Société industrielle des téléphones
La Société industrielle des téléphones est une société française, devenue CIT-Alcatel.
Société industrielle des téléphones | |
Création | 1880 |
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Forme juridique | Compagnie des téléphones (1880) ; Société générale des téléphones - SGT (1881) ; Société industrielle des téléphones - SIT (1894) |
Siège social | Paris |
Activité | Industrie électrique (d)[1] |
Historique
Le , la Compagnie des téléphones est constitué avec un capital de 5 millions de francs pour exploiter les brevets d'Edison, de Gray et de Breguet. Le Conseil d'administration est présidé par le riche banquier Amédée Jametel (frère du sénateur) et constitué de la Banque franco-égyptienne, Kohn-Reinach & Cie, Lévy Crémieu, Ernest May, Charles Ferry, Morel-Kahn, rejoint par le CIC.
En 1881, le capital est augmenté à 25 millions et la compagnie, fusionnant avec la Société française des téléphones, devient la Société générale des téléphones (SGT)[2],[3]. La SGT exploite le réseau téléphonique de villes françaises jusqu'à la nationalisation de son réseau téléphonique le . Elle se concentre alors sur la fabrication industrielle d'équipements téléphoniques.
En 1894, elle devient la Société industrielle des téléphones (SIT).
Ultérieurement, ses actifs sont dans la Compagnie Industrielle des Téléphones (CIT), ancêtre de CIT-Alcatel.
Bibliographie
- Alain Kyberd, « L'État et les télécommunications en France et à l'étranger, 1837-1987: actes du colloque », Librairie Droz (1991)
- Hubert Bonin, « Histoire de la Société générale: Tome 1, 1864-1890 La naissance d'une banque moderne », Librairie Droz (2006)
- Jean-Yves Mollier, « Le Scandale de Panama », Fayard (1991)
- Frédéric Nibart, La Société générale des téléphones, Angers, Nibart, 2010
Références
- Pressearchiv 20. Jahrhundert, (organisation), consulté le
- Philippe Tassi, Les médias et leurs fonctions : Du Paléolithique au numérique, 2021
- Société Française des Téléphones, Histoire Orange
Liens
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