Louvain-la-Neuve

Louvain-la-Neuve (en wallon : Noû Lovin ; en allemand : Neu-Löwen[3]) est une section de la commune belge d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, située en Région wallonne dans la province du Brabant wallon.

Pour les articles homonymes, voir Louvain (homonymie).

Pour la chanson, voir Louvain-la-Neuve (chanson).

Louvain-la-Neuve

La Grand-Place de Louvain-la-Neuve.

Héraldique
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province du Brabant wallon
Arrondissement Nivelles
Commune Ottignies-Louvain-la-Neuve
Code postal 1348
Zone téléphonique 010
Démographie
Gentilé Néolouvaniste
Néo-Louvaniste[1]
Population 10 710 hab. (01/01/2018[2])
Densité 1 164 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 40′ 08″ nord, 4° 36′ 56″ est
Superficie 920 ha = 9,20 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Louvain-la-Neuve
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Louvain-la-Neuve
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Louvain-la-Neuve
Géolocalisation sur la carte : Brabant wallon
Louvain-la-Neuve
Liens
Site officiel www.olln.be/fr

    Cette ville nouvelle est construite au début des années 1970 à la suite de l'affaire de Louvain et de la scission de l'université catholique de Louvain entre sa partie néerlandophone qui est restée à Louvain (Leuven en néerlandais) et sa partie francophone qui a quitté la Région flamande pour s’installer quelques dizaines de kilomètres plus au sud, en Région wallonne. Elle est nommée Louvain-la-Neuve. Elle est donc le siège principal de l'université catholique de Louvain (UCLouvain), qui est aujourd'hui distincte de la Katholieke Universiteit Leuven (KU Leuven).

    Dans les couches plus âgées de la population belge francophone ayant connu l'université bilingue, il n'est pas rare d'entendre parler de « Louvain-l'Ancienne » — voire « Louvain-la-Veuve[4] » — pour désigner la ville flamande, par opposition à Louvain-la-Neuve. La population étudiante francophone actuelle, quant à elle, a de plus en plus tendance à appeler Louvain-la-Neuve « Louvain » voire « Louve » et, pour éviter toute confusion, la Louvain flamande « Leuven » (voire, lorsqu'il s'agit d'être absolument clair, « Louvain-Leuven »). Dans la communication écrite et dans les transports, Louvain-la-Neuve est très souvent réduite à ses initiales « LLN ».

    Outre sa partie universitaire et le folklore qui s'y joint, Louvain-la-Neuve est aussi connue pour son parc scientifique et ses nombreuses entreprises dans le domaine des techniques de pointe.

    Avec 10 710 habitants au , Louvain-la-Neuve est la plus peuplée des quatre sections de la commune, devant Ottignies[2].

    Histoire de la ville

    Place Montesquieu : faculté de droit et auditoires Montesquieu.
    Place Cardinal Mercier (auditoires Socrate).

    Depuis la fondation de Charleroi en 1666, Louvain-la-Neuve est la seule ville nouvelle créée en Belgique[5].

    Louvain-la-Neuve doit sa création aux querelles linguistiques qui secouèrent la Belgique dans les années 1960. C’est en effet à la suite de la volonté de la communauté flamande de voir les étudiants francophones quitter Louvain (en néerlandais Leuven), une ville néerlandophone située à trente kilomètres à l’est de Bruxelles, que fut prise la décision de créer une nouvelle cité qui abriterait le site principal de la section francophone de l'Université catholique de Louvain (UCLouvain).

    Le nom de Louvain-la-Neuve aurait été suggéré par Simon-Pierre Nothomb, originaire d'Habay-la-Neuve en province du Luxembourg, par analogie à ce déplacement de population ayant conduit à la création d'une nouvelle agglomération[6].

    La crise linguistique

    Louvain-la-Neuve est née à la suite de la crise linguistique qui secoue l'Université de Louvain entre novembre 1967 et mars 1968.

    À la suite d'élections provoquées par cette querelle, le pouvoir organisateur approuve le un nouveau plan d'expansion de la section francophone. Quelques semaines plus tard, un nouveau règlement organique rend officielle la scission entre la Katholieke Universiteit te Leuven (KUL, aujourd'hui KU Leuven) et l’Université catholique de Louvain (UCL, aujourd'hui UCLouvain), qui doit s'établir progressivement dans le Brabant wallon et à Woluwe-Saint-Lambert pour la faculté de médecine. Louvain-la-Neuve est donc née dans l'urgence.

