Constantin-Marie-Louis-Léon de Bouthillier-Chavigny
Constantin-Marie-Louis-Léon, marquis de Bouthillier-Chavigny (, Paris - , Paris), est un militaire, administrateur et homme politique français.
Pour l’article homonyme, voir Bouthillier.
Directeur général Eaux et Forêts | |
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Député de Seine-et-Oise | |
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Préfet de la Meurthe | |
Préfet du Bas-Rhin | |
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Préfet du Var | |
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Conseiller d'État | |
Maire d'Autouillet |
Naissance | |
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Décès |
(à 55 ans) Paris |
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Grade militaire | |
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Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/156/41)[1] |
Biographie
Fils de Charles-Léon de Bouthillier-Chavigny, Constantin de Bouthillier était nommé, en 1790, capitaine dans le régiment du Roi-Infanterie, à la demande de la reine, pour le récompenser d'avoir réprimé, au prix de son sang, une révolte dans un régiment durant l'Affaire de Nancy. Il donna sa démission en 1791, suivit son père dans l'émigration, servit dans l'armée des princes et atteint le grade de colonel dans l'armée de Condé[2].
Rentré en France après le 18 brumaire, il fut nommé par le gouvernement de Bonaparte auditeur au Conseil d'État en 1810, maire d'Autouillet dans les Yvelines, sous-préfet d'Alba dans le département annexé de Stura (actuelle Italie) le , et sous-préfet de Minden dans le département annexé de l'Ems-Supérieur (actuelle Allemagne) à la fin de la même année.
Louis XVIII l'appela, à son retour, à la préfecture du Var, et lui donna la croix de la Légion d'honneur ; ayant voulu s'opposer par la force au retour de l'île d'Elbe, il fut enfermé au fort Lamalgue, à Toulon, avec sa famille, pendant les Cent-Jours. Délivré au retour de Gand, il fut nommé en préfet de la Meurthe, et le suivant, préfet du Bas-Rhin. Il fut destitué de ce dernier poste par une ordonnance du .
Le , le collège de département de Seine-et-Oise l'élut député, et lui renouvela le et le . Il siégea à l'extrême droite, et mit au service de la cause ultra-royaliste ses talents et sa réelle compétence d'administrateur.
Il fut nommé premier administrateur des Postes en 1822 et conseiller d'État.
Puis lors de la restauration de l'administration de forêts d'avril 1824 par Louis XVIII, il fut le premier directeur général des forêts[3]. C'est dans ces fonctions qu'il décéda en octobre 1829 et que le comte Ferdinand de Bertier lui succéda[4]. Avec la Révolution de juillet 1830, Charles Marcotte jusqu'alors administrateur des forêts remplaça le comte de Bertier évincé, et prit la direction des forêts en août 1830[5].
Il est le beau-frère de Charles Auguste du Bouëxic de Pinieux.
Notes et références
- « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_167 » (consulté le )
- Arnold Lacrosse, Biographie des députés de la Chambre Septennale de 1824 à 1830, , 382 p. (lire en ligne), p. 60-61
- Jacques-Joseph Baudrillart, Recueil chronologique des réglemens sur les forêts, chasses et pêche.., Bertrand,, , 639 p. (lire en ligne), p. 277
- Charles-Louis Lesur, Annuaire historique universel pour 1829, Paris, Alexis Pillot, libraire, (lire en ligne), p. 277
- Alain Macaire A propos de la circulaire no 104 du 11 novembre 1824 ou la fin des rois tutélaires ; p. 17-43 ; in Histoire et traditions forestières (4e colloque), Paris, Office national des forêts, coll. « Les Dossiers Forestiers n° 28 », , 213 p. (ISBN 978-2-84207-387-9, lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Pierre Kintz, « Constantin Marie Louis Léon de Bouthillier », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 43, p. 4507
- « Constantin-Marie-Louis-Léon de Bouthillier-Chavigny », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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