Cons-la-Grandville
Cons-la-Grandville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Cons et La Grandville.
Cons-la-Grandville | |||||
Le château. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Briey | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Longwy | ||||
Maire Mandat |
Véronique Castronovo 2020-2026 |
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Code postal | 54870 | ||||
Code commune | 54137 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Conséens, Conséennes | ||||
Population municipale |
507 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 61 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 29′ 06″ nord, 5° 42′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 228 m Max. 388 m |
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Superficie | 8,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Longwy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mont-Saint-Martin | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Le bois de Cons-la-Grandville est une exclave située au nord-ouest de la commune et séparé de celle-ci par Fresnois-la-Montagne et Villers-la-Chèvre
Urbanisme
Typologie
Cons-la-Grandville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49 %), forêts (44,7 %), zones urbanisées (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Histoire
- Présence antique.
- Château mentionné XIe siècle.
- Dénommé Cunhs en 1222.
- Prieuré bénédictin de Saint-Michel fondé en 1088.
- Sidérurgie au XIXe siècle.
- Durant la Première Guerre mondiale, le 11 octobre 1914, la ligne de front se situe dans la commune, tenue par le 106e régiment d'infanterie.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 507 habitants[Note 3], en diminution de 12,44 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Sidérurgie
Le premier haut-fourneau de Cons-la-Granville, situé en aval du village, sur la rive droite de la Chiers, date de 1820; il est remplacé par un nouveau haut-fourneau en 1865. L'activité est définitivement arrêtée en 1878. On peut encore voir aujourd'hui sur le site un haut-fourneau portant la mention de 1865 et classé au titre des Monuments Historiques en 1974.
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Le magnifique château des XIIIe, XVIe et XVIIIe siècles, la crypte du XIe siècle et ses fresques du XIVe siècle, le prieuré bénédictin du XVIIIe siècle, sa grange, le parc romantique et les anciens jardins, le haut-fourneau du XIXe siècle forment un ensemble monumental témoin d'une continuité familiale de plus de neuf siècles. Cet ensemble d'abord inscrit partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du 4 novembre 1947 est totalement protégé par classement de l'arrêté du [16].
- Ancien haut fourneau ayant fonctionné au charbon de bois de 1819 à 1873, classé au titre des monuments historiques par arrêté du [17].
- Activité faïencière : dans leur ouvrage Les Poteries et faïences françaises, Mrs Lesur et Tardy placent à Cons-la-Grandville une manufacture de faïence a à la fin du XVIIIe siècle. D'après eux, les faïences étaient sans doute cuites dans les fours à forges du pays (!) [18]. Des recherches historiques récentes démontrent que cette manufacture de faïence se situait en réalité à La Grandville, près de Charleville-Mézières(08)[19]. Ce village s'appelait avant 1932 également Cons-la-Grandville.
Édifices religieux
- Église Saint-Hubert, reconstruite en 1732 sur une crypte XIIe siècle avec peintures murales XIIIe siècle ; voûtes d'ogives dans l'église haute, Mise au tombeau XVIe siècle, retable* XVIIIe siècle baroque, stalles XVIIe siècle , balustrade XVIIIe siècle. L'Église Saint-Hubert comprenant crypte et église haute est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [20].
- Prieuré de bénédictins Saint-Michel, Saint-Hubert. Fondé vers 1065 par Dudon de Cons, le prieuré Saint-Michel est donné vers 1090 à l'abbaye bénédictine de Saint-Hubert d'Ardenne et construit à proximité immédiate du château, il ne subsiste de cette époque ou du début XIIe siècle que la crypte servant de sépulture familiale à la famille de Lambertye ; maison du jardinier construite en 1566, date portée ; colombier construit en 1688, date portée ; rétabli en 1788, date donnée par un chronogramme, après avoir été endommagé par la foudre ; logis des moines et église priorale reconstruite en 1732, date portée par la 2e travée de la voûte ; porte nord de la nef datée 1702 en remploi ? ; voûtes et toitures de l'église rétablies entre 1944 et 1950 ; en 1792, l'église priorale devint église paroissiale et à l'époque du Concordat, elle abandonna le vocable de Saint-Michel pour celui de Saint-Hubert, patron immémorial de la paroisse, les autres bâtiments furent vendus comme biens nationaux en 1794, la famille de Lambertye, propriétaire du château, se rendant par la suite acquéreur de l'ensemble des bâtiments, le logis prioral, en très mauvais état de conservation, est en cours de restauration. Le bâtiment du prieuré proprement dit, le bâtiment de ferme du XVIe siècle et le bâtiment de ferme du XVIIIe siècle sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du [21].
- Dans l'église une mise au tombeau en pierre datant de la seconde moitié du XVIe siècle.
- Prieuré de bénédictins Saint-Michel Saint-Hubert.
- Ancien haut fourneau.
Personnalités liées à la commune
- Léonce de Lambertye (1810-1877), botaniste.
- Louis Adolphe Zentz d'Alnois (1820-1911), officier général, y est né.
- Maurice Chevalier (1888-1972), soigné au château le 22 août 1914, et fait prisonnier le lendemain.
Héraldique
Blason | D'argent à cinq roses de gueules ordonnées 1, 2 et 2, feuillées de sinople et posées sur une seule tige de même mouvant de la pointe. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Hubert Collin, Cons-la-Grandville, château et prieuré Saint-Michel, dans Congrès archéologique de France. 149e session. Les Trois-Évêchés et l'ancien duché de Bar. 1991, p. 79-93, Société française d'archéologie, Paris, 1995
Articles connexes
Liens externes
- Site Historique de Cons-la-Grandville
- « Cons-la-Grandville », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Cons-la-Grandville sur le site de l'Institut géographique national
- Château de Cons-la-Grandville
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
- Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1876, p197.
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Château de Cons-la-Grandville », notice no PA00106015, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancien haut fourneau », notice no PA00106017, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Les Poteries et faïences françaises - Adrien Lesur et Tardy - Édition de 1957 pages 183-184
- Marc Feller, « La faïencerie Carette de Cons-la-Grandville (Ardennes). Une éphémère production de faïence au pays des cloutiers pendant la période révolutionnaire », Revue Historique Ardennaise, à paraître.
- « Église Saint-Hubert comprenant crypte et église haute », notice no PA00106016, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Prieuré de bénédictins Saint-Michel », notice no PA00106018, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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