Provins

Provins (prononcé [pʁɔ.ˈvɛ̃]) est une commune française située à soixante-dix-sept kilomètres au sud-est de Paris, sous-préfecture du département de Seine-et-Marne dans la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu de l'arrondissement et du canton.

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Provins

Le centre historique de la ville basse.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
(Sous-préfecture)
Arrondissement Provins
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Provinois
(siège)
Maire
Mandat
Olivier Lavenka (LR)
2020-2026
Code postal 77160
Code commune 77379
Démographie
Gentilé Provinois
Population
municipale
12 132 hab. (2019 )
Densité 824 hab./km2
Population
agglomération
13 281 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 37″ nord, 3° 17′ 56″ est
Altitude Min. 86 m
Max. 168 m
Superficie 14,72 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Provins
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Provins
(bureau centralisateur)
Législatives 4e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Provins
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Provins
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Provins
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Provins
Liens
Site web mairie-provins.fr

    Ancienne capitale des comtes de Champagne, Provins est inscrite depuis le sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[1].

    Géographie

    Localisation

    La ville est située dans le sud-est du département de Seine-et-Marne, à environ 49,4 kilomètres à l’est de Melun[Carte 1]. La ville est également située à 90 kilomètres au sud-est de Paris par la route.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et de celle du Durteint.

    Hydrographie

    Le système hydrographique de la commune se compose de :

    • la rivière Voulzie, longue de 43,86 km[2], affluent de la Seine en rive droite ;
      • le Durteint (ou ru de Barcq), long de 17,09 km[3], et ;
      • le ruisseau des Auges, 4,68 km[4], affluents de la Voulzie ;
      • le canal 01 de la Commune de Provins, 2,86 km[5], et ;
      • le canal 01 des Eparmailles, 0,96 km[6], et ;
      • le canal 01 de la Commune de Sainte-Colombe, 5,01 km[7].

    Par ailleurs, son territoire est également traversé par

    Les canaux 02 et 04 de la Commune de Provins sont en attente de mise à jour de la nature.

    La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 20,07 km[10].

    Climat

    MoisJanv.Fév.MarsAvr.MaiJuinJuil.AoûtSept.Oct.Nov.Déc.Année
    Températures maximales moyennes (°C) 5,7 7,5 10,9 14,6 18,5 21,9 24,3 24,0 21,1 16,1 9,9 6,4 15,1
    Températures minimales moyennes (°C) 0,4 0,9 2,4 4,6 8,0 11,0 12,6 12,3 10,2 7,2 3,2 1,2 6,2
    Températures moyennes (°C) 3,0 4,2 6,7 9,6 13,3 16,4 18,5 18,2 15,6 11,7 6,6 3,8 10,6
    Ensoleillement (h) 55,6 87,5 129,4 172,8 201,4 218,8 239,1 221,1 172,3 125,8 75,2 50,6 1749,5
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 56,8 47,3 58,7 48,7 62,8 55,4 53,9 46,4 56,5 57,3 60,1 55,8 659,7

    On compte une moyenne de 18 jours de neige par an.

    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Melun[11], station météorologique de Melun-Villaroche (1961-1990)

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Provins est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Provins, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[18] et 13 111 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].

    Lieux-dits et écarts

    La commune compte 76 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[23].

    Occupation des sols

    En 2018[24], le territoire de la commune se répartit[Note 5] en 56,5 % de terres arables, 25,3 % de zones urbanisées, 9 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 4,5 % de forêts, 3,8 % de zones agricoles hétérogènes[Note 6] et 0,8 % de prairies[10].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 6 216 dont 32,4 % de maisons et 66,8 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 86,8 % étaient des résidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et 11,2 % des logements vacants.

    La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 30,7 % contre 66,7 % de locataires[25], dont 34,6 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et 2,7 % logés gratuitement.

    Toponymie

    Le vignoble de la rue de la Pie.

