Collégiale Saint-André de Chartres
L'ancienne collégiale Saint-André date du XIIe siècle.
Type |
Église, collégiale () |
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Fondation |
XIIe siècle |
Dédicataire | |
Propriétaire | |
Usage |
Exposition artistique (depuis ) |
Patrimonialité |
Classé MH () |
Adresse |
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Coordonnées |
48° 27′ 01″ N, 1° 29′ 24″ E |
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Elle se situe à Chartres dans le département français d'Eure-et-Loir et a été classée monument historique sur la liste de 1840[1].
Histoire
Ancien Régime
L'église primitive aurait été construite, selon la tradition par saint Aignan, à l'emplacement d'un amphithéâtre gallo-romain dont on retrouve des vestiges dans les murs de l'une des cryptes[2]. Un second édifice datant du Xe siècle fut détruit par un incendie en 1134, ne laissant que les cryptes.
Reconstruite, l'église Saint-André est terminée dans la seconde moitié du XIIe siècle. Au début du siècle suivant, une arche est lancée au-dessus de l'Eure afin de supporter le chœur de l'édifice. Celui-ci sera reconstruit au XVIe siècle par Jehan de Beauce. Au XVIIe siècle, une seconde arche est édifiée dans le prolongement de la première, enjambant la rue du Massacre pour supporter la chapelle de la Vierge, créant ainsi un très bel ensemble, qui comprend également un cloître canonial, un hôtel-Dieu et des cimetières[1].
- La collégiale au XVIIe siècle.
- Façade est, bordée par l'Eure.
- Les vestiges des arcs-boutants.
Période contemporaine
La Révolution ferme l'église Saint-André au culte en 1791. Sa flèche octogonale est démolie ; le tableau du maître-autel représentant le martyre de saint André par Sébastien Bourdon est affecté par le gouvernement consulaire en 1803 au musée des Augustins de Toulouse. Elle devient un magasin à fourrage jusqu'en 1861.
En 1805, la chapelle de la Vierge installée sur la seconde arche s'écroule, obligeant, pour des raisons de sécurité, à démolir le chœur en 1827. En 1905, l'édifice abrite un atelier de menuiserie. En 1861, le bâtiment est gravement endommagé par un premier incendie, puis par un second en 1944.
- Le Martyre de Saint André.
- 1905 : atelier de menuiserie.
- Lieu de stockage de récoltes.
Aujourd'hui
Grâce à une restauration commencée en 2003, la collégiale et ses cryptes trouvent leur nouvelle vocation, celle d'un lieu d'activités culturelles et artistiques dans un cadre de qualité. C'est autour de l'église Saint-André, dans ce quartier peuplé et laborieux, que naît et se développe, au Moyen Âge, la foire Saint-André. Celle-ci existe encore aujourd'hui, même si son lieu d'implantation est différent[3].
- Façade sud, vue depuis la rive droite de l'Eure. Sur la gauche, la fontaine Saint-André.
- Façade ouest romane.
- Fontaine Saint-André, sous la collégiale Saint-André.
- Nef et portail ouest.
- Chapelle Renaissance du bas-côté nord.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :
- Chartres - La collégiale Saint-André
- Collégiale Saint André - artistescontemporains.org
- Collégiale Saint-André de Chartres (Chartres, XIIe siècle-XIIIe siècle) | Structurae
- La collégiale Saint-André (nouveauté 2021) - Chartres en Lumières - Illuminations à Chartres
Références
- « Collégiale Saint-André », notice no PA00096997, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Laurence Franceschina, « Sous la collégiale Saint-André de Chartres, les vestiges d’un amphithéâtre gallo-romain », sur https://www.lechorepublicain.fr,
- « La collégiale Saint-André », sur www.ville-chartres.fr (consulté le ).
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