La Nueve

La 9e compagnie du régiment de marche du Tchad, qui faisait lui-même partie de la 2e division blindée ou Division Leclerc, a été surnommée la Nueve (chiffre « neuf » en espagnol). Cette compagnie enrôlait 160 hommes dont 146 républicains espagnols[1],[2],[3],[4], mais aussi des soldats français, le tout sous commandement français. Tous avaient combattu lors de la Libération de l'Afrique du nord, puis participèrent à la libération de la France[5].

Pour les articles homonymes, voir Nueve (chaîne de télévision).

9e compagnie du régiment de marche du Tchad

Insigne régimentaire du Régiment de marche du Tchad

Création
Dissolution
Pays France
Allégeance France
Branche Armée française de la libération
Type Infanterie mécanisée
Effectif 160
Fait partie de Régiment de marche du Tchad, 2e division blindée
Surnom La Nueve, La Española
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Poche de Falaise
Libération de Paris
Campagne de Lorraine
Poche de Colmar
Commandant Capitaine Raymond Dronne
Amado Granell
Commandant historique Philippe Leclerc de Hauteclocque, appelé « el Patrón » par les hommes de la Nueve

Son fait d'armes le plus connu est la participation à la libération de Paris, puisque les hommes de la Nueve, précédés par 3 chars du 501e RCC, furent les premiers à entrer dans la capitale française, au soir du [6],[7],[8] avec des autochenilles portant les noms de batailles de la guerre d'Espagne, « Teruel », « Guadalajara », ou encore « Belchite », accompagnées de 3 chars du 501e RCC, Montmirail, Champaubert et Romilly, et d'éléments du génie[9],[10].

Les Espagnols de la Nueve étaient 146 quand ils débarquèrent en Normandie; ils ne sont que 16 à leur arrivée en à Berchtesgaden, déplorant 35 morts.

Histoire

Origines et formation de la 9e compagnie

Le , l'Allemagne impose l'armistice à la France. Les territoires de l'Afrique du Nord française se rallient au gouvernement de Vichy. Celui-ci se méfie des réfugiés espagnols, républicains qui ont fui l'Espagne franquiste après 1939. Ces réfugiés sont poussés à choisir entre le travail forcé en France métropolitaine, l'enrôlement dans la Légion étrangère ou le rapatriement en Espagne. Pour des raisons évidentes, la plupart des vétérans de la guerre civile espagnole choisissent d'être intégrés à l'armée française. Après le débarquement allié du en Afrique du Nord, les autorités françaises créent le Corps franc d'Afrique, un corps régulier pour les combattants non-français, comme le capitaine Buiza, ancien amiral de la marine républicaine. Il est en grande partie composé d'Espagnols. Ils participent aux combats à partir de contre l'Afrika Korps en Tunisie. Les combats se poursuivent durant la première moitié de l'année 1943, jusqu'à la conquête du port de Bizerte, qui marque la fin des combats en Afrique du nord.

Drapeau tricolore de la Seconde République espagnole.
Amado Granell en 1936.

Le choix fut posé aux Espagnols d'intégrer la division Leclerc ou les forces du général Giraud, qui venait de se rallier aux forces françaises libres. La division Leclerc avait été constituée à partir de mai 1943 sous le nom de 2e division française libre, puis en août après la fusion des FFL et de l'Armée d'Afrique, sous son nom définitif de 2e division blindée, sous le commandement du général Leclerc, en Libye. La plupart des Espagnols rejoignirent les unités de Leclerc. Elle comptait 16 000 hommes, dont 2 000 Espagnols au début de l'année 1943[4]. Ils étaient particulièrement nombreux dans la 9e compagnie, 1re compagnie du 3e bataillon[11], ce qui lui valut le nom de la Nueve ou la Española. Elle fut placée sous le commandement du français Raymond Dronne[12] et de l'espagnol Amado Granell. La plupart des hommes étaient des socialistes, des communistes, des anarchistes ou des non-encartés hostiles à Franco, d'autres des déserteurs des camps de concentration réservés aux réfugiés espagnols en Algérie ou au Maroc. Ils étaient bien des soldats de l'armée française, en aucun cas une armée autonome, bien qu'il leur fût permis d'arborer le drapeau tricolore républicain sur leurs uniformes. La compagnie étant presque entièrement espagnole, la langue utilisée et l’encadrement (sous-officiers, officiers) étaient également espagnols.

