Crédal

Les origines du Crédal remontent au début des années 1980, dans la lutte contre l'apartheid[1].

Le Crédal s'est d'abord développé autour du financement de projets d'économie sociale. Il s'est ensuite lancé dans le conseil et l'accompagnement. Il a également appliqué en Belgique francophone les principes de la microfinance afin de contrer l'exclusion bancaire de micro-entrepreneurs[2].

En 2003, la coopérative dénombre 700 coopérateurs qui totalisent près de 7 millions d'euros d'investissement[1].

Début 2006, Crédal compte 891 coopérateurs et une vingtaine de collaborateurs[2]. La même année, après avoir collaboré avec Fortis au travers de l'« épargne Cigale », et avec la banque coopérative BACOB, Crédal entame une collaboration avec la fondation Dexia[3].

Fin 2014, les fonds placés chez Crédal atteignent plus de 27 millions d'euros[4]. La société a octroyé en 2013 environ un millier crédits. Ces financements ont permis à 173 organisations sociales de développer divers projets, 136 micro-entrepreneurs ont créé leur propre emploi et 645 personnes ont pu avoir recours à un crédit personnel[5].

En 2021, Crédal revendique plus de 3600 coopérateurs qui, ensemble, ont investi près de 50 millions d'euros dans la coopérative de finance éthique.

• Placement éthique : le Crédal recense environ 2500 investisseurs/coopérateurs fin 2014[4]. En 2021, le nombre de coopérateurs dépasse les 3600.
• Crédit alternatif : financement d'associations et entreprises à plus-value sociale, sociétale ou environnementale, des (futurs) entrepreneurs exclus bancaires et des particuliers aux revenus modestes. Près de 50 millions d'euros sont actuellement prêtés sous forme de crédits ou de microcrédits par la coopérative.
• Accompagnement : conseil en économie sociale et accompagnement d'entrepreneurs qui souhaitent créer leur activité en Wallonie ou à Bruxelles.

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