Composante terre
La composante terre (en néerlandais : Landcomponent) est l'une des quatre composantes de l'Armée belge, depuis le .
Composante terre | |
Logo de la composante terre | |
Création | 1831 |
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Pays | Belgique |
Type | Armée de terre |
Rôle | Infanterie |
Effectif | 10500 |
Fait partie de | Armée belge |
Ancienne dénomination | Armée de terre |
Guerres | Première Guerre mondiale Deuxième Guerre mondiale Guerre de Corée Crise congolaise |
Commandant | Général-major Pierre Gérard |
Son commandant en chef est le général-major Pierre Gérard depuis octobre 2019.
Histoire de la Force terrestre
Après 1945
Chronologie du commandement
Avant la réforme de l'armée belge survenue en 2002, le commandement de la Force terrestre était réparti entre le chef d'état-major de la Force terrestre (en néerlandais : stafchef van de Landmacht) et le chef du commandement opérationnel de la Force terrestre (en néerlandais : chef van het operationeel commando van de Landmacht). Depuis la réforme, le « patron » unique de l'armée de terre est appelé commandant de la composante terre (en néerlandais : commandant van de landcomponent).
Chefs d'état-major
- ??? – : lieutenant-général Roger Maes[1]
- – 31 décembre 2001 : lieutenant-général Guy Bastien, aide de camp du roi[2]
Chefs du commandement opérationnel
- ??? – : lieutenant-général Guy Bastien, aide de camp du roi[3]
- – : lieutenant-général Joseph Schoups[4]
- – : général-major, puis lieutenant-général Willy Hanset[5]
Commandants de la composante terre
- – : général-major Frédéric Vandingenen, aide de camp du roi[6]
- – : général-major, puis lieutenant-général Oger Pochet[7]
- – : général-major Eddy Testelmans[8]
- – : général-major, puis lieutenant-général Marc Compernol, aide de camp du roi[9]
- – : général-major Hubert De Vos[10]
- – : général-major Jean-Paul Deconinck, aide de camp du roi[11]
Organisation jusqu'en 2018
La Composante terre[Quand ?] est composée jusqu'en juillet 2018 de deux brigades; une brigade medium (médiane) - qui devient le une Brigade Motorisée[12] - et une brigade légère. La brigade légère est une capacité parachutable composée, outre le Quartier général (QG) qui en assure le commandement, de trois bataillons, du Special Force Group et des deux centres de formation (Commando & Parachutiste), il est dissout le 3 juillet 2018 pour devenir régiment des opérations spéciales « Special Operations Regiment » (SOR)[13],[14]. La brigade medium est constituée d'un QG, et de quatre bataillons (deux néerlandophones et deux francophones)
- COMOPSLAND : état-major de la Composante Terre (Evere)
- Brigade Motorisée : état-major opérationnel de la brigade Bilingue (Leopoldsburg)
- Brigade Légère : état-major opérationnel de la brigade Bilingue (Marche-en-Famenne)
Unités du Special Operations Regiment
- 2 Bataillon de Commandos (Flawinne)
- 3 Bataljon Parachutisten (Tielen)
- Centre d'entraînement de Parachutistes (Schaffen)
- Centre d'entraînement de Commandos (Marche-les-Dames)
- Special Force Group (Heverlee)
Unités de la Brigade Motorisée
Unité de reconnaissance
Unité d'information et de communication
Unité d'artillerie
- Bataljon Artillerie (Brasschaat & Lombardsijde)