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Pagus Provinensis en 802[26] ; Castris Pruvinis[27] château de Profunda ») au IXe siècle ; Pruviniacum comitis Stephani celebre castellum en 1095[28] ; Provignum vers 1122[29] ; Provigniacum vers 1147[30] ; Castellum Pruvini vers 1172[31] ; Pruvignum en 1211[32] ; Pruvinum en 1214[32] ; Pruvinum en 1231[33] ; Provins en 1250[34] ; Prouvinz en 1263[35] ; Prouvins le Chastel au XIIIe siècle[36].

    D'après une légende[37], Provins tiendrait son nom des vignes de Probus « Probi vinum » : Probus, alors légat romain, se serait arrêté dans la cité vers 271, ce qu'aucune source ne confirme. Devenu empereur (276-282), il prit selon les historiens Aurelius Victor et Eutrope des mesures autorisant la culture de la vigne en Gaule, annulant de ce fait l'édit de Domitien promulgué près de deux siècles plus tôt[38],[39] (un « provin » est un rejeton d'un cep de vigne destiné au marcottage).

    En réalité, Probus est un nom de personne latin assez fréquent que l'on croit effectivement reconnaître dans la forme initiale du toponyme, mais dans ce cas suivi du suffixe à la fois gaulois et latin -inum[40]. Homonymie probable avec Provin (Nord).

    Remarque : le [b] intervocalique du latin est régulièrement passé à [v] en langue d'oïl, d'où latin probare > ancien français prover > prouver.

    Histoire

    Des traces d'occupation témoignent d'une présence humaine sur le site dès le paléolithique.

    Période romaine

    Durant l'époque gallo-romaine, Provins est associé à deux importants axes régionaux : la route de Soissons à Troyes vers le nord, et la route vers Sens en direction du sud-ouest[41]. La partie correspondant à l'actuelle "ville haute" aurait été transformée en place forte ( castrum) sous l’occupation romaine.

    Moyen Âge

    Les premières foires ont lieu devant l'église Saint-Ayoul.

    En l'an 485 et après sa victoire à Soissons, Clovis s'empare du castrum romain de Provins.

    Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses missi dominici. Autre preuve d'un rôle majeur : Provins frappe sa propre monnaie[42], « le denier provinois »[43].

    Provins est devenue à cette époque la troisième ville de l'ancien royaume des Francs, après Paris et Rouen[44]. Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était sous la protection des comtes de Champagne. C'est sûrement cette période qui laissa le plus de traces sur Provins[45].

    Le roi Philippe le Bel se rend plusieurs fois à Provins notamment en 1289 et 1298. Ces voyages sont ruineux pour les habitants, le roi faisant à plusieurs reprises des levées d’impôts considérables sur la ville qui ne font qu’accroître la désertion de Provins et mettent un terme à sa prospérité. En octobre 1307, les Templiers qui demeuraient à Provins furent arrêtés et emprisonnés au château de Melun[46].

    En 1359, Édouard, roi d'Angleterre, assiège sans succès Provins. Charles le Mauvais, roi de Navarre, s'empara deux fois de Provins, en 1361 puis en 1378. Le duc de Berry, frère de Charles V, vint faire le siège de cette ville et les Navarrois capitulèrent. En 1417, Philippe, duc de Bourgogne, occupa Provins militairement et s'en empara. La nuit du , les Anglais entrèrent dans la ville par la porte au Pain à l'aide d'échelles de corde. Nicolas Girème, commandeur de l'ordre de Malte, aidé de Denis de Chailly, bailli de Meaux, assiégèrent les Anglais qui furent momentanément chassés puis revinrent saccager la ville[47].

    Enfin la cité provinoise tint sa place dans l'histoire nationale quand, le , au milieu de sa cour et en présence de Jeanne d'Arc, Charles VII récemment couronné, assista à la messe en la collégiale Saint-Quiriace.

    D'après les lettres patentes de Louis XI[48], la ville conservait bien ses privilèges, notamment pour attirer les marchands étrangers. Le roi lui-même visita la ville de Provins les et , avant d'aller à Dijon.

