nébuleux qui porte son nom.
On peut également citer le peintre paysagiste Jean-Baptiste Claudot, le général Auguste Clément Gérôme, la résistante Thérèse Adloff, le diplomate Léon Marchal et le philosophe et théologien Jean-Claude Larchet.
Héraldique
![]() |
Blasonnement :
De gueules semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or, à deux saumons adossés du même brochant sur le tout.
Commentaires : Badonviller devint capitale du comté de Salm au XVIe siècle. C'est à cette époque qu'elle adopta le blason actuel. Les armoiries s'accompagnent des croix de guerre au naturel, surmontées d'une couronne murale sommée de trois tours d'or maçonnées de sable et accostée de deux branches de sinople (chêne et laurier) croisées en pointe et liées de gueules par un ruban du même auquel est suspendue l'étoile de Légion d'honneur et la devise : Calme dans la tourmente |
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Louis Schaudel, Les comtes de Salm et l'abbaye de Senones aux XIIe et XIIIe siècle. Contribution à l'histoire de Senones, Pierre-Percée, Badonwiller, Blamont, Deneuvre, Berger-Levrault, 1921
- Louis Schaudel, Badonviller et les abbayes vosgiennes, Éd.du Pays Lorrain, Nancy, 1930, 7 p.
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Marc Gabriel, L'épopée du LBB, Nancy, NMG éditions, , 230 p. (ISBN 978-2-9537068-1-9).
Liens externes
- Site officiel de la mairie de Badonviller
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
- « Badonviller », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- le Code Officiel Géographique
- Archives de Meurthe et Moselle
- Site communauté de communes du Badonvillois
- Site des Villes et Villages fleuris
- Fiche de la Blette sur le site du SANDRE
- Ligne de bus R720
- Ligne de bus R710
- « meteo-plusieurs-records-de-chaleur-battus-en-meurthe-et-moselle-et-dans-les-vosges-1617200033 ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Navigation : cartes de Cassini », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1690.
- E. Grosse (abbé.), Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe[réf. incomplète].
- http://www.infofaience.com/fr/badonviller-hist
- Gabriel 2011, p. 74.
- Gabriel 2011, p. 139-140.
- (en) John Horne et Alan Kramer, German Atrocities, 1914: A History of Denial, Yale University Press, (ISBN 978-0-300-10791-3, lire en ligne), p. 22, 383, 436, 458
- Badenweiler Marsch
- Article Time diu 5 juin 1939
- Liste des communes décorées
- La 2e DB - De Douala à Berchtesgaden
- Evelyn Mesquida, La Nueve, 24 août 1944. Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris, Paris, Le Cherche-Midi, 2011, collection « Documents ». (ISBN 978-2-7491-2046-1), p. 125 et 170
- http://www.imagesdelorraine.org/affichagerechercher.asp?objet=55&motcle=1939-1945&rech=&zoom=785&posrec=1&iptc22=&iptc32=
- Pierre Quillet, Le chemin le plus long chronique de la Compagnie de chars de combat du général de Gaulle, 1940-1945,Maisonneuve et Larose,1997 (ISBN 978-2-7068-1253-8), p. 620
- Philippe Leclerc sur le site chemins de mémoire
- (fr) « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
- « Résultats élections municipales 2008 à Badonviller », sur linternaute.com.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- (fr) [PDF] « Carte scolaire du premier degré », Académie Nancy-Metz.
- (fr) « éducation à Badonviller », sur ville-badonviller.fr.
- (fr) « Annuaire des établissements scolaires du 1° degré », Académie Nancy-Metz.
- (fr) « Site du lycée Ernest-Bichat », Académie Nancy-Metz.
- (fr) « Site du lycée Paul-Lapie », lyceelapie.
- zone d'activité à Badonviller
- « Église Saint-Martin », notice no PA00105995, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- L'église Saint-Martin
- Chapelle-Mémorial 1939-45
- Chapelle funéraire Fenal
- La chapelle Cartier-Bresson
- Portail des communes de France
- Portail de la Première Guerre mondiale
- Portail de la Seconde Guerre mondiale
- Portail de Meurthe-et-Moselle