Groupes de système de communication et d'information (CIS)
- 4 Groupe CIS (Marche-en-Famenne)
- 6 Groupe CIS (Peutie) (transféré le 3 juillet 2018 au Special Operations Regiment
- 10 Groep CIS (Leopoldsburg)
Unités logistiques
- 4 Bataillon Logistique (Marche-en-Famenne)
- 18 Bataljon Logistiek (Leopoldsburg)
- 29 Bataljon Logistiek (Grobbendonk)
Police militaire
- Military Police Group (Evere)
Camps et centres d'entraînements
- Kamp Beverlo (Leopoldsburg)
- Camp d'Elsenborn (Butgenbach)
- Camp de Lagland (Arlon)
- Camp de Marche (Marche-en-Famenne)
Autres unités
- SEDEE : Service d'Enlèvement et Destruction d'Engins Explosifs (Oud-Heverlee)
- Movement Control Group (Peutie)
Les Centres de Compétence terre (CC Land)
- Département Manœuvre (Arlon & Leopoldsburg)
- Département Formation Cavalerie Blindée (Leopoldsburg)
- Département Formation Artillerie (Brasschaat)
- Département Génie (Amay)
Matériel
Pistolets
- FN Five-seveN : pistolet 5,7 mm
Pistolets mitrailleurs
- FN P90 : Pistolet mitrailleur 5,7 mm (utilisé par les forces spéciales et les para-commandos, ainsi que la composante médicale)
Fusil d'assauts
- FN FNC : fusil d'assaut 5,56 mm
- FN SCAR L : fusil d'assaut 5,56 mm (remplacera à terme le FNC)
- FN SCAR H : fusil d'assaut lourd 7,62 mm
Mitrailleuses
- FN Minimi : mitrailleuse 5,56 mm / 7,62 mm
- FN Mag : mitrailleuse 7,62 mm
Fusils de précision
- FN Scar-H PR : fusil de précision semi-automatique 7,62 mm
- Accuracy International AX 338 : fusil de précision en .338
- Accuracy International Arctic Warfare : fusil de précision 7,62 mm remplacé progressivement par SCAR HPR
- Barrett M107A2 : fusil de précision anti-matériel 12,7 mm
Mitrailleuse lourde
Lance-roquettes
- M72A2 LAW : lance-roquette 66 mm
- MATADOR : lance-roquette 90 mm
Artillerie
- LG1 Mark II : obusier tracté 105 mm (14)
- Mortiers MO-120-RT modèle F1 de 120 mm (60)
- Mortiers M29 de 81 mm
- Mortiers expal de 60 mm
Véhicules actuels
La Composante terre remplace depuis le début des années 2010, ses véhicules à chenilles par des véhicules blindés à roues.
- Mowag Piranha IIIC 242[réf. nécessaire]
- 99 véhicules de transport de troupes
- 18 véhicules montés d'un canon 90 mm, le Mowag Piranha IIIC IIIC DF90[16]
- 32 véhicules montés d'un canon 30 mm
- 24 véhicules de commandement
- 18 véhicules du génie
- 17 véhicules pour les missions de réparation et de recouvrement
- 12 véhicules ambulanciers
- Pandur
- 53 véhicules de transport de troupes et de commandement
- 6 véhicules ambulanciers (pour la Composante Médicale)
Note : Le Pandur est en train d'être modifié. Il est équipé d'armes anti-chars et de senseurs d'une nouvelle génération pour être intégré dans les unités de reconnaissance (Pandur Recce).
- Dingo 2 (220)
Version ROSS 7,62 mm, ROSS 12,7 mm, PC, Ambulance
- Fox RRV (108 commandé en 2015 pour 23 millions d’euros, destiné à remplacer la VW Iltis qui sont retirés en 2018[17])
- 60 en version de reconnaissance
- 48 dans une version « commandement et liaison »
- Iveco LMV Lynx (439) seront remplacés à terme.
- commande de 60 EBRC Jaguar[18]. (Seront livrés entre 2025 et 2030.)
- commande de 382 VBMR Griffon[19]. (Seront livrés entre 2025 et 2030.)