    Le professeur Michel Woitrin est désigné par le recteur Édouard Massaux pour mener à bien le projet. Placés sous la direction du professeur Raymond Lemaire, de Jean-Pierre Blondel et de Pierre Laconte, les premiers travaux commencent le [7]. La ville de Louvain-la-Neuve, avec ses différentes composantes, est inaugurée le sur la place Galilée par une rencontre entre résidents permanents, autorités académiques, responsables communaux et représentants de la région proche.

    L'arrivée des nouveaux habitants

    La fondation et les premières années de la cité universitaire sont le centre d’un grand nombre de récits qui forment la mythologie néo-louvaniste. Leur style s’approche le plus souvent des légendes tournant autour de la conquête du Far West. À bien des égards en effet, Louvain-la- Neuve ressemblait dans ses premières années à l’idée qu’on peut se faire des villes-champignons qui apparurent en Californie au XIXe siècle. Non contente d’être la ville de tous les rêves, de toutes les utopies, elle ne cesse de s’agrandir à une vitesse stupéfiante.

    Les nouveaux habitants s’y installent dès 1972. Ils devront subir des conditions de vie particulièrement singulières, se déplaçant d’un bâtiment à l’autre sur des planches de bois pour éviter la boue omniprésente. Leur cité ne ressemble à l’époque qu’à un immense terrain vague sillonné par les bulldozers. Son paysage, ponctué de nombreuses grues, s’étend face à l’immensité des champs de la campagne brabançonne[8].

    Le nombre de gens fréquentant Louvain-la-Neuve est très réduit. Tout le monde se connaît. À Louvain-la-Neuve, pas moyen de s’éviter. En 1973, seules 676 personnes logeaient sur le site. Rejoints en journée par les quelques étudiants et employés de l’UCL qui n’habitaient pas sur le site, ils formaient une petite communauté de 1 500 personnes. Ce caractère restreint s’estompera rapidement. En 1981, ils sont déjà 10 477[9].

    Une phrase est souvent reproduite « Louvain-la-Neuve a été créée par l’université et pour l’université »[réf. nécessaire]. Mais dès l'automne 1971, les futurs usagers de la ville s'organisent en un Conseil des Résidents qui deviendra en 1979 l'Association des Habitants de Louvain-la-Neuve.

    Armoiries

    Les armoiries qui représentent Louvain-la-Neuve sur le blason de la commune sont d'azur à la croix d'or cantonnée de quatre coquilles du même. Ces armes sont reprises d'une pierre encastrée dans la ferme du Biéreau, présente sur le site où s'est construit la ville universitaire. C'est le blason d'Anne-Josèphe de la Croix, abbesse de Florival de 1733 à 1749, abbaye de Florival propriétaire de la ferme à sa construction.

    Urbanisme

    Esplanade.

    Après plusieurs hésitations, les autorités universitaires s’accordent pour construire leur nouvelle ville sur le territoire d'Ottignies, dans la province du Brabant wallon. Le site sur lequel va se construire la cité universitaire est un vaste plateau vallonné situé en bordure du bois de Lauzelle. Exposé aux vents, il ne compte à l’époque que quelques fermes comme la ferme du Biéreau et quelques habitations rassemblées en particulier dans le hameau de la Baraque. L'essentiel du site est couvert de champs de betteraves et de marécages. La section francophone de l'UCL y achète avec l'aide de l'État belge une superficie d’environ 900 hectares pour assurer son installation. Les travaux sont alors entamés le .

    L'UCL détermine un ensemble de lignes directrices qui vont guider la construction de Louvain-la-Neuve :

    • la ville ne peut être un vase clos, un campus dans lequel ne se retrouveraient que les étudiants et leurs professeurs. Au contraire, toutes les catégories socio-professionnelles doivent être présentes. La mixité doit être maximale ;
    • la dimension humaine de la ville doit être centrale. Rien ne sert de construire de gigantesques monuments et de grandes avenues. Au contraire, la ville doit être à taille humaine ;
    • la ville est piétonne. La circulation automobile sera en grande partie souterraine.

