Crespy-le-Neuf

Crespy-le-Neuf est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Crespy-le-Neuf

L'église Notre-Dame-de-la-Nativité.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes de Vendeuvre-Soulaines
Maire
Mandat
Arnaud Cordelle
2020-2026
Code postal 10500
Code commune 10117
Démographie
Gentilé Crespinois, Crespinoises
Population
municipale
158 hab. (2019 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 23′ 50″ nord, 4° 35′ 43″ est
Superficie 10,19 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Brienne-le-Château
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bar-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Crespy-le-Neuf
Géolocalisation sur la carte : France
Crespy-le-Neuf
Géolocalisation sur la carte : Aube
Crespy-le-Neuf
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Crespy-le-Neuf

    Géographie

    Communes limitrophes de Crespy-le-Neuf
    Juzanvigny
    Brienne-le-Château Épothémont
    Morvilliers

    Urbanisme

    Typologie

    Crespy-le-Neuf est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brienne-le-Château, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,6 %), forêts (20,5 %), prairies (12,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), zones urbanisées (2,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    En 664 la finis Crispiacensis[8]. Cité dans une histoire des miracles de saint Bercaire comme repaire de brigands Crispiacus villa quaedam dicitur...[9]. Que Mabillon situe en 700[10]. Puis Crispius fin Xe siècle.

    Le village est presque entièrement détruit par un incendie le 25 mars 1903, relevé, la commune attache le neuf à son nom par un décret du 6 décembre 1920.

    Histoire

    En 1789, le village était de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Chaumont.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Marie-Rose Guillaume    
    mars 2001 mars 2008 Guy Chapot    
    mars 2008 mai 2020 Claude Fromont[11] DVD Retraité Fonction publique
    mai 2020 En cours Arnaud Cordelle [12]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2019, la commune comptait 158 habitants[Note 3], en augmentation de 8,22 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    203156280237233260248242258
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    272260240224201186204184203
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    186151145144186171185175165
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    191161124130139146149144152
    2019 - - - - - - - -
    158--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église est sous le vocable de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge date du XIe siècle.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. ARBOIS de JUBAINVILLE Recherches sur l'origine de la propriété foncière et des noms de lieux habités en France (période celtique et période romaine) (1890), p. 223.
    9. CAMUSAT (Nicolas) Promptuarium sacrarum antiquitatum Tricassinae dioecesis (1610), liv. 2, p. 102.
    10. MABILLON (Jean) Acta Sanctorum Ordinis S. Benedicti in saeculorum classes distributa Venetiis (1733), p. 819 §.21.
    11. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    12. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599644
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Liens externes

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