    Henri IV assiège Provins en 1590 ; la ville avait pris le parti de la Ligue contre le roi et reçut une amende de 8 000 écus d'or au soleil. Un second siège fut mené pendant trois jours en 1592[47].

    En 1617, Louis XIII porte confirmation des trois foires de la ville de Provins ainsi que de leurs franchises et de leurs privilèges. La première, appelée la foire de May, précède le jour de l'Ascension durant quarante-six jours ; la seconde, la foire saint Ayoul, durant du au jour de la Toussaint ; et la troisième, la foire saint Martin, qui commence le jour de la saint André et dure jusqu'à la fin du mois de décembre[46].

    XIXe siècle

    Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la ville est occupée par les Allemands et souffre de nombreuses réquisitions. Le , avec les rumeurs de l'avancée des Prussiens, la panique s'empare de la population et le train de 13 h 30 est encombré de fuyards. Les Provinois cachent dans les souterrains de la ville de grandes quantités de provisions, linge, mobilier, etc.. À partir du , de nombreuses troupes sont de passage à Provins, notamment le où le prince Albrech, frère du Roi de Prusse, y loge une nuit[49].

    XXe siècle

    Durant la Première Guerre mondiale, les troupes allemandes furent arrêtées à ses portes par la 5e armée française, qui contre-attaqua à partir du .

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La rue Couverte et ses anciennes maisons à colombages.

    La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Provins du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Pour l'élection des députés, elle dépend depuis 1958 de la quatrième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle était le chef-lieu du canton de Provins[50]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Provins devient le bureau centralisateur de ce canton, passé de 15 à 82 communes.

    Intercommunalité

    Provins est le siège de la communauté de communes du Provinois, créée le .

    Tendances politiques et résultats

    Conseil municipal de Provins (mandature 2020-2026).
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Aimons Provins » LR Olivier Lavenka 28 Majorité
    « Provins ensemble » DVC Jean-Philippe Delvaux 5 Opposition

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Seconde Guerre mondiale[51],[52]
    Période Identité Étiquette Qualité
    M. Labarre    
    1940 mai 1941 Fernand Augé Rad.  
    mai 1941 mai 1953 Lucien Osselin   Industriel
    Nommé conseiller départemental en 1943
    mai 1953 1963 Léon Henry DVD Opticien
    Conseiller général de Provins (1955 → 1967)
    1963 mars 1965 André Dujeu[53]   Professeur, syndicaliste
    mars 1965 mars 1997[54]
    (démission)
    Alain Peyrefitte UDR puis RPR Sénateur de Seine-et-Marne (1995 → 1999)
    Député de Seine-et-Marne (4e circ.) (1968 → 1973 puis 1982 → 1995)
    avril 1997[55] mars 2001 Robert Chevalier RPR  
    mars 2001 août 2002 Christian Jacob RPR puis UMP Exploitant agricole
    Député de Seine-et-Marne (4e circ.) (1995 → 2002)
    août 2002[56] avril 2006 Françoise Depret UMP  
    avril 2006[57] juillet 2017[58] Christian Jacob UMP-LR Exploitant agricole
    Député de Seine-et-Marne (4e circ.) (2007 → )
    Président de la CC du Provinois (2004 → 2017)
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député.
    juillet 2017[59] En cours
    (au 24 mai 2020)
    Olivier Lavenka LR Collaborateur parlementaire
    Conseiller départemental de Provins (2015 → )
    Président de la CC du Provinois (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[60]

    Jumelage et coopération

    Villes jumelées avec Provins
    VillePaysPériode
    BendorfAllemagne
    WaldenbuchAllemagne
    Xian de PingyaoChinedepuis

    Démographie

    Évolution démographique

    Ses habitants sont appelés les Provinois[61].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[62],[Note 8]