En , la compagnie, avec l'ensemble de la division, est transférée à Rabat, au Maroc, où la division reçoit un équipement américain : 160 chars de combat M4 Sherman, 280 blindés half-track M3 et M-8 Greyhound, camions Dodge, GMC, Brockway, Diamond et nombreuses jeeps. Les Espagnols donnent à leur véhicules des noms originaux, rappelant pour la plupart des événements de la guerre d'Espagne. La jeep de l'unité de contrôle est baptisée « Mort aux cons[13] » et le halftrack « Les Cosaques ». La 1re section de combat baptise ses véhicules « Don Quichotte »[14], « Cap Serrat »[13], « Les Pingouins »[13] d'après le surnom « Espingouins » donné par les soldats français aux Espagnols[4] (le nom de « Buenaventura Durruti », proposé par des anarchistes, est refusé par les supérieurs français[14]), « Madrid »[14] et Guernica. La 2e section de combat donne à ses haltracks les noms de « Résistance »[13], « Teruel »[13], « España Cañi »[13] (puis « Libération »[13]), « Nous Voilà »[15],[13] et « Ebro »[13]. La 3e section de combat baptise les siens « Tunisie »[13], « Brunete »[13], « Amiral Buiza », « Guadalajara », « El Canguro »[16] et « Santander »[17],[13] ; les noms de « Catapulte »[18], « Belchite », Rescousse pour le halftrack de dépannage[13] sont aussi utilisés. Les équipages d'origine espagnole furent également autorisés à peindre le drapeau de la Seconde République espagnole sur leurs véhicules blindés.

Opérations : de la Normandie à Berchtesgaden

Entrée d'un véhicule de la Nueve lors de la Libération de Paris.

La division Leclerc est transférée du Maroc en Grande-Bretagne et ne débarque en Normandie qu'au début d'. La 9e compagnie débarque sur la plage d'Utah Beach, dans la nuit du au . La 2e DB est alors intégrée à la 3e armée américaine, dirigée par le général George Patton. La Nueve est engagée dans des combats contre des unités allemandes aux alentours de Château-Gontier et Alençon. Du 13 au , la compagnie combat en avant-garde de la division à Écouché. Elle fait prisonniers 130 soldats allemands[19],[20]. Le 16, les divisions Waffen-SS Adolf Hitler et Das Reich, les 9e et 116e divisions Panzer et la 3e division parachutiste attaquent la 2e DB : les combats durent jusqu'à l’arrivée de la 2e armée britannique en renfort. Le caractère des anarchistes combattant dans l’unité se révèle lors de cette bataille : une unité de mortiers fait ainsi un coup de main 3 km en arrière des lignes allemandes le , faisant 130 prisonniers et s’emparant en outre de 13 véhicules, et libérant 8 Américains[21].

Libération de Paris

La ville de Paris se soulève contre l'occupation allemande, le . Charles de Gaulle insiste auprès du commandement suprême des forces alliées pour que les troupes françaises libres soutiennent cette insurrection. De Gaulle soutient Leclerc, qui veut tirer parti de l'insurrection de la Résistance française pour libérer rapidement Paris. Le , la compagnie se met en route avec toute la division, en direction de Paris[22]. Le , vers 20 heures, la 9e compagnie, la Nueve, accompagnée d'un peloton de chars du 501e RCC, entre dans Paris par la porte d'Italie[23]. C’est la section du lieutenant Amado Granell qui parvient la première à l’Hôtel de ville[24], à 21 h 22[25]. Parmi les unités arrivées place de l'Hôtel-de-Ville, le halftrack « Ebro » tire les premiers coups de feu contre un ensemble de mitrailleuses allemandes. Le lieutenant Amado Granell, ex-officier supérieur de l'Armée républicaine, est le premier officier « français » reçu par le Conseil national de la Résistance. En attendant la capitulation du général allemand von Choltitz, gouverneur de Paris, la Nueve est envoyée pour occuper la Chambre des députés, l'hôtel Majestic (siège du Haut commandement militaire allemand en France[26]) et la place de la Concorde. Dans l'après-midi du 1944, à 15 h30, la garnison allemande se rend, tandis que le général von Choltitz est fait prisonnier par trois Espagnols, dont un civil vivant à Paris, avant d'être remis à un officier français[27].