    C'est selon ces lignes directrices fonctionnalistes que Louvain-la-Neuve s'est développée[10]. Le centre urbain est construit sur une gigantesque dalle de béton qui supporte bâtiments et rues piétonnes. En dessous de cette dalle se trouvent les parkings et les artères pour automobiles.

    Collège des Doyens - Louvain School of Management.

    Quatre quartiers principaux s'articulent autour du centre urbain : le Biéreau, Lauzelle, l’Hocaille et les Bruyères. En outre, un cinquième quartier, non prévu par les autorités universitaires, s'est développé : le quartier de la Baraque. Ce dernier quartier se caractérise par son habitat alternatif et son refus de la programmation urbaine imposée par l’université. Des thématiques données président au baptême des rues, conjointement à des noms historiques[11]. On retrouve par exemple, dans le bas du quartier du Biéreau toute une série de voies baptisées d'après les anciens pays de la Belgique romane (place des Brabançons, rue des Liégeois, place des Wallons, sentier du Luxembourg, rampe des Ardennais, voie des Gaumais, voie des Hesbignons, etc.). Dans le quartier des Bruyères, plusieurs rues rappellent les noms d'artistes belges (place René Magritte, rue Constantin Meunier, fond du Maître de Flémalle, rue Marcel Thiry, avenue Maurice Maeterlinck, rue Jean Froissart), tandis que d'autres évoquent l'outillage des artistes (avenue de la Palette, avenue du Ciseau, place de l'Équerre). À Lauzelle, toute une partie du quartier a vu ses rues baptisées en référence à l'histoire religieuse (cours Marie d'Oignies, rue du Neufmoustier, rue du Val Saint-Lambert, place de Maredsous, avenue de Cîteaux, rue du Prieuré, rue de Clairvaux, cours de Troisfontaines).

    Louvain-la-Neuve est aujourd'hui une ville en pleine expansion qui ne cesse de s'étendre d'un projet d'urbanisme à un autre. Les dernières étapes à ce jour furent l’édification d’un complexe de cinémas (2001), d'une salle de congrès et de spectacle (l'Aula Magna, 2001), d'un centre commercial (L'Esplanade, 2005) ainsi que la finalisation de la dalle par une rue commerçante supplémentaire (rue Charlemagne, 2005), du musée Hergé et d'un quartier entre celui-ci et la rue Paulin Ladeuze (2012-2014). Par ailleurs, dans le cadre des aménagements prévus pour l'installation du terminus RER, un autre sous-quartier est actuellement en construction. Il s'agit du quartier dit de la « Courbe voie », au nord de la ville et contigu au quartier de La Baraque. Les travaux ont démarré le . Un quartier Ornoi est en projet au nord de la ville.

    La ville est proche de certains axes routiers importants (autoroute E411, nationale N4, nationale N25), Elle est aussi desservie par le train en son centre et elle se trouve à proximité du nœud ferroviaire d'Ottignies (croisement de l'axe Bruxelles-Namur avec celui de Louvain-Charleroi). Cela confère à Louvain-la-Neuve une bonne accessibilité. Cette configuration, couplée à la proximité de la capitale, Bruxelles, n'est pas sans rappeler celle des villes nouvelles qui entourent Paris en France[réf. nécessaire].

    Depuis 1999, le nombre d'habitants et d'étudiants tend à s'équilibrer. L'arrivée de nouveaux habitants aux quartiers des Bruyères et dans le centre urbain est un nouveau pas vers l’objectif d'équilibre : 30 000 personnes, dont deux résidents permanents pour un étudiant[12],[13].

    En 2014, Louvain-la-Neuve abrite une population nocturne d'environ 20 000 personnes, dont 10 970[13] domiciliés dans cette partie de la ville et plus de 9 000 résidents non permanents, essentiellement des étudiants. La population diurne est estimée à plus de 45 000 personnes (en comptant les habitants, la population étudiante et scolaire, les visiteurs et les travailleurs à l'UCLouvain, dans le parc scientifique, les commerces et les PME[14]). La ville continue son expansion. L’objectif final de ce projet urbanistique est d’atteindre 30 000 personnes.

