Combat d'Arroyo Molinos
Le combat d'Arroyomolinos, ou combat d'Arroyo Molinos, se déroule le 28 octobre 1811 à Arroyomolinos en Espagne. Le général Hill y détruit la division française du général Girard.
Date | 28 octobre 1811 |
---|---|
Lieu | Arroyomolinos |
Issue | Victoire anglo-espagnole |
Empire français | Royaume-Uni Royaume d'Espagne |
Jean-Baptiste Girard | Rowland Hill |
600 à 900 tués ou blessés 700 à 1 300 prisonniers | 37 tués 64 blessés |
Guerre d'Espagne
Batailles
- Olivença (01-1811)
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- Campo Maior (03-1811)
- 1re Badajoz (04-1811)
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- El Bodón (09-1811)
- Aldeia da Ponte (09-1811)
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- Villodrigo (10-1812)
- Tordesillas (10-1812)
- Alba de Tormes (11-1812) (es)
- San Muñoz (11-1812)
Contexte
Après l'abandon de Badajoz et la bataille de Fuentes de Oñoro, les Anglais se sont repliés au Portugal[1]. Le général Drouet d'Erlon commande le 5e corps regroupé autour de Merida[2], face au corps anglais du général Hill[3].
À la fin du mois d'octobre 1811, la division du général Girard se porte sur Caceres pour y lever des contributions[4]. L'apprenant, le général Hill s'avance vers les Français et les rejoint dans la nuit du 27 au 28 octobre près du village d'Arroyomolinos[4].
Déroulement
L'arrivée des Anglais surprend complètement les Français[2]. La première offensive anglaise a lieu sur la gauche française, à 8 heures du matin[4]. Les Britanniques parviennent à tourner les Français et les somment de se rendre[4]. Ceux-ci s'ouvrent un passage à la baïonnette à travers les rangs anglais vers le col de Montanchez[4]. Arrivé au col, ils doivent le prendre de vive force car les Anglais l'ont atteint les premiers[4]. Ces derniers n'abandonnent la poursuite que lorsque la division Girard gagne les hauteurs de San Hernando[5].
Conséquences
La division Girard subit de lourdes pertes. Thiers cité par Alain Pigeard indique qu'elle compte 600 morts et blessés[5], tandis que Nicole Gotteri donne 900 morts[2]. De plus, les Anglais font entre 700[3] et 1 300 prisonniers[5] dont le général de brigade Bron de Bailly et le duc d'Arenberg[2],[3]. Ce dernier est une prise importante en tant que prince souverain d'un des états de la Confédération du Rhin[3]. Les Anglo-espagnols, eux, ne comptent que 37 tués et 64 blessés[5].
Notes et références
- Gotteri 2000, p. 444.
- Gotteri 2000, p. 445
- d'Arjuzon 1999, p. 190
- Pigeard 2004, p. 63
- Pigeard 2004, p. 64
Bibliographie
- Antoine d'Arjuzon, Wellington, Paris, Perrin, , 426 p. (ISBN 2-262-01253-9)
- Nicole Gotteri, Le Maréchal Soult, Charenton, Bernard Giovanangeli Éditeur, , 805 p. (ISBN 2-909034-21-6)
- Alain Pigeard, Dictionnaire des batailles de Napoléon : 1796-1815, Paris, Tallandier, , 1022 p. (ISBN 2-84734-073-4)
- María Sánchez (Director); Daniel Bote (Director), El disparo que rompe el silencio. Arroyomolinos 1811. (Youtube, 2015) (en espagnol avec sous-titres anglais). ISAN:0000-0003-DB83-0000-L-0000-0000-B.
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