Le lendemain, les troupes alliées entrent dans Paris en triomphe. Les Espagnols participent au défilé de la victoire et forment l’escorte du général de Gaulle sur les Champs-Elysées[28]. Ils défilent en portant les couleurs de la Seconde République espagnole, et pendant quelques minutes, une bannière géante aux mêmes couleurs ouvre le défilé[29]. Les protestations ultérieures du régime de Franco sont ignorées par le gouvernement français. La 9e compagnie est cantonnée au bois de Boulogne du [29] au 1944, avant de repartir combattre[30].

La fin de la guerre

Le , la compagnie se fait remarquer à Andelot, où 300 soldats allemands sont faits prisonniers. Le 15, les hommes de la Nueve traversent la Moselle au niveau de Châtel-sur-Moselle et établissent une tête de pont face aux lignes allemandes. Le général de Gaulle reconnaît la valeur de l'unité, et le , il remet personnellement des décorations aux soldats dans la ville de Nancy. Le capitaine, Raymond Dronne, le sous-lieutenant canarien Miguel Campos, le sergent catalan Fermín Pujol et le caporal galicien Cariño López reçoivent la Médaille militaire et la Croix de guerre 1939-1945. Les combats en Alsace commencent en [31]. Le , la Nueve entre dans Strasbourg, dernière grande ville française occupée[32]. Le , le capitaine Dronne leur rend hommage dans une lettre :

« Les Espagnols se sont remarquablement battus. Ils sont délicats à commander mais ils ont énormément de courage et une grande expérience du combat. Certains traversent une crise morale nette due aux pertes subies et surtout aux événements d'Espagne. »

La 2e DB est relevée fin février pour cinquante jours de repos, dans la région de Châteauroux[33]. Fin avril, elle reprend les combats jusqu'à la prise, le , du « Nid d'Aigle » (le Berghof), à Berchtesgaden. À ce moment, les pertes de la 9e compagnie s'élevaient à 35 morts et 97 blessés. Il ne restait plus que 16 Espagnols actifs dans la Nueve[34], beaucoup ayant été affectés à d'autres unités de l'armée française. À la fin de la guerre, quelques-uns suivirent Leclerc en Indochine, certains partirent avec des véhicules blindés en direction de l'Espagne franquiste, tandis que d'autres retournaient à la vie civile en acceptant la nationalité française qui leur était proposée pour avoir combattu au sein des troupes françaises[citation nécessaire].

Plus de cinquante membres de la compagnie reçurent la Croix de guerre[35].

Les grandes figures

Postérité et hommages officiels

Des historiens spécialisés[Lesquels ?] ont reconnu les mérites de la 9e compagnie espagnole, mais une grande partie de l'historiographie française a pratiquement ignoré sa grande importance dans l'épisode concret de la Libération de Paris (le considérant comme un événement exclusivement français)[citation nécessaire]. Les historiens espagnols n’ont étudié la 9e compagnie de manière approfondie qu’après la chute du régime franquiste, lorsque cette unité a été reconnue pour son talent et sa valeur[37].

Ce n’est qu’en que la ville de Paris rend un hommage approprié aux Espagnols de la division Leclerc qui ont tant contribué à sa libération soixante ans plus tôt. Actuellement, La Nueve est largement reconnue en France, notamment à Paris.

En , le Conseil de Paris décide la création de la « Voie de la Libération ». Cette route historique, située dans les 13e, 12e et 4e arrondissements de la capitale (de la Porte d'Italie à l'Hôtel de Ville), est destinée à rappeler l'itinéraire suivi le par les hommes de la colonne commandée par le capitaine Dronne de la 2e D.B (Délibération 2004 DAC 233 - Création de la Voie de la Libération[38]), en apposant tout au long du parcours des médaillons à la mémoire des Républicains espagnols de la Nueve.