    Gestion de la ville

    Sous l'administration communale d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, une partie importante de Louvain-la-Neuve est gérée par l'université catholique de Louvain elle-même et la gestion est ainsi du ressort de ses propres instances décisionnelles ainsi que de la société anonyme à finalité sociale UCL Patrimoine[15]. En effet, la plupart des bâtiments ainsi que des espaces publics sont la propriété privée de l'université, notamment de par l'importante disparité verticale dans l'espace, avec par exemple les parkings privés de l'UCLouvain en dessous des rues piétonnes. Ainsi, la plupart des immeubles sont cédés par bail emphytéotique, avec une durée maximale de 99 ans mais renouvelable. Ce régime foncier particulier permet à Louvain-la-Neuve d'éviter la spéculation foncière et à l'université de pouvoir organiser son campus selon sa propre croissance[16].

    Enseignement

    Louvain-la-Neuve est caractérisée par le nombre très important d'établissements d'enseignement, qui sont plus ou moins reliés à l'université catholique de Louvain. Les établissements d'enseignement supérieur font partie du Pôle Louvain.

    On y retrouve quatre écoles maternelles et primaires ; l'école fondamentale Martin V (appartenant à l'UCLouvain[17]), l'école communale de Lauzelle (du réseau Enseignement officiel), le Collège du Biéreau et l'École fondamentale libre non confessionnelle des Bruyères[18], ainsi que l'école Escalpade d'enseignement fondamental spécialisé.

    Louvain-la-Neuve compte deux écoles secondaires ; le lycée Martin V appartenant à l'UCLouvain et l'athénée royal Paul Delvaux (Antenne de Lauzelle). L'école Escalpade propose de surcroît un enseignement spécialisé pour les élèves présentant une déficience physique.

    Hormis le siège principal de l'université et celui de onze de ses facultés (trois facultés médicales étant par ailleurs implantées à Louvain-en-Woluwe), Louvain-la-Neuve accueille également une école supérieure des arts, l'Institut des arts de diffusion (rattachée à l'UCLouvain) et ses quatre sites. La ville compte aussi deux implantations de la Haute École Léonard de Vinci : l'école normale catholique du Brabant wallon et un site de Parnasse-ISEI ; l'Institut Cardijn de la Haute école Louvain en Hainaut (HELHa) ; une implantation de l'École pratique des hautes études commerciales (EPHEC) ; le Centre d'enseignement supérieur de promotion et de formation continuée en Brabant wallon[19] ; l'université des ainés (UDA, associée à l'UCLouvain)[20] et une école privée, l'Institut supérieur européen Charles Péguy[21].

    Culture et art

    Théâtres et salles de concert

    Musées

    Bibliothèque et place des Sciences
    (André Jacqmain - 1970-1975). L'ancienne bibliothèque accueille le Musée L.
    Musée Hergé
    (Christian de Portzamparc - 2009).
    • Musée L (Musée universitaire de Louvain). D'abord installé dans le bâtiment de la faculté de Philosophie et Lettres – avec une salle d'exposition centrale surplombée par l'atrium des bibliothèques facultaires –, ses collections comprennent des antiquités égyptiennes, grecques et romaines, des sculptures et masques représentatifs des arts primitifs africains et océaniens, des œuvres d’art religieux (sculptures dont un Christ des Rameaux du XVIe siècle), des porcelaines, des collections d'art moderne, etc. Le legs Charles Delsemme, venu enrichir le musée en 1990, représente la même universalité ; « par sa diversité, par sa transcendance, cette collection forme un tout voulu », écrivait le donateur dans son testament. On y remarque entre autres un masque théâtral japonais, une figure féminine de la Renaissance, des dessins de Picasso, des tableaux de Delvaux et Magritte… En 2017, le musée déménage vers la Bibliothèque des Sciences, située place des Sciences. Avant cela il s'appelait Musée de Louvain-la-Neuve (Institut supérieur d’archéologie et d’histoire de l’art de l’UCLouvain).
    • Musée Hergé.

