Coquelin cadet

Alexandre Honoré Ernest Coquelin, né le à Boulogne-sur-Mer et mort le à Suresnes[2], dit Coquelin cadet pour le distinguer de son frère Constant dit Coquelin aîné, est un acteur et un écrivain français.

Pour les articles homonymes, voir Coquelin.

Coquelin cadet
Anders Zorn, Coquelin cadet (1889),
Stockholm, Nationalmuseum.
Fonction
Sociétaire de la Comédie-Française
Biographie
Naissance
Décès
(à 60 ans)
Suresnes
Pseudonyme
Pirouette
Nationalité
Activités
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 13159-13163, 5 pièces, -)[1]

Biographie

En 1867, après avoir reçu le premier prix de comédie au Conservatoire de Paris, Coquelin cadet débute à l'Odéon, puis entre à la Comédie-Française[3].

En 1875, il en démissionne pour passer au théâtre des Variétés, où il joue dans divers vaudevilles tels que Un chapeau de paille d'Italie de Labiche. En 1876, il revient à la Comédie-Française, dont il devient sociétaire en 1879. Il s'y est en particulier illustré dans des rôles de pièces de Molière.

Spécialisé dans le monologue, qu'il découvre en écoutant Charles Cros lire son poème Le Hareng saur, art sur lequel il a écrit deux livres, Le Monologue moderne (1881) et L'Art de dire le monologue (1884), il a porté de nombreux monologues sur la scène, parmi lesquels ceux de Feydeau : Le Potache et Patte en l’air, Les Réformes, Tout à Brown-Séquard, Un Monsieur qui est condamné à mort et Un Monsieur qui n'aime pas les monologues.

En 1891, Antoine Bourdelle le sculpte en mascarille. En 1897, le sculpteur Jean-Antoine Injalbert sculpte son masque sur le Monument à Molière de Pézenas. En 1907, il est nommé Rosati d'honneur[4]. En 1908, Coquelin cadet est interné dans une maison de santé à Suresnes, où il meurt le . Il est enterré au cimetière de l'Est (Boulogne-sur-Mer).

Théâtre

Carrière à la Comédie-Française

Entrée en 1868.
Nommé 304e sociétaire en 1879.

Hors Comédie-Française

Publications

  • Sous le pseudonyme Pirouette, Le livre des convalescents, illustrations par Henri Pille, Paris, Tresse, 1880.
  • Le Monologue moderne, Paris, Éditions Paul Ollendorff, 1881[5].
  • Sous le pseudonyme Pirouette, Fariboles, illustrations par Henri Pille, Paris, Éditions Paul Ollendorff, 1882.
  • L'Art de dire le monologue, Paris, Éditions Paul Ollendorff, 1884[6].

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom COQUELIN CADET Ernest COQUELIN, dit (consulté le )
  2. Acte de décès à Suresnes, n° 27, vue 9/76.
  3. « C'est idiot (Jules Thinet) Coquelin cadet », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le ).
  4. Archives de la ville de Fontenay-aux-Roses.[source insuffisante]
  5. En ligne sur Gallica
  6. En ligne sur Gallica

Annexes

Bibliographie

  • Benoît Noël, avec Francine Delacroix et Liliane Kalenitchenko, Les Coquelin, trois générations de comédiens, Société Historique de Rueil-Malmaison, 1998.

Article connexe

Liens externes

  • Portail de la France au XIXe siècle
  • Portail du théâtre
  • Portail de la littérature française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.