Le [39] la ville de Paris a rendu officiellement hommage aux Espagnols de « La Nueve »[7]. Une plaque « Aux républicains espagnols, composante principale de la colonne Dronne » a été inaugurée quai Henri-IV, en présence de Bertrand Delanoë, du président du Sénat espagnol, Francisco Javier Rojo, de l'ambassadeur d'Espagne, Francisco Villar, et de deux survivants, Luis Royo Ibañez et Manuel Fernandez[40]. Une plaque similaire a été posée square Gustave-Mesureur, place Pinel (Paris 13e), une autre au centre de la place Nationale, (Paris 13e). L'une de ces plaques officielles est apposée sur la place-de-l'Hôtel-de-Ville - Esplanade-de-la-Libération de Paris. Ces plaques matérialisent pour la postérité la « Voie de la Libération », comme l'a décidé le Conseil de Paris.

Le , la mairie de Paris a remis la Grande Médaille de Vermeil à Manuel Fernandez, Luis Royo Ibañez[41],[42],[43] et Rafael Gómez Nieto, également décoré de la Légion d'Honneur[44], la plus haute distinction française.

Le , des militants anarchistes venus célébrer la mémoire des combattants libertaires de La Nueve lors de la cérémonie publique, ont été arrêtés pour « attroupement illégal »[45],[46].

En 2014, l'association [47] organise des manifestations pour célébrer les 70 ans de la libération de Paris[48],[49], en présence de Rafael Gomez-Nieto, vétéran de la compagnie[50].

Le , le Conseil de Paris[51] nomme officiellement le jardin de l'Hôtel de Ville, l'un des plus prestigieux de la capitale, « jardin des Combattants-de-la-Nueve ».

Une cérémonie est prévue en présence du roi et de la reine d'Espagne Felipe VI et Letizia ainsi que de la maire de Paris Anne Hidalgo[52]. Néanmoins, le crash du vol 9525 Germanwings, où 51 Espagnols trouvent la mort, écourte la visite du couple royal ; la cérémonie d'inauguration est alors reportée au [53].

Chaque , une cérémonie officielle est organisée dans le jardin à l'occasion des célébrations de la Libération de Paris.

Fin 2016, la maire de Madrid Manuela Carmena nomme un jardin municipal, initialement sans nom, Jardin des combattants de La Nueve[54]. Il a été inauguré en par la maire de Madrid et la Maire de Paris, Manuela Carmena et Anne Hidalgo.

Le , la Ville de Paris dévoile officiellement la plaque commémorative en hommage au combattant de la Nueve Manuel Lozano (de son vrai nom Manuel Pinto Queiroz Ruiz[55]), le jour de la proclamation de la République et de l'anniversaire de la naissance de ce militant de la CNT. La cérémonie a lieu dans le 19ème arrondissement au 43 rue des Bois.

Le 33, rue des Vignoles, siège parisien de la CNT et lieu symbolique de mémoire des combattants de la Nueve, fait désormais partie du patrimoine sauvegardé de la capitale.

En 2017, une place est inaugurée à Madrid en l'honneur des soldats de la Nueve.

Le 18 mai 2019, la ville de Choisy-le-Roi dévoile une plaque commémorative en mémoire de Martin Bernal Lavilla et José Cortes au 38 rue Émile-Zola.

Le samedi , une fresque est réalisée sur un mur du 13e arrondissement[56] et le soir, Anne Hidalgo commémore le rôle de La Nueve dans les jardins de l'Hôtel de Ville[57].

Le 31 mars 2020, Rafael Gomez Nieto, dernier membre vivant du régiment, meurt à Strasbourg du COVID-19[58].

Voir aussi

Sources

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « La Nueve » (voir la liste des auteurs).
  • Les détails relatifs au matériel de la Nueve ont été publiés originellement le dans le blog (es) El Rincón del Blindado[59] avant d'être reproduits dans Wikipédia en espagnol.

