Coly-Saint-Amand

Coly-Saint-Amand est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été créée le sous le statut de commune nouvelle et regroupe les anciennes communes de Coly et Saint-Amand-de-Coly.

Pour les articles homonymes, voir Coly et Saint-Amand.

Coly-Saint-Amand
De haut en bas : le village de Coly ;
le village de Saint-Amand-de-Coly.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de l'Homme
Maire
Mandat
Vincent Geoffroid
2020-2026
Code postal 24120 (Coly)
24290 (Saint-Amand)
Code commune 24364
Démographie
Population
municipale
567 hab. (2019)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 48″ nord, 1° 14′ 51″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 284 m
Superficie 34,41 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Homme
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Coly-Saint-Amand
Géolocalisation sur la carte : France
Coly-Saint-Amand
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Coly-Saint-Amand
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Coly-Saint-Amand
Liens
Site web www.colysaintamand.fr

    Géographie

    Généralités

    La commune nouvelle regroupe les communes de Coly et Saint-Amand-de-Coly, qui deviennent des communes déléguées le [1]. Son chef-lieu se situe au bourg de Saint-Amand-de-Coly[2].

    Communes limitrophes

    Coly-Saint-Amand est limitrophe de huit autres communes.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Coly-Saint-Amand est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[3]. Elle est dans le causse de Terrasson qui concerne quelques communes, au sud de Terrasson-Lavilledieu, sur les coteaux en rive gauche de la Vézère.

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j2-3(Bz), date du Bajocien moyen au Bathonien inférieur, composée de calcaires micritiques et sublithographiques à oncolithes et de stromatolithes en alternance avec des niveaux de marnes noires en bancs réguliers. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 784 - Terrasson » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et sa notice associée[6].

    Carte géologique de Coly-Saint-Amand.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 105 mètres et 284 mètres[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 34,41 km2[11],[Note 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 941 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prats de Carlux », sur la commune de Prats-de-Carlux, mise en service en 1984[20] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[21],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 908,3 mm pour la période 1981-2010[22]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 25 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[24], à 12,7 °C pour 1981-2010[25], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Coly-Saint-Amand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[27],[28],[29]. La commune est en outre hors attraction des villes[30],[31].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre les bourgs de Coly et de Saint-Amand-de-Coly proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits détaillés sur cet article et celui-ci.

    Histoire

    Coly-Saint-Amand est une commune nouvelle créée le pour une prise d'effet au [2]. À cette date, les deux communes fondatrices deviennent communes déléguées.

    Politique et administration

    Liste des communes fondatrices
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Saint-Amand-de-Coly
    (siège)
    24364 CC de la Vallée de l'Homme 26,4 390 (2016) 15
    Coly 24127 CC du Terrassonnais en Périgord Noir Thenon Hautefort 8,01 215 (2016) 27

    Rattachements administratifs et électoraux

    Les deux communes initiales dépendent de l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda et de deux cantons différents Terrasson-Lavilledieu pour Coly et Vallée de l'Homme pour Saint-Amand-de-Coly. À la suite du décret du , la commune nouvelle est entièrement rattachée au canton de la Vallée de l'Homme[32].

    Intercommunalité

    Les deux communes initiales dépendent de deux intercommunalités différentes. Elles décident que la commue nouvelle adhère à la communauté de communes de la Vallée de l'Homme[2].

    Administration municipale

    Pendant une période courant jusqu'au prochain renouvellement des conseils municipaux (prévu en 2020), le conseil municipal de la nouvelle commune devrait être constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes[2] (11 pour Coly et 11 pour Saint-Amand-de-Coly, soit un total de 22) ; dans la réalité, il n'y aura que 20 conseillers[33]. Le maire de la nouvelle commune est élu début 2019. Les maires des anciennes communes deviennent maires délégués de celles-ci.

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux auraient dû être élus en 2020[34]. Cependant, s'agissant du premier renouvellement du conseil municipal d'une commune nouvelle, le nombre de conseillers élus est celui de la strate supérieure[35], soit dix-neuf[36].

    Liste des maires

    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2019
    (réélu en mai 2020[37])
    En cours Vincent Geoffroid[38]   Ancien maire de Saint-Amand-de-Coly (2016-2018)
    Enseignant

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Coly-Saint-Amand relève[39] :

    Population et société

    Démographie

    Au , le territoire correspondant à la commune de Coly-Saint-Amand dans son périmètre de 2019 était peuplé de 592 habitants[40].

    Économie

    Emploi

    En 2016, sur le territoire correspondant à Coly-Saint-Amand dans sa configuration de 2019[41], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentaient 270 personnes, soit 44,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs s'élevait à 39 et le taux de chômage de cette population active s'établissait à 14,6 %.

    Établissements

    Au , sur ce même territoire, la commune comptait 85 établissements[42], dont quarante au niveau des commerces, transports ou services, dix-sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatorze dans la construction, neuf dans l'industrie, et cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[43].

    Culture locale et patrimoine

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[17].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

    Références

    1. « Commune de Coly-Saint-Amand (24364) », sur le Code officiel géographique de l'Insee (consulté le ).
    2. « Arrêté portant création commune nouvelle de Coly-Saint-Amand » [PDF], sur Préfecture de la Dordogne, Recueil des actes administratifs de la Dordogne, (consulté le ), p. 37-41.
    3. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    4. « Carte géologique de Coly-Saint-Amand » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    5. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Coly-Saint-Amand », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    6. « Notice associée à la feuille no 784 - Terrasson de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Coly-Saint-Amand », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    17. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    18. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    19. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    20. « Station Météo-France Prats de Carlux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    21. « Orthodromie entre Coly-Saint-Amand et Prats-de-Carlux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    22. « Station Météo-France Prats de Carlux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    23. « Orthodromie entre Coly-Saint-Amand et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
    24. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    25. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    26. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    27. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    28. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    29. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    30. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    31. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    32. Décret no 2020-205 du 5 mars 2020 modifiant le décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne..
    33. Jean-Luc Kokel, « Les deux communes prêtes pour la fusion », Sud Ouest édition Périgueux, 12 novembre 2018, p. 25.
    34. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 19 septembre 2020.
    35. [PDF] La loi « Communes Nouvelles » expliquée aux élus Qu'est-ce qui change ?, août 2019, p. 3.
    36. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 novembre 2020.
    37. [PDF] Bulletin municipal juin 2020, p. 1, site de la mairie de Coly-Saint-Amand, consulté le 24 septembre 2020.
    38. « Un nouveau Conseil municipal », Sud Ouest édition Périgueux, 11 janvier 2019, p. 23.
    39. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    40. Populations légales 2017 - Commune de Coly-Saint-Amand (24364), Insee, consulté le 31 décembre 2019.
    41. Dossier complet - Commune de Coly-Saint-Amand (24364) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 21 octobre 2019.
    42. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
    43. Dossier complet - Commune de Coly-Saint-Amand (24364) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 21 octobre 2019.
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