    En 2019, la commune comptait 12 132 habitants[Note 9], en augmentation de 1,61 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 6205 5035 4925 1045 6656 0076 9617 2297 256
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7 7647 5477 5967 2777 5937 7288 2408 3408 855
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 7948 6648 7267 9268 8459 0299 2269 3869 557
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10 31011 43212 34112 06511 60811 66711 87112 20611 859
    2019 - - - - - - - -
    12 132--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Répartition

    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 25,93 % 382,41
    Espace urbain non construit 6,85 % 101,08
    Espace rural 67,21 % 991,21
    Source : Iaurif[64]

    Équipements et services

    Transports urbains

    Provins est desservie par deux gares (Champbenoist - Poigny et Provins). Cette dernière étant sur la branche Paris - Provins de la ligne P du Transilien.

    Une fois par an, les journées vapeur[65] de l'Association de jeunes pour l'entretien et la conservation des trains d'autrefois (AJECTA) sont l'occasion de faire rouler des trains tractés par d'anciennes locomotives à vapeur entre la gare de Provins et la gare de Longueville (Musée vivant du chemin de fer).

    Le réseau de bus ProBus dessert la ville de Provins. Un réseau de transport à la demande B.A.LA.DE et un mini-train desservent également la commune.

    Il existe trois gares routières : celle située à côté de la gare de Provins, celle en centre-ville nommée elle aussi Gare routière et la station de bus de l'office de tourisme.

    Enseignement

    Dans la ville basse se trouvent les écoles maternelles Raymond Louis et des Coudoux (qui accueille aussi une section élémentaire) ainsi que les écoles élémentaires Désiré Laurent, et des Marais.

    Les établissements scolaires de la ville haute sont : l'école maternelle Ville Haute, le collège Lelorgne de Savigny, 'Institution Sainte Croix, et le Lycée Thibaut de Champagne.

    Les établissements scolaires du quartier de Champbenoist sont : deux écoles maternelles, celle du Terrier Rouge et celle de la Voulzie ; deux collèges, le collège Jules Verne et le collège Marie Curie ; enfin, le Lycée Les Pannevelles, qui est juste en face de l'hôpital. Ce lycée polyvalent (filières professionnelle, technologique et générale) est également lycée des métiers du bâtiment et des travaux publics. Entièrement reconstruit entre 2007 et 2011, le lycée s'étend sur 22 hectares.

    Un enseignement supérieur lié au secteur touristique est aussi présent grâce au CFA UTEC Provins[66], géré par la CCI du département de Seine-et-Marne. Ce CFA est lié à l'Université Marne-la-Vallée et certaines classes occupent des salles dans le Couvent des Cordelières.

    Sports

    Un tournoi international de rugby à XV est organisé annuellement : Les médi'ovales. Ce tournoi organisé par le club a déjà reçu la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud, la Russie, l'Angleterre, l'Irlande, l'Écosse, la Roumanie, l'Italie... en tout, 14 pays. Le club de Provins est fort de 270 membres et a déjà gagné deux titres de champion de France jeunes (en catégorie Juniors). Avec bientôt un nouveau Centre Aquatique, Provins Natation est en pleine expansion. En été 2011, un de ses nageurs a même remporté la Coupe de France d'eau libre (natation en milieu naturel) en catégorie de jeune[réf. nécessaire]. Avec 250 licenciés, cette association s'annonce comme une des plus grosses de la ville dans les années à venir[réf. nécessaire].

    Santé

    La ville possède un hôpital, le centre hospitalier Léon Binet, sur les hauteurs en face de la vieille ville. Il fut créé en 1974 et employait environ un millier de personnes.

    De plus, une clinique, la clinique Saint-Brice, se trouve sur la commune limitrophe du même nom.

    Marché

    Marché couvert sous la halle du Minage.
    • Marché couvert sous la halle du Minage, le mercredi matin.
    • Sous la halle du Minage, sur la place Saint Ayoul et dans les rues adjacentes, tous les samedis matin.