Bibliographie

  • Raymond Dronne, La Libération de Paris, Presses de la Cité, Paris, 1970.
  • Raymond Dronne, Carnets de route d'un croisé de la France libre, France-Empire, 1984.
  • Evelyn Mesquida, La Nueve,  : ces Républicains espagnols qui ont libéré Paris - Traduit et adapté en français par Serge Utgé-Royo, Le Cherche Midi, 2011 (ISBN 2749120462).
  • Paco Roca (trad. de l'espagnol par Jean-Michel Boschet, préf. Anne Hidalgo, postface Robert S. Coale), La Nueve : Les Républicains espagnols qui ont libéré Paris Los surcos del azar »], Paris, Delcourt, coll. « Mirages », , 320 p. (ISBN 978-2-7560-5025-6, présentation en ligne)
  • Cyril Garcia, Amado Granell, libérateur de Paris, préface de Michel Goya, L'Harmattan, 2016.

Discographie

  • Serge Utgé-Royo
    • Un nuage espagnol, L'espoir têtu, Éditions Noirs coquelicots, 2012, écouter en ligne ;
    • (es) Una nube hispana, Memorias ibéricas, Éditions Noirs coquelicots, 2014.

Articles

  • Diego Gaspar Celaya, Portrait d’oubliés. L’engagement des Espagnols dans les Forces françaises libres, 1940-1945, Revue historique des armées, n°265, 2011, texte intégral.
  • José Jornet, Il était une fois la République espagnole... Un projet d’hommage officiel développé par la Région Midi-Pyrénées, Les Cahiers de Framespa, Patrimoine et immigration, 2007, texte intégral.
  • Isabelle Le Gonidec, La Nueve : ces Espagnols qui ont libéré Paris en 1944, RFI, , texte intégral.
  • Françoise Cariès, Ces Espagnols ont libéré Paris, La Dépêche, , texte intégral.
  • Agnès Pavlowsky, Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris, Le Monde libertaire, n°1642, 15-, texte intégral.
  • Denis Fernandez Recatala, Ces Espagnols qui ont libéré Paris, Le Monde diplomatique, .
  • Frank Mintz, Tourisme hispano-monarchiste et perversion de l’antifascisme, Fondation Pierre Besnard, , écouter en ligne.
  • Alain Chasseraud, Les Républicains espagnols de La Nueve, revue Phaéton, 2018, p181.