    Fresques murales

    • « La tour infinie » de François Schuiten (dessin de base), peinte par Alexandre Obolensky (2010, Grand-Place)
    • « Qu'est-ce qu'un intellectuel ? » de Roger Somville (rue des Wallons / voie des Hennuyers)
    • « Les baleines publiques » de Frank Pé (ruelle Dédale / rue des Wallons)
    • « C'est la vie » de Claude Rahir
    • « Petites histoires d'une grande université » de Claude Rahir (1984, rue de la Lanterne Magique)
    • « La Grand rue » de Jean-Marc Collier (1997, Grand'Rue / passage de l'Agora)
    • « Allégorie de l'interculturalité » de Roxana Alvarado (place de l'Hocaille)
    • « La ville universitaire baroque » de Thierry Bosquet
    • « Le toré de Liège » de la Liégeoise sous la direction de Gérard Michel(artiste) (2006, passage de l'Ergot)

    Monuments

    • Le mur du Marathonien (avenue de l'Hocaille), sculpture en béton, bois, acier inoxydable, marbre, joints élastomères de Gérard Wibin (1991)
    • « Hommage au corps en douze fragments, attitudes et mouvements » (place Pierre de Coubertin), 12 sculptures de Félix Roulin (1996)
    • « Œuvre sans titre » (place Blaise Pascal), sculpture de Félix Roulin (1997)
    • Les 24h vélo (rue des Wallons), sculpture en bronze de Vincent Rousseau (2006)
    • Cœur du premier cyclotron belge, en 1947 (Boulevard Baudouin)
    • « Augustin l'auto-stoppeur » (parking Jacques Leclerc), sculpture en bronze de Gigi (Geneviève) Warny (1999, installée en 2002)
    • « Rêverie d'eau » (piscine de Blocry), sculpture en bronze de Gigi (Geneviève) Warny installée pour les 20 ans des piscines
    • « Léon et Valérie » (place de l'Université), fontaine en béton coloré et bronze sculptée par Gigi (Geneviève) Warny (1984)[22]
    • Cénotaphe au Docteur Michel Delescaille[23] (sentier de la rue de Rodeuhaie).
    • « Cet instant unique qui n'avait pas d'hier » (place des Sciences), sculpture de Gigi (Geneviève) Warny, pour rendre hommage à Georges Lemaître (2016)

    Églises et chapelles

    Festivals

    • Fêtes de la musique
    • Festival du conte, un festival de l'art du conte organisé par le KAP Contes
    • Festival de la Lumière, organisé par la Paroisse Étudiante de Louvain-la-Neuve [24]
    • Festival Universatil, festival de théâtre et d'art de la scène organisé par le Théâtre Universitaire de Louvain (ASBL TUL).
    • Festival Les Midis-Minuits de la Jongle'rue, festival des arts de la rue organisé par le Circokot.
    • Le Welcome Spring Festival, fête de la musique organisée par le Kot-é-rythme.
    • l'Open Jazz Festival, promouvant de jeunes et moins jeunes groupes de jazz éclectiques sur le site, organisé par le Kot Certino.
    • Le Mass Deathtruction, festival de Death Metal.
    • Le Festival "Change Priority" du Kot Amnesty International
    • Diagonale, Fête de la BD [25]
    • Festival Visa Vie en solidarité avec les réfugiés, demandeurs d'asile et personnes sans papiers par le Migrakot

    Vie étudiante

    Le Cercle industriel.

    Les associations estudiantines de Louvain-la-Neuve se répartissent en cercles (facultaires) et en régionales (qui regroupent les étudiants originaires de la même région ou ville). Représentés respectivement par le G.C.L. (Groupement des Cercles Louvanistes) et par la Fédé (Fédération Wallonne des Régionales de l'UCLouvain), celles-ci organisent des soirées dansantes et autres animations toutes les semaines, ainsi que pour les cercles, divers services aux étudiants de leur faculté : vente de supports de cours, de sandwichs, conférences et autres spectacles. Chaque année elles organisent également un "baptême" pour les nouveaux étudiants, série d'activités initiatiques destinées à les faire entrer dans le folklore estudiantin. Pour porter la calotte, couvre-chef des étudiants catholiques de Belgique, un autre rituel estudiantin sera cependant nécessaire, au sein d'une assemblée de calottés, la "corona".

