Collégiale Saint-Quiriace de Provins
La collégiale Saint-Quiriace de Provins est une église du XIIe siècle faisant partie du patrimoine historique de la ville de Provins (France).
Collégiale Saint-Quiriace | |||
Vue depuis la tour César | |||
Présentation | |||
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Culte | Catholicisme | ||
Dédicataire | Saint Quiriace | ||
Type | Collégiale | ||
Début de la construction | XIIe siècle | ||
Style dominant | Architecture gothique | ||
Protection | Classé MH (1840)[1] | ||
Site web | Pôle catholique de Provins | ||
Géographie | |||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Département | Seine-et-Marne | ||
Ville | Provins | ||
Coordonnées | 48° 33′ 39″ nord, 3° 17′ 30″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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Elle est dédiée à saint Quiriace ou Cyriaque de Jérusalem, intimement lié aux évènements de l'Invention de la Vraie Croix par sainte Hélène.
Elle présente la particularité de ne jamais avoir été achevée, la réalisation de l’église dans les proportions données au départ étant trop coûteuse. Elle est située non loin de la tour César.
Une construction monumentale avortée
Une première collégiale avait été fondée par le comte Eudes II de Blois entre les années 1022 et 1032. La première référence faite à la collégiale est le texte le privilège de Richer écrit en 1062.
Un siècle plus tard, la collégiale est devenue trop petite pour accueillir la communauté de chanoines présents. Le comte de Champagne Henri le libéral décide de faire reconstruire la collégiale sur des bases plus grandes afin de pouvoir réunir en son chœur une centaine d’ecclésiastiques vers les années 1160.
La mort d’Henri en 1181 laisse la collégiale inachevée, le chœur est toutefois abrité, ce qui permet aux offices de s’y dérouler. La nef est prévue pour avoir une longueur de huit travées, mais seulement deux seront finalement construites. Les difficultés financières du royaume sous Philippe le Bel feront que la construction restera dans cet état. Au XVIe siècle, on se résoudra à clore définitivement la nef par une façade percée de deux ouvertures.
La croix érigée à l’autre extrémité du parvis de la collégiale indique l’endroit où aurait dû se situer l’entrée de l’édifice si les dimensions d’origine avaient été respectées.
Les travaux ultérieurs
En 1625, la stabilité de la nef est compromise par les ouvertures pratiquées sur la façade. Elles seront murées et resteront dans cet état jusqu’à nos jours laissant un air d’inachevé à cette collégiale.
Le bâtiment connaîtra un incendie de sa partie haute en 1662. Le haut de la nef est restauré dans les deux années qui suivent. La croisée d’ogives sera remplacée par une coupole à tambour sur pendentif. Cette coupole sera restaurée successivement en 1773, 1836 et plus récemment, dans les années 1950 pour réparer les dégâts dus à la Seconde Guerre mondiale.
Saint-Quiriace fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[1].
Autres photos
- Vue extérieure depuis la tour César
- Vue extérieure depuis le parvis
- Chevet, bras sud du transept
- Chevet, bras nord du transept
- Nef et chœur de la collégiale
- Chaire et ancienne grille de chœur
- Vitrail du Christ en gloire
- Martyre de saint Quiriace, détail d'un vitrail de la collégiale
Œuvres Artistique et cinéma
Le collégiale saint Quiriace de Provins, en décors d’arrière plan, a fait l'objet d'un tournage pour la série Draculi & Gandolfi de Guillaume Sanjorge[2].
Notes et références
- Notice no PA00087203, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Archive : Le Studio Phocéen en tournage en Île-de-France », sur Studio Phocéen (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Amédée Aufauvre et Charles Fichot, Les monuments de Seine-et-Marne : description historique et archéologique et reproduction des édifices religieux, militaires et civils du département : Saint Quiriace : église collégiale et royale, Paris, , 407 p. (lire en ligne), p. 106-113
- Alexandra Gajewski, « Le transept et la nef de la collégiale Saint-Quiriace de Provins », Bulletin monumental, vol. 164, no 3, , p. 261-270 (ISSN 2275-5039, DOI https://doi.org/10.3406/bulmo.2006.1891)
- Arnaud Timbert, « Le déambulatoire de la collégiale Saint-Quiriace de Provins », Bulletin monumental, vol. 162, no 3, , p. 163-173 (ISSN 2275-5039, DOI https://doi.org/10.3406/bulmo.2004.1520)
- Arnaud Timbert, « Le chevet de la collégiale Saint-Quiriace de Provins : l'œuvre d'Henri Ier Le Libéral », Bulletin monumental, vol. 164, no 3, , p. 243-260 (ISSN 2275-5039, DOI https://doi.org/10.3406/bulmo.2006.1890)
- Anne Vuillemard, « Les polychromies architecturales de la collégiale Saint-Quiriace de Provins », Bulletin monumental, vol. 164, no 3, , p. 271-280 (ISSN 2275-5039, DOI https://doi.org/10.3406/bulmo.2006.1892)
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Histoire de la collégiale Saint-Quiriace de Provins sous les comtes de Champagne de la maison de Blois (1019-1284) - Persée
- Collégiale Saint-Quiriace de Provins - Vitraux de La légende de saint Quiriace
- Le transept et la nef de la collégiale Saint-Quiriace de Provins - Persée
- (fr) « Liste du mobilier », base Palissy, ministère français de la Culture
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