Corneille Nangaa
Corneille Nangaa Yobeluo, né le dans la province Orientale de la République démocratique du Congo est un expert en démocratie et élections aussi bien au niveau national qu'international[1]. Il est président de la Commission électorale nationale indépendante (république démocratique du Congo) entre 2015 et 2021.
Corneille Nangaa Yobeluo | |
Fonctions | |
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Président de la Commission électorale nationale indépendante (république démocratique du Congo) | |
– | |
Prédécesseur | Abbé Apollinaire Malu Malu |
Successeur | Denis Kadima |
Biographie | |
Date de naissance | |
Nationalité | Congolaise (RDC) |
Diplômé de | Université de Kinshasa |
Profession | Expert en démocratie et élections |
Biographie
Né à Bogboya en territoire de Wamba, dans la province Orientale (désormais province du Haut-Uele), Corneille Nangaa est détenteur d'un diplôme de licence en sciences économiques à l'université de Kinshasa. Bilingue (français et anglais), il parle aussi parfaitement lingala et swahili. Corneille Nangaa est un laic protestant de l'Église du Christ au Congo[2].
Son frère, Christophe Baseane Nangaa, est un homme politique, gouverneur de la province du Haut-Uele depuis 2019[3].
Parcours
Sur le plan international
En 2007, Corneille Nangaa a conduit l'installation du réseau du savoir électoral en Afrique central au sein des organes de gestions des élections de neuf (9) pays de la région d'Afrique centrale.
En 2013, avant d'être nommé secrétaire exécutif adjoint de la CENI, il était directeur de programmes à l'école de formation électorale en Afrique Centrale.
Il a aussi travaillé dans l'assistance technique électorale en tant que consultant ou fonctionnaire international au près de l'IFES, l'IDEA et du PNUD dans une dizaine de pays africains, notamment en Côte-d'Ivoire, Guinée, Niger, Ghana, Cameroun, Gabon, Burundi, Kenya et Madagascar[4].
Sur le plan national
En 2005, Corneille Nangaa entre dans le domaine des élections en République démocratique du Congo en occupant le poste de superviseur technique national de la Commission électorale nationale indépendante (république démocratique du Congo). Il coordonne les opérations électorales sur terrain dans toutes les provinces de la RDC[1].
En 2013, il occupe le poste de secrétaire exécutif adjoint chargé des opérations de la CENI RDC.
Le 21 octobre 2015, il est désigné par consensus par les confessions religieuses comme président de la Commission électorale nationale indépendante (république démocratique du Congo) pour remplacer l'abbé Apollinaire Malu Malu[4].
Le vendredi , Corneille Nangaa prend ses fonctions du président de la Commission électorale nationale indépendante (république démocratique du Congo) à Kinshasa[5].
L'élection présidentielle de 2018 se passe mal (Félix Tshisekedi et Martin Fayulu revendiquant la victoire) et Nangaa est considéré comme principal responsable de ce fiasco[6].
Le mandat de Corneille Nangaa à la présidence de la CENI expire en mais en l'absence de nomination d'un successeur, il reste en fonction[7].
Au terme d'un processus controversé, Denis Kadima est élu président de la CENI en remplacement de Nangaa en octobre 2021[6],[8].
En , Nangaa effectue une déclaration officielle de patrimoine dans laquelle il liste plusieurs sociétés dont une plantation de cacao, une palmeraie et un terrain minier[3].
Notes et références
- « Corneille NANGAA YOBELUO », sur ceni.cd (consulté le )
- Xinhua, « Corneille Nangaa désigné à la tête de la CENI », sur french.peopledaily.com, (consulté le )
- « RDC : Beya, Biselele, Nangaa… Discrète guerre de palais dans le premier cercle de Tshisekedi », Jeune Afrique,
- « RDC: Corneille Nangaa, le parcours d’un technicien des questions électorales », sur radiookapi.net (consulté le )
- « RDC: le président de la Ceni, Corneille Nangaa a pris ses fonctions », sur radiookapi.net (consulté le )
- Hubert Leclercq, « RDC : Denis Kadima Kazadi désigné président de la CENI et déjà contesté », La libre Belgique,
- Romain Gras, « RDC : Corneille Nangaa, président malgré lui », Jeune Afrique,
- Romain Gras, « RDC : Denis Kadima prend la tête d’une Ceni déjà controversée », Jeune Afrique,
Voir aussi
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