    En dehors de ces activités internes, cercles et régionales louvanistes sont très actifs sur le site, assurant de façon bénévole l'organisation des soirées étudiantes tout au long de l'année académique.

    Il existe fin 2014 79 kots-à-projet (KAP) à Louvain-la-Neuve, actifs dans de multiples domaines allant de la musique au sport, en passant par le théâtre, l'improvisation, l'humanitaire, le social, les langues, la photographie, la promotion du monde rural, la danse, la protection de l'environnement, etc.

    En plus de ces activités organisées par les étudiants, Louvain-la-Neuve dispose d'une grande densité de bars aux ambiances variées, Les plus populaires d'entre eux sont Le Becketts, La Galoute et Les Halles.

    La chanson de Louvain la Neuve (1996) a été créée par Édouard Priem (auteur compositeur interprète). Elle est chantée dans les soirées des étudiants et est devenue l'hymne de la ville. Lors de l'inauguration de la rénovation de la Rue des Wallons (INESU - ), une plaque commémorative avec le refrain de la chanson a été placée dans le mur de la place des Wallons à côté du Brasse Temps. Le kot à projet KAP Signes a créé (2013) un clip vidéo de la chanson de LLN en LSFB (langue des signes).

    24 heures vélo de Louvain-la-Neuve

    Cette course est un des évènements festifs majeurs de Louvain-la-Neuve. Lancée en 1976 par quatre étudiants, elle se déroule chaque année dans le courant du mois d’octobre, durant la sixième semaine de cours à l'UCLouvain (sauf évènement extraordinaire, en 2013 par exemple), et mobilise la ville et la communauté estudiantine tout entière du mercredi midi au jeudi midi.

    Plusieurs dizaines d’équipes d’étudiants doivent parcourir à vélo un circuit de quelques kilomètres pendant 24 heures. La victoire est évidemment attribuée à l’équipe ayant parcouru le plus de tours du circuit.

    Les vélos de course peuvent être de classiques bicyclettes ou des vélos « folkloriques », décorés, assemblages de plusieurs vélos, de bois, de papier mâché… et fruits de l’imagination des participants.

    La ville est alors placée sous haute surveillance policière car cet évènement attire des étudiants de toute la Belgique et même de certains pays limitrophes[26].

    Début des années 1980, les 24 heures vélo étaient devenues le rendez-vous de près de 80 000 personnes. Ce succès de foule comportait un revers de la médaille : la fête n’était plus vraiment contrôlée, de plus en plus occultée par la guindaille pure et dure accompagnée d’alcools forts, à tel point qu’une bonne part du public ne savait même plus qu’il y avait des vélos. De plus, toujours fin des années 1990, Louvain-la-Neuve est le témoin de décès de jeunes en état d’ébriété. Cependant, les années 2000 ont donné lieu à un renforcement de la sécurité de ce rendez-vous, devenu de plus en plus important. Gérée par les étudiants elle assure aujourd’hui le bon déroulement des festivités. Cependant les 24 heures vélo restent le deuxième plus gros débit de boisson en 24 h d'Europe, après l'Oktober Fest de Munich.

    Actuellement, les 24 heures vélo donnent lieu à des animations en tout genre pour petits et grands : château gonflable le mercredi après-midi, concerts en plein air toute la nuit, feux d’artifice… Les organisateurs, en s’associant les initiatives des cercles et des kots-à-projet, ont réussi à retrouver un véritable sens de la fête.

    Les 24 heures vélo fêtent leur trentième édition en 2006, entre autres par l’édition d’un livre abondamment illustré et l’inauguration d’une sculpture en bas de la rue des Wallons.

    En 2016, la quarantième édition des 24 heures vélo a été annulée à la suite des demandes de sécurité requises liées aux récents attentats terroristes qui ont sévi en France et en Belgique[27].

    En 2020, dans le contexte de la pandémie mondiale de coronavirus, les organisateurs prennent la décision d'annuler la 44e édition des 24 heures vélo, ne pouvant pas garantir le respect des mesures sanitaires lors de l'événement[28],[29].