    Une halle du minage existe depuis le XIIe siècle à Provins. Elle appartenait alors au prieuré de Saint-Ayoul[67], et tire son nom du « droit de minage » perçu pour le mesurage des grains et autres marchandises vendus sur les foires et les marchés. Reconstruit en 1810, ce bâtiment servait de gymnase puis de salle des fêtes depuis une cinquantaine d'années. La halle du Minage est redevenue un lieu de commerce et de marché en 2008, après un an de travaux qui n'ont conservé que les quatre murs et la charpente. Le dallage a été refait, une grande verrière a été ajoutée[68].

    Médias

    Littérature

    Le roman d'Honoré de Balzac : Pierrette, 1840 se déroule entièrement à Provins.

    Le roman de Viviane Moore, Vert de gris, se situe également dans Provins au temps des foires sous Henri le libéral.

    Victor Hugo écrit à propos de Provins en 1835 : « Il y a quatre églises, une porte de ville fort belle, un donjon avec quatre tourelles en contreforts, et une enceinte de murailles et de tours ruinées, le tout répandu de la façon la plus charmante sur deux collines baignées jusqu’à mi-côte dans les arbres ».

    Umberto Eco décrit les souterrains de Provins ainsi que la Grange-aux-Dîmes dans son roman Le Pendule de Foucault.

    L'intrigue du livre d'Hervé Picart intitulé L'orgue de quinte se déroule à Provins[69].

    Le chanteur Dominique A, natif de la ville — et qui lui avait déjà consacré la chanson Rue des Marais en 2006 — écrit l'ouvrage autobiographie Y revenir à propos de Provins ; publié aux éditions Stock en 2012.

    Cinéma et télévision

    La ville sert régulièrement de lieu de tournage, allant des épisodes de série comme Highlander ou Sydney Fox, l'aventurière à des tournages de films comme Au revoir les enfants de Louis Malle. Quelques passages de l'émission L'amour est dans le pré y ont aussi été tournés.

    La cité médiévale a également servi de cadre à l'émission Des Racines et des Ailes, magazine sur l'âge d'or de l'Europe médiévale, présenté par Louis Laforge, et diffusé sur France 3 le 10 septembre 2008 en première partie de soirée[70].

    Provins a aussi accueilli le jeu télévisé Intervilles lors de la saison 1996, en s'opposant à la ville de Montereau.

    La ville haute de Provins, en décors d'arrière-plan, a fait l'objet d'un tournage le 29 juin 2019 pour la série Draculi & Gandolfi de Guillaume Sanjorge[71].

    Économie

    Borne marquant un circuit touristique dans la ville.

    Provins est la capitale de la confiserie à la rose, dont les principales spécialités sont la confiture de pétales de rose, le miel à la rose de Provins, les bonbons à la rose ou encore le sirop de rose. La rose de Provins aurait été rapportée des croisades par Thibaut de Champagne. Les roseraies sont encore en activité ; le rosier de Provins, petit buisson rustique et beaucoup plus proche des variétés sauvages que les productions plus récentes, ne se trouve quasiment plus que chez ces producteurs, son aspect peu spectaculaire nuisant à sa diffusion.

    Les roses de Provins pouvaient être un des multiples constituants de la thériaque et naturellement des conserves de roses de Provins, inclus dans la pharmacopée maritime occidentale au XVIIIe siècle[72].

    La ville est aussi une destination touristique ; elle a ainsi accueilli 221 000 visiteurs en 2008, soit 9 % de plus qu'en 2007[73].

    Culture locale et patrimoine

    Provins, ville de foire médiévale *
    Pays France
    Type Naturel
    Critères (ii) (iv)
    Superficie 108 ha
    Numéro
    d’identification
    873
    Année d’inscription 2001 (25e session)
    * Descriptif officiel UNESCO
    ** Classification UNESCO

    Patrimoine civil

    Remparts de Provins.

    La ville est inscrite au patrimoine mondial de l'Humanité depuis 2001.