- projet de remplacement des Iveco LMV par 322 véhicules de commandement et de liaison (CLV) d'une masse maximale de 8,5 tonnes dont 135 recevront un tourelleau téléopéré d'ici 2026r[20])
Véhicules à roue
- Minerva Land-Rover (hors service 1986)
- Volkswagen Iltis (2 673 livrés, en service de 1984 à 2018)
- FN AS 24
- camion MAN 630 Koffer 4X4 CC
- Unimog
- camion tracteur semi-remorque scania
Véhicules de soutien
- FV-103 Spartan (83)
- FV-107 Scimitar (119)
- FV-101 Scorpion
- FV-104 Samaritan
- FV-102 Striker - véhicule anti-chars
- FV-105 Sultan - véhicule de commandement
- FV-106 Samson - véhicule de dépannage
- AIFV
Chars
- Kanonenjagdpanzer
- Leopard 1BE
- Flakpanzer Gepard
- MGM-52 Lance
- Büffel (Bergepanzer 3 ou BPz3) : char de dépannage
- Iguane/Leguan (Panzerschnellbrücke 2) : char lanceur de pont
Organisation selon la loi du
Infanterie
- 14 régiments d'infanterie de ligne (3 bataillons actifs, 1 non actif et 1 compagnie de dépôt dans chaque régiment)
- 3 régiments de chasseurs à pied (idem)
- 1 régiment de grenadiers (idem)
- 1 régiment de carabiniers (4 bataillons actifs, 2 non actifs et 1 compagnie de dépôt)
- 2 compagnies sédentaires
- 1 corps de discipline
- 1 école d'enfants de troupe
N. B. : un bataillon (864 hommes) est constitué de quatre compagnies de 216 hommes
Cavalerie
- 4 régiments de lanciers (4 escadrons actifs et 1 de renfort dans chaque régiment)
- 2 régiments de guides (idem)
- 2 régiments de chasseurs à cheval (idem)
N. B. : un escadron compte environ 130 chevaux
Artillerie
- 4 régiments d'artillerie de campagne (10 batteries dans chaque régiment)
- 3 régiments d'artillerie de forteresse ou artillerie de siège (16 batteries, 1 batterie de réserve et 1 batterie de dépôt dans chaque régiment)
- 1 compagnie de pontonniers
- 1 compagnie d'artificiers
- 1 compagnie d'armuriers
- 1 compagnie d'ouvriers d'artillerie
N. B. : une batterie compte 6 pièces d'artillerie
Génie
- 1 régiment du génie (3 bataillons actifs et 1 bataillon de dépôt)
- 1 compagnie de chemin de fer
- 1 compagnie de télégraphes de campagne
- 1 compagnie de télégraphes de place
- 1 compagnie de pontonniers de place
- 1 compagnie d'ouvriers
Notes et références
- Déchargé par arrêté royal du .
- Chargé par arrêté royal du .
- Déchargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ).
- Chargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ) ; déchargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ).
- Chargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ) ; déchargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ). Nommé lieutenant-général le par arrêté royal du (Moniteur belge du ).
- Chargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ) ; déchargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ). Nommé aide de camp du roi le par arrêté royal du (Moniteur belge du ).
- Chargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ) ; déchargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ). Nommé lieutenant-général le par arrêté royal du (Moniteur belge du ).
- Chargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ) ; déchargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ).
- Chargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ) ; déchargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ). Nommé aide de camp du roi le par arrêté royal du (Moniteur belge du ) ; nommé lieutenant-général le par arrêté royal du (Moniteur belge du ).
- Chargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ) ; déchargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ).
- Chargé par arrêté royal du (Moniteur belge du ).
- Alain Henry de Frahan, « La Belgique crée une Brigade Motorisée, un profond changement de doctrine », (consulté le ).
- « L’armée crée un «régiment des opérations spéciales» et reçoit ses premiers véhicules RRV », (consulté le ).
- Alain Henry de Frahan et Nathan Gain, « L’armée belge crée son Special Operations Regiment », sur http://forcesoperations.com/, (consulté le ).
- « Le 12/13 Bataillon de Ligne intègre officiellement la Brigade Médiane », Belgian Defence, (lire en ligne, consulté le )
- « Pourquoi les Piranha DF90 de l'armée belge ne tirent pas des munitions antichars - À l'Avant-Garde », sur À l'Avant-Garde, (consulté le ).
- « L’armée belge a son nouveau tout terrain léger », sur /www.moniteurautomobile.be, (consulté le ).
- Anne Bauer, « Deux candidats en lice pour le rachat de Renault Trucks Defense », Les Échos, (lire en ligne, consulté le )
- Les échos
- Nathan Gain, « Belgique : la Défense dresse le portrait du futur véhicule CLV », sur Force Opérations Blog, (consulté le ).