    Quelques grandes fêtes estudiantines

    • Bal des Bleus, organisé conjointement par le Cercle Industriel et la Maison des Sciences
    • Bal de la Saint Valentin, organisé par le Cercle Industriel
    • Bal aux Lampions, organisé par le Cercle Agronomique
    • Bal des Busés, organisé conjointement par le Cercle Agronomique et la Maison des Sciences
    • Semaine Fédé, organisée par la Fédération des Régionales
    • Carnaval Fédé, organisé par la Fédération des Régionales

    Le Parc scientifique de Louvain-la-Neuve

    Siège d'IBA (1991).
    Louvain-la-Neuve.
    « New Tech Center » (1999).
    Louvain-la-Neuve.
    Vue aérienne de Louvain-la-Neuve Science Park (2006).

    Premier du genre en Belgique, le Parc scientifique de Louvain-la-Neuve (LLN Science Park) a été créé le . C’est également le plus grand parc scientifique de la Région wallonne : il s'étend sur 231 hectares répartis sur le territoire d'Ottignies-Louvain-la-Neuve et sur celui de Mont-Saint-Guibert.

    Dès l'origine, les objectifs poursuivis par la création du parc scientifique ont été de développer la coopération entre les entreprises et l'UCLouvain, contribuer au développement économique régional et assurer la diversification du milieu urbain de la ville de Louvain-la-Neuve.

    En 1972, Monsanto est la première entreprise à s’implanter sur le Parc ; son exemple sera rapidement suivi par d’autres… Néanmoins, toutes les entreprises ne sont pas autorisées à s’installer sur le Parc scientifique. En effet, l'université a délimité des critères d’implantation précis.

    Le candidat doit être une entreprise de :

    • recherche ;
    • production faisant appel aux hautes technologies ;
    • services jugés complémentaires ou utiles au bon fonctionnement des activités de recherche et du site ;

    ou une spin-off de l'UCLouvain.

    Les entreprises du Parc scientifique (start-ups, spin-offs, PME ou grandes entreprises) sont majoritairement actives dans les domaines :

    Aujourd'hui, le LLN Science Park compte quelque 130 entreprises -procurant plus de 4 450 emplois-, un incubateur et trois business centres. Il joue un rôle important dans le processus d'innovation en stimulant notamment les interactions entre les entreprises et la recherche universitaire.

    Le China-Belgium Technology Center est implanté de ce parc.

    Notes et références

    1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 25.
    2. Commune d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, « Informations générales - Service Population - État-civil », sur olln.be
    3. (de) « Belgische Studiengänge sind „weltklasse“ », Grenz-Echo, (lire en ligne)
    4. Frédérik Marain, « Louvain-la-Neuve : pas une veuve mais une vierge », Le Soir, (lire en ligne)
    5. Guide vert Michelin de 2008 p. 328
    6. L. P, « «la-Neuve», l’idée de Simon-Pierre Nothomb », sur lavenir.net (consulté le )
    7. Michel Woitrin, Louvain-la-Neuve et Louvain-en-Woluwe : le grand dessein, Gembloux, Duculot,
    8. Gabriel Ringlet, Une aventure universitaire, Bruxelles, Racine, , p. 23-34
    9. Jean-Marie Lechat, Louvain-la-Neuve, trente années d’histoires, Louvain-la-Neuve, , p. 172
    10. (en-US) « 13 Belgian brutalist gems », sur The Word Magazine, (consulté le )
    11. Courtois, Luc. et Lejeune, Isabelle., Mémoires de Wallonie : les rues de Louvain-la-Neuve racontent--, Fondation Wallonne Humblet, (ISBN 978-2-930479-04-0 et 2930479043, OCLC 890001570, lire en ligne)
    12. http://www.ucl.ac.be/inforville/presentation.html
    13. « Informations générales », sur olln.be
    14. http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/adcp/documents/7-04-2011_UCL_et_FUCaM_en_chiffres.pdf
    15. « Publication 07177890 du Moniteur belge », sur ejustice.just.fgov.be, (consulté le )
    16. Office de Tourisme d'Ottignies-Louvain-la-Neuve, « Louvain-la-Neuve - Faits & chiffres 2009 », INESU-IMMO safs, (lire en ligne)
    17. « Règlement d’Ordre Intérieur », sur martinv.be
    18. « Annuaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles », sur enseignement.be
    19. « Partenaires du Pôle Louvain », sur polelouvain.be
    20. « Enseignement à Louvain-la-Neuve », sur tourisme-olln.be
    21. « Louvain-la-Neuve: Institut Supérieur Européen Charles Péguy », sur guido.be,
    22. « Annuaire - Art dans la ville », sur map.olln.be
    23. Né en 1950, assassiné en 1983 "par un couple diabolique" Source: Jean Vandendries Jean-Luc Noël, flic au grand cœur Le Soir, 29 septembre 2000, p. 33.
    24. « Paroisse Saint François de Louvain-la-Neuve », sur Paroisse Saint François de Louvain-la-Neuve
    25. « Diagonale, Fête de la BD », sur Louvain-la-Neuve
    26. http://www.uclouvain.be/35865.html
    27. « Les 24 heures vélo de Louvain-la-Neuve sont annulées », RTBF Info, (lire en ligne, consulté le )
    28. « Annulation des 24 Heures Vélo 2020 de Louvain-la-Neuve – CSE Animations ASBL », sur cse.be (consulté le )
    29. « Coronavirus: annulation des 24 heures vélo 2020 de Louvain-la-Neuve », sur rtl.be (consulté le )