Documentaires

Article connexe

Liens externes

Notes et références

  1. Francis Lapeyre, Evelyn Mesquida présente son livre à la librairie espagnole de Paris, 10 décembre 2008, voir en ligne.
  2. Raymond Dronne, Carnets de route d'un croisé de la France libre, France-Empire, 1984, page 251.
  3. Evelyn Mesquida, La Nueve, 24 août 1944 : ces Républicains espagnols qui ont libéré Paris, Le Cherche Midi, 2011.
  4. Alberto Marquardt, La Nueve ou les oubliés de la victoire, Point du jour, France Télévisions, ECPAD, 52 minutes, 2009, voir en ligne.
  5. La Neuvième
  6. Diego Gaspar Celaya, Portrait d’oubliés. L’engagement des Espagnols dans les Forces françaises libres, 1940-1945, Revue historique des armées, n°265, 2011, texte intégral.
  7. José Jornet, Il était une fois la République espagnole... Un projet d’hommage officiel développé par la Région Midi-Pyrénées, Patrimoine et immigration, 2007, texte intégral.
  8. Allocution du Général Roquejeoffre quant au rôle des Espagnols du Régiment de marche du Tchad
  9. Raymond Dronne, Carnets de route d'un croisé de la France libre
  10. Jean-François Muracciole, La Libération de Paris : 19-26 août 1944, Paris : Tallandier, 2013. Collection « L'histoire en batailles » (ISSN 2112-9207). (ISBN 978-2-84734-741-8), p. 214 et suivantes.
  11. Mesquida, op. cit., p. 240
  12. Détail des hommes de la Nueve, selon son capitaine Raymond Dronne
  13. Mesquida, op. cit., p. 131
  14. Mesquida, op. cit., p. 241
  15. Mesquida, op. cit., p. 253
  16. Mesquida, op. cit., p. 120
  17. Mesquida, op. cit., p. 252
  18. Mesquida, op. cit., p. 279
  19. Alberto Marquard, La Nueve ou les oubliés de la victoire, à partir de la 39e minute
  20. Mesquida, op. cit., p. 124
  21. Mesquida, op. cit., p. 119
  22. Mesquida, op. cit., p. 151
  23. Denis Fernandez Recatala, « Ces Espagnols qui ont libéré Paris », Le Monde diplomatique, août 2004.
  24. Mesquida, op. cit., p. 153
  25. Mesquida, op. cit., p. 159
  26. Jean-Paul Cointet, « Gaël Eismann, Hôtel Majestic. Ordre et sécurité en France occupée (1940-1944) », http://www.histoire-politique.fr, 25 janvier 2012.
  27. Mesquida, op. cit., p. 164
  28. Mesquida, op. cit., p. 166, 221 et 246
  29. Mesquida, op. cit., p. 167
  30. Mesquida, op. cit., p. 168
  31. « Le Régiment de Marche du Tchad prend garnison à Colmar », FNCV Infos et Actualités des Combattants Volontaires, 6 septembre 2010.
  32. Mesquida, op. cit., p. 170
  33. Mesquida, op. cit., p. 171
  34. Mesquida, op. cit., p. 22
  35. Mesquida, op. cit., p. 127 et précédentes
  36. « La mort de Rafael Gomez Nieto, dernier soldat de la compagnie « Nueve » de la 2e DB », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  37. « Madrid conmemora a La Nueve, la compañía olvidada de la II Guerra Mundial », sur www.publico.es (consulté le )
  38. « Conseil de Paris »
  39. Patrick Pépin, Histoires intimes de la guerre d'Espagne : 1936-2006, la mémoire des vaincus, Nouveau Monde - France Culture, (lire en ligne).
  40. Michel Lefebvre, « Les rouges espagnols à Paris », Le Monde, 26 août 2011.
  41. Site de l'ambassade de France à Madrid, « Paris honore ses héros Espagnols », 24 février 2010.
  42. « La Ville de Paris rend hommage aux survivants de la Nueve », Armées.com, février 2010.
  43. Luis Miguel Úbeda, « Francia rinde homenaje a los tres últimos supervivientes españoles de La Nueve », RTVE, 24 février 2010.
  44. « Le survivant de la "Nueve" enfin décoré », sur www.dna.fr (consulté le )
  45. Alternative libertaire, « Commémoration de la Libération de Paris : Hollande fait arrêter les libertaires », Jura libertaire, publié le 25 août 2012, consulté le 29 août 2012
  46. Floréal, Pas de libertaires pour célébrer les libertaires !, 27 août 2012, texte intégral.
  47. http://www.24-aout-1944.org/
  48. Août 1944 : Quand des anarchistes espagnols libéraient Paris, Alternative libertaire, 23 juillet 2014, texte intégral.
  49.  La Nueve, marche commémorative dans les rues de Paris »], 70e anniversaire de la libération de la France et de la victoire sur le nazisme, consulté le 7 septembre 2014.
  50. Rafael Gomez Nieto, de la guerre civile espagnole à la libération de Paris L'Humanité, 2 septembre 2014
  51. « Conseil de Paris »
  52. « Felipe VI et Letizia vont rendre hommage aux libérateurs espagnols de Paris », leparisien.fr, 20 mars 2015.
  53. Annette Lévy-Willard, « Annette sur le net - Vive les Républicains, Vive le Roi ! - Libération.fr », sur annette.blogs.liberation.fr (consulté le )
  54. (es) « Madrid dedicará un jardín al batallón ‘La Nueve’, que liberó París del nazismo », sur ccaa.elpais.com,
  55. « Conseil de Paris »
  56. « Histoire : les Espagnols de la Nueve, grands oubliés de la libération de Paris », Fresque réalisée par Juan Chica-Ventura au 20 rue Esquirol Paris 13ème, sur Franceinfo, (consulté le )
  57. « Libération : Paris rend hommage aux soldats espagnols ce samedi soir », sur RTL.fr, (consulté le )
  58. « Décès. Rafael Gomez Nieto, de la guerre civile espagnole à la libération de Paris », sur L'Humanité, (consulté le )
  59. (es) « La division blindada Leclerc »
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