Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières
Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières, comte du Muy et de Grignan, également appelé chevalier du Muy, né à Aix-en-Provence le et mort à Versailles le [1], est un militaire et homme d'État français.
Louis Nicolas Victor de Félix d'Ollières comte du Muy | ||
Surnom | Maréchal du Muy | |
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Naissance | à Aix-en-Provence |
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Décès | à Versailles |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France | |
Dignité d'État | Maréchal de France | |
Distinctions | Ordre du Saint-Esprit | |
Autres fonctions | Secrétaire d'État à la Guerre | |
Famille | Famille de Félix | |
Liste des ministres français de la Défense | ||
Biographie
Issu d'une famille originaire de Provence, établie au château de la Reynarde près de Marseille, il est le second fils de Jean-Baptiste Félix, marquis du Muy, et le frère cadet de Joseph-Gabriel-Tancrède Félix, lieutenant général[2] ; la mort du père, en 1759, donne lieu à un procès entre les deux frères ; Louis Nicolas Victor est appelé le chevalier du Muy[3].
Pendant la guerre de Sept Ans, en Allemagne, il fait la connaissance de Marie Antoinette von Blanckart (de), chanoinesse de Neuss, qu'il épousera en 1774. Il commande l'armée française en Westphalie mais subit une sévère défaite à la bataille de Warburg le . Il est nommé membre de l'Ordre du Saint-Esprit en 1764.
Ancien menin du dauphin Louis et membre du parti dévot[4], il lui était resté si attaché qu'il demanda à être enterré à ses pieds en la cathédrale Saint-Étienne de Sens. Ce trait était bien fait pour plaire à Louis XVI ; aussi Maurepas le fait-il nommer secrétaire d'État à la Guerre le . Il est élevé à la dignité de maréchal de France le mais meurt peu de temps après des suites d'une opération de la pierre.
Son oraison funèbre est prononcée dans l'église de l'Hôtel royal des Invalides, le , par Jean-Baptiste-Charles-Marie de Beauvais, évêque de Senez lire en ligne sur Gallica.
Armoiries
Figure | Blasonnement |
Écartelé: aux 1 et 4, de gueules, à la bande d'argent, ch. de trois F de sable (de Félix); aux 2 et 3, de gueules, au lion d'or, à la bande d'azur, brochant sur le lion (Felicis, en Piémont).[5],[6] |
Notes et références
- Alphéran 1846, T. II: 420.
- O'Gilvy,. M.J. de Bourrousse de Laffore, Nobiliaire de Guienne et de Gascogne : revue des familles d'ancienne chevalerie ou anoblies de ces provinces, antérieures à 1789, avec leurs généalogies et leurs armes ; Traité héraldique sous forme de dictionnaire. Tome 4, Paris, Dumoulin, 1856-1883, 650 p. (lire en ligne), p. XVI
- Philippe Antoine Merlin, Repertoire universel et raisonnée de jurisprudence, Volume 7, 1813, p. 143-144
- Jean-Christian Petitfils, Louis XVI, Perrin 2005, rééd. coll. tempus 2010 T.I, p. 255
- Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), et ses Compléments sur www.euraldic.com
- Michel Popoff (préf. Hervé Pinoteau), Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 2-86377-140-X)
Voir aussi
Sources et bibliographie
- M. le Tourneur, L’Éloge de M. le maréchal du Muy, Bruxelles: 1778.
- Roux Alphéran, Les Rues d'Aix ou Recherches historiques sur l'ancienne capitale de provence, Bd. II, S. 433ff. Aix en Provence 1846. online - voir Rue St. Michel
Liens externes
- Buste du comte de Muy par Jean-Jacques Caffieri au Metropolitan Museum of Art à New York (1776)
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