    Bibliographie sur Louvain-la-Neuve

    • Nicolas Bossut, Entre habitat et projet socioculturel, les maisons communautaires et les kots-à-projet, mémoire d'étudiant, UCL, 2004
    • Luc Courtois (dir.), Isabelle Lejeune, Jean-Marie Pierret et Jean Pirotte, Les noms de rue de Louvain-la-Neuve : Une ville nouvelle en Wallonie. Modernité et enracinement, Louvain-la-Neuve, Fondation wallonne Pierre-Marie et Jean-François Humblet, , 261 p. (ISBN 2-9600072-2-0)
    • Luc Courtois et Isabelle Lejeune (dir.), Mémoires de Wallonie. Les rues de Louvain-la-Neuve racontent, Fondation wallonne Pierre-Marie et Jean-François Humblet, 2011 (ISBN 9782930479040 et 2930479043), (OCLC 890001570) – Voir aussi le site lié : http://www.rueslln.org/index.php
    • Albert D'Haenens (dir.), L'Université catholique de Louvain : Vie et mémoire d'une institution, Bruxelles, Presses universitaires de Louvain/La Renaissance du Livre, , 399 p. (ISBN 2-8041-1552-6)
    • Jean-Pierre Hermia, Thierry Eggerickx, Luc Albarello, Étienne Guisset et Anne-Marie Kumps, Les Néo-louvanistes : combien sont-ils ? qui sont-ils ? : Caractéristiques démographiques et sociologiques récentes de la population de Louvain-la-Neuve, Louvain-la-Neuve, Presses universitaires de Louvain, , 145 p. (ISBN 978-2-87463-046-0, lire en ligne)
    • Pierre Laconte (dir.), La recherche de la qualité environnementale et urbaine : Le cas de Louvain-la-Neuve (Belgique), Lyon, Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques, , 205 p. (ISBN 978-2-11-098221-6)
    • Jean-Marie Lechat, Louvain-la-Neuve : Trente années d'histoires, Louvain-la-Neuve, Academia-Bruylant, , 341 p. (ISBN 2-87209-611-6)
    • Jean-Marie Lechat, Naissance de Louvain-la-Neuve : Chronique d'une aventure entrepreneuriale, Louvain-la-Neuve, Presses universitaires de Louvain, , 611 p. (ISBN 2-87463-030-6, lire en ligne)
    • André Mertens, Louvain-la-Neuve : Une aventure urbanistique, Paris, Éditions L'Harmattan, , 207 p. (ISBN 2-7475-3704-8)
    • Jean Remy, Louvain-la-Neuve, une manière de concevoir la ville : Genèse et évolution, Louvain-la-Neuve, Presses universitaires de Louvain, , 153 p. (ISBN 978-2-87463-064-4, lire en ligne)
    • Michel Woitrin, Louvain-la-Neuve et Louvain-en-Woluwe : Le grand dessein, Gembloux, Duculot, , 311 p. (ISBN 2-8011-0694-1)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail du Brabant wallon
    • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
    • Portail des universités
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.