Condition des femmes au Népal

La condition des femmes au Népal est sujette à de nombreuses discriminations, tant sociologiques que professionnelles, mais tend à évoluer depuis plusieurs années[1].

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Représentation et histoire du rôle des femmes

En 2015, avec l'adoption d'une nouvelle Constitution, les femmes népalaises se mariant avec des étrangers (cas relativement fréquent dans les peuples vivant à proximité de la frontière indienne notamment) perdent une partie de leurs droits, et ne peuvent notamment plus transmettre simplement la nationalité népalaise à leurs enfants, alors que cette nationalité conditionne de nombreux autres droits. Cette clause fait dire à l'avocate et députée Sapana Pradhan Malla que le texte« "restreint les droits de femmes", considérées comme "des citoyens de seconde zone", qui peuvent être discriminées sur la base de leur statut marital, notamment en ce qui concerne la propriété et l'héritage. Cette militante pour le droit des femmes déplore que "l’Assemblée constituante n’a pas réussi à assurer aux Népalaises l'indépendance et l'égalité de droits" »[2].

Indicateurs socio-démographiques

Emploi et vie économique

Dans le domaine agricole, les Népalaises représentent 60 % du PNB, ne possédant toutefois que 10 % des terres. Pour sauvegarder leurs intérêts, les femmes ont lancé de nombreuses coopératives locales fonctionnant sur la base du microcrédit, notamment afin de pouvoir financer des projets, se retrouver entre elles et évoquer des problématiques spécifiques ou encore faire pression sur l’administration ou un pouvoir partiarcal les lestant souvent de leurs droits[1].

Autres aspects

Violences faites aux femmes

40 % des Népalaises sont mariées avant l'âge de 20 ans, le plus souvent au moyen d'unions arrangées, dont 7 % de contrats conclus avant l’âge de 10 ans. Des scandales, comme la vente de filles comme servantes (dans un état proche de l’esclavage) pour environ 2000 euros dans les pays du Golfe, font régulièrement la une des journaux[1].

La tradition de la dot est toujours courante et demeure vectrice de violences envers les femmes malgré son interdiction[3],[4], promulguée en 2009, par la Social Customs and Practices Act, même s'il existe encore des cas de violation[5].

Kamlahari

Le kamlahari est une forme d'esclavage à laquelle sont soumises certaines fillettes issues de familles pauvres.

Fierté pour sa communauté d'origine, Shanta Chaudhary est une ancienne kamlahari devenue députée.

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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