Cucuruzzu
Cucuruzzu est un site préhistorique, une forteresse de l'Age du Bronze, situé à Levie, en Corse-du-Sud, découvert en 1959.
Cucuruzzu | ||
Montée dans la forteresse, à gauche, par l'escalier | ||
Localisation | ||
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Pays | France | |
Protection | monument historique | |
Coordonnées | 41° 43′ 29″ nord, 9° 07′ 36″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Corse
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Histoire | ||
Époque | Préhistoire Protohistoire | |
Un sentier balisé descend en pente douce dans un vallon pour atteindre une forteresse, de laquelle on a une vue sur la région verdoyante et les Aiguilles de Bavella.
Ce village forteresse, datant de l’âge du bronze et qui aurait été abandonné à la fin IIIe siècle avant notre ère, intègre les éléments naturels que sont les gros blocs de roche granitique aux empilements de pierre constituant les murs réalisés par l'homme. L'entrée aménagée dans une boule de granite éclatée mène à l'intérieur du monument où, se trouvent des « diverticules » (loges) lesquels, étaient en lien avec les activités quotidiennes : réalisation de poterie, tissage etc. sur une surface approximative de 450 m2.
Histoire de la mise en valeur du site
Après l'intérêt porté à Cucuruzzu dès 1959 par Roger Grosjean, archéologue connu pour avoir étudié Filitosa, et les fouilles auxquelles il procéda en 1963, les recherches reprises par François de Lanfranchi se poursuivirent jusque dans les années 1990. Cucuruzzu fut acquis en 1975 par l'État qui le classa Monument historique en 1982. Il relève aujourd'hui de la Collectivité de Corse qui travaille à améliorer l'accueil des visiteurs, tout en préservant le caractère si particulier des lieux.
Restauré en 1991 et en 2016-2017, sa mise en valeur permet au public de le visiter tout en assurant sa protection.
- Partie supérieure du site
- Entrée aménagée dans une boule de granite éclatée
- Abri intérieur
- partie de l'enceinte - vue des diverticules
Conditions de la visite
Culminant à environ 5 mètres de hauteur, les quelques mètres carrés de la partie supérieure sont interdits au public qui est mis en garde par un panneau (risques de chute -attention aux chaussures inadaptées- et de dégradation du monument)[1].
La visite payante du site, jumelée avec celle de Capula, se fait avec un fascicule plastifié à la main et un audio-guide qui doivent être rendus au retour. Onze bornes (de couleur et numérotées) jalonnent le sentier en signalant la disponibilité d'un commentaire sur le fascicule et/ou sur le commentaire audio.
Tout proche se trouve le site de Capula (six autres bornes-commentaires l'agrémentent), un autre Casteddu habité quant à lui jusqu'au Moyen Âge, ainsi que l'atteste le produit des fouilles archéologiques.
Les pièces découvertes sur ces sites sont visibles au Musée de l'Alta Rocca, à Levie.
Dans ce coin de nature préservée, il n'est pas rare de rencontrer de paisibles porcs semi-sauvages fouillant la terre de leur groin, au pied des arbres, à moins de dix mètres du parcours balisé.
- le site de Capula
- Blocs cachés dans la végétation
- Formes étranges et (petites) cavités
- Porc semi-sauvage indifférent à la présence humaine
Notes et références
- Le bénéfice espéré d'un meilleur panorama ou d'un angle de vue plus large (en dehors du plaisir de la conquête de l'inutile) au prix d'une petite prise de risques n'est aucunement justifié, aux dires des casse-cou, puisque :
- le "plan" de la forteresse n'y apparaît pas mieux,
- les environs immédiats sont uniformément boisés,
- l'horizon est le même, avec par exemple les Aiguilles de Bavella ne pouvant présenter (2 ou 3 mètres plus haut) un tracé différent de leur ligne de crêtes.
Liens externes
- Notice no PA00099097, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Description de la promenade
- Brochure du site
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