Cormontreuil

Cormontreuil est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Reims Métropole.

Cormontreuil

La maison commune.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Reims
Intercommunalité CU du Grand Reims
Maire
Mandat
Jean Marx
2020-2026
Code postal 51350
Code commune 51172
Démographie
Gentilé Cormontreuillois
Population
municipale
6 458 hab. (2019 )
Densité 1 398 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 13′ 23″ nord, 4° 03′ 10″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 146 m
Superficie 4,62 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Reims
(banlieue)
Aire d'attraction Reims
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Reims-8
Législatives 4e circonscription de la Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cormontreuil
Géolocalisation sur la carte : France
Cormontreuil
Géolocalisation sur la carte : Marne
Cormontreuil
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Cormontreuil
Liens
Site web https://www.cormontreuil.fr/

    Ses habitants sont appelés les Cormontreuillois (un Cormontreuillois, une Cormontreuilloise).

    Géographie

    Situation

    La commune (médiathèque, église) reste assez agréable et permet un bon compromis entre campagne et urbanisme, facile d'accès depuis le centre-ville de Reims par l'autoroute à l'échangeur Cormontreuil-Charleville, ou bien par l'avenue de Champagne appelé également « voie du Rouillat ».

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Cormontreuil
    Reims
    Reims Taissy
    Trois-Puits

    Hydrographie

    Le territoire communal est limité au nord par l'un des bras de la Vesle, un sous-affluent de la Seine par l'Aisne puis par l'Oise.

    Urbanisme

    Les zones d'habitations de type pavillonnaire ou résidentielles sont très recherchées, par leur rapport qualité-prix et un confort de vie agréable (calme, verdure, sport, propreté, et proximité avec la cité des sacres).

    Typologie

    Cormontreuil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Reims, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[4] et 215 426 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (72,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (24,2 %), terres arables (16 %), forêts (10 %), cultures permanentes (1,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 221, alors qu'il était de 198 en 2013 et de 181 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 84,3 % étaient des résidences principales, 3,7 % des résidences secondaires et 12 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cormontreuil en 2018 en comparaison avec celle de la Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,7 %) supérieure à celle du département (2,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,5 % en 2013), contre 51,7 % pour la Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Cormontreuil en 2018.
    Typologie Cormontreuil [I 1] Marne[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 84,3 88,1 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,7 2,9 9,7
    Logements vacants (en %) 12 9 8,2

    Transports en commun

    La commune est desservie par le réseau de transports en commun de l'agglomération CITURA via les lignes :

    • bus   2  (Gare Centre ↔ Ccial de Cormontreuil)
    • bus   9  (Saint-Brice Courcelles - Victoire ↔ Cormontreuil - Blancs Monts)
    • bus 12  (Gare Champagne TGV ↔ Ccial de Cormontreuil)
    • bus 15  (Méliès ↔ Cormontreuil - Coubertin) (Ligne scolaire ne circulant qu'à certaines heures)
    • bus 16  (Opéra ↔ Prunay - Mairie)

    La commune est également desservie par les lignes de transport à la demande  TAD Sud-Ouest  pour la commune de Trois-Puits et  TAD Sud-Est  pour les communes de Saint-Léonard et Puisieulx.

    Histoire

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    La plus ancienne trace écrite faisant référence à l'existence de la localité se trouve dans le Polyptyque de Saint-Remi datant de 850. Cormontreuil y est mentionnée sous le nom de Curtis Monasteriolis, signifiant la cour, le domaine ou la ferme du monastère. En 1169, il est appelé Curtis Monasterii[11]

    Des fouilles effectuées en 2001 au lieu-dit les Blancs Monts ont permis de découvrir une occupation du site datant de la période protohistorique.

    Depuis la fin du XIXe siècle, la commune était un lieu de villégiature des habitants de Reims, desservie par le Chemins de fer de la Banlieue de Reims (|C.B.R.) et accueillait des bals populaires, une baignade dans la Vesle et de grandes demeures bourgeoises : château de la Morinerie ancien château Duchâtel de Montflambert puis Pinon ; le château Dauphinot construit en 1875 ; la maison Cocquebert de Montfort puis Givelet.

    En 1892, un lavoir est construit sur la Vesle juste à côté du moulin Monlauren.

    D'immenses dégâts furent infligés à la ville durant la Première Guerre mondiale qui virent la disparition de la maison Pinon, du moulin, du musée Kellerman qui se trouvait en face de la mairie qui fut reconstruite en 1924. La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le .

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Marne, la liste DVG menée par le maire sortant obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 458 voix (78,55 %, 26 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant très largement celle UMP-UDI menée par Cédric Thiry, qui a recueilli 671 voix (21,44 %, 3 conseillers municipaux élus.
    Lors de ce scrutin, 37,61 % des électeurs se sont abstenus[12].