    Provins est célèbre pour ses fortifications médiévales entourant la ville. L'enceinte de la ville haute, longue de 1 200 mètres et comportant 22 tours aux géométries variées, fut construite de 1226 à 1314. Elle reste aujourd'hui la partie la mieux préservée, grâce notamment à plusieurs phases récentes de restauration, et participe grandement à l'attrait touristique de la ville. Concernant la partie en ville basse, elle a subi les assauts du temps mais reste visible à certains endroits, sur le long de la fausse rivière.

    La Tour César et la collégiale Saint-Quiriace.
    • Tour César XIIe siècle : seul donjon octogonal à base carrée ; elle est édifiée sur une motte artificielle.
    • Les souterrains : le sous-sol de la vieille ville est truffé de souterrains médiévaux que l'on peut visiter, et qui constituent un point d'articulation du développement du roman d'Umberto Eco, Le Pendule de Foucault, avec l'autre curiosité touristique qu'est la grange aux dîmes. À l'origine, il s’agissait de carrières dont les matériaux servaient dans la confection de la laine (la cité de Provins, au Moyen Âge, était une importante cité drapière). De ces carrières on extrayait une terre glaise, nommée « terre à foulon », qui permettait de dégraisser la laine : la terre à foulon servait un peu comme du savon. Pour bien en imprégner le drap, il fallait le fouler aux pieds : d’où le nom donné à cette glaise. La terre a également été utilisée pour combler les marais qui se trouvaient à l'emplacement de la ville basse actuelle. Les souterrains ont ensuite servi d'entrepôts pour les marchands, durant les foires du Moyen Âge. Aux XVIIIe et XIXe siècles, certaines parties des souterrains auraient servi de lieux clandestins de réunion pour la loge franc-maçonne de Provins, ou pour des groupes divers (hérétiques ou contre la royauté) pendant la période répressive du Second Empire. Des traces de cette utilisation se voient sur les murs des souterrains, sous forme de graffitis datés ou de dessins ésotériques.
    • La grange aux dîmes est une maison de marchand du XIIe siècle. Lors des grandes foires, elle servait de lieu de stockage. Elle est aujourd'hui transformée en musée, et différentes scènes recréent la vie quotidienne au Moyen Âge, à travers différents métiers (marchand, tailleur de pierre, etc.).
    • Maison romane : sûrement la plus ancienne maison de Provins (Xe ou XIe siècle), elle abrite le musée du Provinois.
    • Tour Notre-Dame-du-Val, rue Vieille Notre-Dame (1544).
    • Hostellerie de la Croix d'Or : la plus vieille hostellerie de France (actuellement un restaurant). La façade est restée inchangée depuis sa construction (de 1264 à 1270).
    • Hôtel du Vauluisant (XIIIe siècle).
    • Les Vieux bains, aujourd'hui appelés La Demeure des Vieux bains, sont le plus ancien lieu de bains de Provins (XIIIe siècle). En 1256, l'endroit ne comprend quasiment que des vieilles pierres ; en 1309, c'est Louis le Hutin qui y fait procéder à de nombreux aménagements : pavement des bains avec des pierres de Paris, installations de fournels, de chaudières et d'étuves… L'endroit devient un lieu important de Provins, où nombreux se retrouvent pour jouir des valeurs curatives qui lui sont attribuées ; il connaît son apogée en 1311. Vers la fin du XVe siècle toutefois, les médecins se mettent à répandre l'idée que les bains sont malfaisants pour le corps : c'est la fin du mythe de la fontaine de Jouvence. Aujourd'hui, Les Vieux Bains, après leur rénovation en 2004, se nomment La Demeure des Vieux-Bains, et sont devenus un lieu d'accueil et de luxe (chambres d'hôtes 4 épis, séminaires, mariages, etc.).
    • Le Caveau du Saint-Esprit est un ancien hôpital créé par le comte Henri-le-libéral à la fin du XIIe siècle.
    • La chapelle comtale de Provins.

    Patrimoine religieux

    Collégiale Saint-Quiriace.
    Autre façace de la collégiale Saint-Quiriace.

