Combat de Saint-Aubin-des-Ormeaux
Le combat de Saint-Aubin-des-Ormeaux se déroule le lors de la cinquième guerre de Vendée.
Date | |
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Lieu | Saint-Aubin-des-Ormeaux |
Issue | Victoire vendéenne |
Royaume de France | Vendéens |
• Capitaine Torchebœuf • Capitaine Cesbron-Lavau | • Jean-Félix Clabat du Chillou |
125 hommes[1] | 220 hommes[1] |
8 à 10 morts[2] 3 prisonniers[2] | 3 morts[2] |
Guerre de Vendée et Chouannerie de 1832
Batailles
Coordonnées 46° 59′ 32″ nord, 1° 02′ 32″ ouestDéroulement
Le 6 juin 1832, Jean-Félix Clabat du Chillou, commandant en second du 2e corps de l'Armée catholique et royale, ordonne un rassemblement au bois des Angenaudières, près du bourg de La Gaubretière[2]. Le commandant en chef de ce 2e corps, Auguste de La Rochejaquelein, se trouve alors en Hollande pour acheter des armes[2]. Une proclamation en son nom est cependant diffusée et sa femme, Félicie de Durfort, comtesse de Rochejaquelein, habillée en homme, se charge de haranguer les troupes[2].
Du Chillou marche sur Beaurepaire, puis sur Saint-Aubin-des-Ormeaux où les drapeaux tricolores sont remplacés par des drapeaux blancs[2]. Cependant du Chillou doute du succès de l'insurrection et cherche à éviter le combat avec les orléanistes[2].
Informée de ces mouvements, la garde nationale de Cholet forme une colonne mobile et se porte à la rencontre des insurgés légitimistes[2].
Forces en présence
D'après Émile Gabory, du Chillou ne commande qu'à 220 hommes, dont seulement la moitié sont armés de fusils[1]. Les orléanistes sont quant à eux forts de 125 hommes, dont 65 gardes nationaux de Cholet et 60 soldats du 29e régiment d'infanterie, commandés par le capitaine Torchebœuf et le captaine Charles Cesbron-Lavau[1].
Déroulement
Le 7 juin[1], après être passés par La Verrie et La Gaubretière, les orléanistes attaquent les légitimistes à Saint-Aubin-des-Ormeaux[2]. Le combat s'engage à la métairie de La Rouillère, entre le bourg de Saint-Aubin-des-Ormeaux et celui de Saint-Martin-des-Tilleuls[2].
Prévenus de l'arrivée des orléanistes, les Vendéens ne sont pas surpris et occupent une position avantageuse, retranchés derrière des meules de fagots et des haies[2]. Après une heure de fusillade, les orléanistes battent en retraite et se replient sur Mortagne sans être poursuivis[2]. Ils regagnent ensuite Cholet[2].
La victoire est cependant sans lendemain pour les insurgés. Ces derniers se portent ensuite sur La Gaubretière et La Verrie, où du Chillou apprend que l'insurrection a échoué sur presque tous les autres points[2]. Il fait alors disperser sa troupe[2].
Pertes
Les insurgés laissent trois morts : des paysans nommés Diot, Loiseau et Lucas[2]. Les orléanistes compte quant à eux huit à dix tués et laissent trois prisonniers qui seront par la suite relâchés[2].
Références
- Gabory 2009, p. 1002-1003.
- Deniau 1899, p. 703-708.
Bibliographie
- Félix Deniau, Histoire de la Vendée d'après des documents nouveaux et inédits, t. VI, Angers, La Chèse et Dolbau, , 778 p. (lire en ligne).
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1504 p. (ISBN 978-2221113097).
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