    Lors des élections municipales de 2020 dans la Marne, Jean Marx est candidat à un troisième mandat[13]. S'il est élu conseiller départemental depuis 2015 sous les couleurs du Parti socialiste[14], la liste qu'il mène est cependant classée « divers » par la préfecture[15]. Jean Marx affronte son deuxième adjoint chargé de l'urbanisme et du développement économique, André Van Compernolle, qui prend la tête d'une liste d'opposition[13] de tendance divers gauche[15]
    Lors du premier tour, la liste menée par le maire sortant Jean Marx obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 412 voix, devançant très largement la liste DVG menée par André Van Compernolle, qui a recueilli 765 voix (35,14 %, 2 conseillers municipaux élus.
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 27,07 % des électeurs se sont abstenus[15].

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1874 1879 M. Monlaurent[16]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1960 mars 1979 Marcel Boucher[17]   Préparateur en pharmacie puis adjoint de direction
    Démissionnaire
    mars 1979 mars 2008 Michel Voisin PS[18] Maître de conférences
    Conseiller général de Reims-7 (1980 → 2008)
    mars 2008[19] En cours
    (au 25 novembre 2020)
    Jean Marx PS puis DVG puis Divers Conseiller général de Reims-7 (2008 → 2015)
    Conseiller départemental de Reims-8 (2015 →)
    Réélu pour le mandat 2020-2026[20],[21],[22]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

    En 2019, la commune comptait 6 458 habitants[Note 3], en augmentation de 6,48 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    430486499525566591629625618
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    600581600583607637664702704
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7247027887369731 2201 0851 2421 467
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 3431 6023 6016 0805 7456 3906 2385 9996 528
    2019 - - - - - - - -
    6 458--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Cormontreuil est une ville mitoyenne à la ville de Reims. De très nombreux magasins se trouvent en zone d'activité économique (ZAC de Cormontreuil) dont un grand centre commercial.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-André est fondée en 1159 par l'abbesse de Saint-Pierre-les-Dames. La nef n'avait alors que quatre travées et un porche triple et était de style roman. Il ne reste plus que l'abside de cette époque.
      Après avoir une dépendance de Saint-Jean de Reims l'édifice est érigé en église paroissiale en 1686 .
      Les vitraux des bas-côtés sont de Roger Tourte Jacques Grüber. Représentant les béatitudes, ils sont installés en 1933 en souvenir des morts de la Première Guerre mondiale. L'église contient aussi des stèles aux morts des deux Guerres mondiales.
    • Monastère Sainte-Claire.
    • La Maison aux Champs.
    • Le monument aux morts d'AFN, est dans la zone commerciale de la commune.
    • Le monument à François Augé, ouvrier teinturier fusillé le 7 septembre 1870 par les Allemands.
    • La Médiathèque a été construite récemment près de la M.J.E.P.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Détails
    La fleur de lys évoque l'abbaye Saint-Pierre-les-Dames, dont les abbesses furent seigneurs de Cormontreuil jusqu'à la Révolution de 1789. La croix de Saint André évoque le patron de la paroisse, saint André, apôtre qui fut crucifié sur une croix en forme de X. Le compas fait référence à Gérard Chardonnet, connu sous le nom d'arpenteur de Cormontreuil. Il symbolise également l'ouverture de la commune sur le monde technologique et le progrès. Le clou rappelle les moulins qui étaient situés le long de la Vesle, évoquée ici par les courbes situées au bas du blason. Les étoiles enfin sont là pour mentionner son appartenance à l'Europe.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Cormontreuil », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Reims », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Toponymie générale de la France Par Ernest Nègre
    12. Résultats officiels pour la commune Cormontreuil
    13. « Cormontreuil : le maire se représente, un adjoint fait une liste d’opposition », sur lunion.fr, L'Union, (consulté le ).
    14. « Départementales 2015 – 2nd tour : Les résultats à Reims », sur lhebdoduvendredi.com, L'Hebdo du vendredi, (consulté le ).
    15. Ministère de l'Intérieur, « Élections municipales et communautaires 2020 : Résultats reçus 1er tour Marne (51) - Cormontreuil », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
    16. Almanach Matot-Braine de 1879, p222.
    17. Les rues de Cormontreuil
    18. Annuaire des mairies de la Marne, EIP/ Les Editions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 978-2-35258-151-2, lire en ligne), p. 64.
    19. Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
    20. Réélu en 2014 avec 78,56%, L'Union du 24 mars 2014.
    21. « Jean Marx, candidat à un 3e mandat à Cormontreuil : Le maire de Cormontreuil dresse un bilan et évoque quelques-uns des projets », L'Union , (lire en ligne, consulté le ) « Elu depuis 1989, premier adjoint ensuite, puis depuis 2008 maire et conseiller général, Jean Marx est à la tête d'une liste citoyenne pour un 3e mandat de 6 ans ».
    22. « Conseil municipal du 23 mai 2020 » [PDF], séances du conseil municipal, sur https://www.cormontreuil.fr (consulté le ).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    27. « Journées du Patrimoine - Exposition "Clémence de Pibrac" », sur Mairie de Cormontreuil (consulté le ).
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