    Patrimoine environnemental

    La roseraie de Provins présente trois hectares réhabilité depuis 2008 au pied de la ville haute. Une exposition de vieux outils du bâtiment et de l'art populaire y est également présentée. Une librairie propose des ouvrages sur le compagnonnage et sur les métiers et les outils. La rose est associée à l'histoire de Provins depuis le Moyen Âge, lorsque Thibaud IV de Champagne, revenant de croisade, aurait, selon la tradition, rapporté une variété de Rosa gallica à Provins au milieu du XIIIe siècle. Rosa gallica, le rosier de France, est aussi appelé « rosier de Provins ».

    Culture

    De nombreux spectacles sur la thématique médiévale ont lieu toute l'année à Provins :

    • les aigles des remparts : spectacle de fauconnerie équestre[74] ;
    • la légende des chevaliers : spectacle de chevalerie dans les fossés des remparts[75] ;
    • les médiévales : fête médiévale, animation de rue, artisans, défilé[76] ;
    • le son et lumière : spectacle historique de nuit qui évoque les heures de joies et de peine au Moyen Âge, spectacle conçu, produit et réalisé par des bénévoles.

    La fête de la moisson[77],[78](succédant à la fête médiévale qui se déroulait en juin) témoigne de la richesse culturelle du pays provinois. Elle est célébrée le dernier dimanche d'août, et marquait anciennement la fin de la moisson du blé, production importante du pays de la Brie champenoise - même si aujourd'hui le maïs, la betterave et le colza lui disputent la vedette. Les chars de la fête de la moisson sont toujours décorés de blé, évoquant la récolte ; par ailleurs, on se sert souvent d'un tarare pour projeter du son sur les passants.

    La traditionnelle fête de la niflette se déroule chaque année le 11 novembre dans le centre-ville[79], et met à l'honneur cette spécialité pâtissière originaire de Provins. La niflette se compose d'une pâte feuilletée et de crème pâtissière subtilement aromatisée à la fleur d'oranger. Au Moyen Âge, elle était distribuée aux orphelins à la sortie des cimetières, à l'époque de la Toussaint. Le mot trouve son origine dans l'injonction latine " Ne flete ! " signifiant " ne pleure pas ! "[79].

    Depuis 2007, le prix Provins-Moyen Âge récompense chaque année un livre portant sur l'histoire du Moyen Âge[80].

    Le tournoi de chevalets est organisé le deuxième dimanche de septembre et réservée aux artistes amateurs, cette journée récompense les plus belles œuvres de peinture et d'arts plastique (dessin, fusain, collage, pastel, aquarelle, etc.) exécutées sur place et dans un temps imparti[81].

    Gastronomie

    Brie de Provins.

    Le Provinois a une tradition fromagère ancienne, renouvelée depuis peu. En 1979, le Brie de Provins est créé[82] et la marque du même nom est déposée[83]. En 2010, à l’occasion de son retour à une fabrication traditionnelle, le Brie de Provins est présenté au Salon du Fromage et des produits laitiers à Paris[84].

    Provins est aussi connue pour ses niflettes, un petit gâteau feuilleté garni de crème pâtissière. Les niflettes sont dégustées lors du 11 novembre et aussi durant la fête Médiévale et certaines autres fêtes de la ville.

    Ville française de la rose, Provins est aussi historiquement connue pour ses confiseries à la rose, en particulier la confiture de pétales de rose, le miel à la rose de Provins ou les bonbons à la rose.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Armoiries de Provins, au portail de l'hôtel-Dieu, côté rue Christophe-Opoix.

    Les armes de Provins se blasonnent d'azur à la Grosse Tour couverte d'argent, sommée d'une fleur de lys d'or, ajourée et maçonnée de sable, la porte aussi d'argent enfermant un lion de sable[88].

    Le blason représente la Tour César. La fleur de lys au sommet symbolise le rattachement au domaine royal à partir de 1284.


    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Nature en attente de mise à jour.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
    6. Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
    7. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Localisation de Provins » sur Géoportail (consulté le 20 octobre 2019)..

