Courant du futur
Tayyār al-Mustaqbal, en français le Courant de l’Avenir ou, improprement, Courant du Futur (en arabe : تيار المستقبل), aussi appelé al-Moustaqbal qui signifie « l’avenir » (المستقبل) est un mouvement politique fondé par l'ancien Premier ministre libanais Rafiq Hariri. Il est dirigé depuis l'assassinat de ce dernier par son fils, Saad Hariri.
Courant du futur تيار المستقبل Tayyār al-Mustaqbal | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Chef | Saad Hariri |
Fondation | 1992 (officiellement août 2007) |
Siège | Beyrouth, Liban |
Fondateur | Rafic Hariri |
Religion | Surtout sunnite (mais officiellement laïc) |
Positionnement | Centre droit |
Idéologie | Libéralisme Libéralisme économique |
Affiliation internationale | Internationale libérale |
Couleurs | Bleu et blanc |
Site web | http://www.almustaqbal.org |
Représentation | |
Députés | 8 / 128 |
On le trouve parfois traduit par l'anglicisme « Courant du Futur », car l'arabe mostaqbal, comme l'anglais future, ne fait pas la différence entre ces deux notions proches.
Le Courant de l’Avenir est la principale composante de l'Alliance du 14-Mars et disposait à l'issue des élections parlementaires de 2005 du plus grand bloc parlementaire (36 députés sur les 128 qui composent le parlement libanais). Les premiers ministres Fouad Siniora et Saad Hariri, et de nombreux autres ministres étaient membres du Courant de l’Avenir. Il possède aussi une chaîne de télévision dénommée Futur TV.
Deux tendances coexistent au sein du mouvement, les partisans de Saad Hariri, majoritaires, qualifiés de « souverainistes », et les partisans de sa tante Bahia plus consensuels à l'égard de la Syrie.
Des combats opposent ses miliciens aux combattants du Hezbollah et du Amal dans certains quartiers de Beyrouth en 2008[1].
À l'issue des élections législatives de mai 2018, le Courant de l’avenir dispose de 20 députés.
Il est membre fondateur du Réseau libéral Al Hurriya[2].
Départ du chef-fondateur
En janvier 2022, le chef Saad Hariri annonça son départ de la vie politique[3]. Du même coup, il ajouta que son parti n'allait pas proposer de candidats aux élections prévues quelques mois plus tard en mai 2022[4].
Notes et références
- Nicolas Dot-Pouillard, « Le Liban de tous les maux », sur Orient XXI,
- (ar) « شبكة الحرية الليبرالية تطلق اجتماعها الأول من الأردن عبر منصة "زووم" | ثقافة | وكالة أنباء سرايا الإخبارية - حرية سقفها السماء », sur www.sarayanews.com (consulté le )
- « Bataille électorale imprévisible à Beyrouth II », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- « Le retrait de Hariri, une chance pour l’opposition ? », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
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