    Références

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    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Commune de Provins (F23-3802) ».
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 des Eparmailles (F2307002) ».
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Commune de Sainte-Colombe (F23-3902) ».
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal des Ormes (Conduite de Realimentation de la Seine à la Voulzie) (F2--3702) » (consulté le ),
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    30. Bourquelot, I, p. 108.
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    32. Arch. hosp. Provins, H.-D. 4
    33. Cartulaire des Templiers de Provins, n° 45.
    34. Rôles des fiefs, 1355.
    35. Cartulaire des Templiers de Provins, n° 146.
    36. Histor. France, XXIII, 87.
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    38. Suétone indique que l'édit de Domitien ne fut pas appliqué (Vie des douze Césars, Domitien, VII).
    39. Sur les possibles motivations des mesures de Probus, voir Jean-Pierre Brun, Fanette Laubenheimer, « Conclusion », in: Gallia, Tome 58, 2001 « La viticulture en Gaule », en particulier p. 216-217.
    40. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 548b
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Félix Bourquelot, Histoire de Provins, Provins, Lebeau, (BNF 36396656, lire en ligne)
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    • Victor Carrière, Histoire et Cartulaire des Templiers de Provins, avec une introduction sur les débuts du Temple en France, Marseille, Laffitte, (1re éd. 1919), 237 p., 23 cm (BNF 36270585)
    • Emile Lefèvre, Les rues de Provins, Bruxelles, Editions culture de civilisation, (1re éd. 1868), 224 p., 22 cm (BNF 34945580)
    • Jean Mesqui, Provins : La fortification d'une ville au Moyen Âge, Paris, Arts et métiers graphiques, coll. « Bibliothèque de la Société française d'archéologie » (no 11), , 317 p., 30 cm (BNF 36598416)
    • Michel Veissière (dir.) et al., Histoire de Provins et sa région, Toulouse, Editions Privat, coll. « Pays et villes de France », , 319 p., 23 cm (ISBN 2-7089-8248-6)
    • Olivier Vatar, Provinois, Bassée et Montois, Etrepilly, Presses du village-C. de Bartillat, , 85 p., 20 × 24 cm (ISBN 2-84100-199-7)
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    • Michel Veissière, La collégiale Notre-Dame du Val de Provins au Moyen Âge (1193-1359), Provins, Société d'Histoire et d'Archéologie, coll. « Documents & travaux » (no 14), , 332 p., 24 cm (ISBN 2-9501234-6-5)
    • Christian Paris, Provins, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 127 p., 24 cm (ISBN 2-84910-342-X)
    • Véronique Terrasse (préf. Christian Jacob), Une commune du comté de Champagne et de Brie (1152-1355), Paris, L'Harmattan, coll. « Villes, histoire, culture, société : nouvelle série », , 330 p., 24 cm (ISBN 2-7475-7911-5, lire en ligne)
    • François Verdier, Saints de Provins et comtes de Champagnes : Essai sur l'imaginaire médiéval, Langres, éditions Dominique Guéniot, , 239 p., 24 cm (ISBN 978-2-87825-392-4)
    • Auguste Diot (préf. Henri Bourcelot), Le patois briard, dont plus particulièrement, le patois parlé dans la région de Provins : suivi de deux suppléments de 1930 et 1932, Marseille, Laffitte, (1re éd. 1930) (BNF 34633062)
    • François Verdier, Saint-Ayoul de Provins : Un prieuré au temps des foires de Champagne, Langres, éd. Dominique Guéniot, , 289 p., 24 cm (ISBN 978-2-87825-455-6)
    • Louis Rogeron, Récits provinois de la guerre de 1870-1871, Provins, Société d'Histoire et d'Archéologie de l'Arrondissement de Provins, , 494 p., 25 cm (ISBN 978-2-9535662-0-8)
    • Christophe Opoix, Histoire et description de Provins, Paris, Raynal, , 496 p. (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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