Dédale
Dédale (en grec ancien : Δαίδαλος / Daídalos) est un personnage de la mythologie grecque. Cet Athénien était un descendant de la famille royale issue d'Érichthonios. Il est principalement connu pour être un inventeur, un sculpteur, un architecte, un forgeron[1] dont le talent était exceptionnel. Il est loué par beaucoup d’auteurs, latins et grecs pour son génie esthétique et son ingéniosité technique[2] : il aurait été le premier à réaliser des statues des dieux qui avaient les yeux ouverts et des membres mobiles, une manifestation parfaite du mystère de la divinité (le verbe « voir » était réciproque en grec : celui qui voyait était aussi vu, et les aveugles étaient invisibles). Son œuvre la plus célèbre est le labyrinthe qui a abrité le Minotaure[3] et le nom commun « dédale » en est issu par antonomase.
Pour les articles homonymes, voir Dédale (homonymie).
Étymologie
Le nom de Dédale s'identifie à l'adjectif daidalos « ingénieux » qui se rattache à la racine *delH1- « tailler à la hache, fendre »[4]. Il signifie tantôt « artiste », « artistiquement travaillé » ou encore « l'Astucieux ». Le sens qui en résulte, traduit l'ingéniosité et la dextérité qui caractérisent ce personnage.
Mythe antique
Ascendance
La tradition dominante fait de Dédale le fils d’Eupalamos[5],[6],[7],[8],[9], lui-même fils de Métion fils d’Érechthée, ce qui le rattache à la famille royale d’Athènes. Diodore inverse la filiation : Dédale est dit fils de Métion et petit-fils d’Eupalamos[10]. Pausanias lui attribue un père nommé Palamaon[11]. Sa mère est Alcippé chez Apollodore et Tzétzès.
À Athènes
Dédale, était un homme reconnu pour son ingéniosité et son talent artistique qu'il tenait soit de ses divins aïeux soit de sa mère. Il devint le précepteur de son propre neveu, Talos, fils de Perdix eux aussi descendants d'Athéna. Bientôt l’élève dépassa le maître et inventa la scie et le compas. Dédale, jaloux, le précipita du haut de l’Acropole. Pris en flagrant délit au moment d’enterrer le corps, Dédale fut banni par l’Aréopage et trouva refuge en Crète à la cour du roi Minos[12].
Selon Ovide, dans les Métamorphoses[13], ce même neveu se nommait Perdix. Tout comme dans la version précédente, le jeune homme inventa la scie et le compas, et son oncle jaloux décida de le jeter du haut de la tour de Pallas, et prétexta un accident. Pour le protéger, et par pitié pour Perdix, la déesse Athéna le transforma en l'oiseau du même nom et poursuivit Dédale de sa colère.
En Crète : la génisse en bois et le Labyrinthe
La première requête faite à Dédale en Crète fut celle de Pasiphaé, la femme de Minos, le roi. Celui-ci avait décidé de sacrifier un magnifique taureau blanc à Poséidon, avant de se raviser. Pour punir Minos de son arrogance, Poséidon éveilla chez Pasiphaé une passion amoureuse pour ce taureau. Pasiphaé demanda alors à Dédale de lui créer une vache en bois, afin de se glisser à l'intérieur et ainsi s’accoupler avec le taureau, victime du leurre. De cette union naquit le Minotaure. C'est alors que Minos commanda à Dédale la création d’un labyrinthe pour y enfermer le monstre[2].
Le labyrinthe était terriblement complexe. La seule solution pour en ressortir vivant était de dérouler un fil de laine et de le suivre jusqu'à la sortie. Dédale donne la solution à Ariane, qui remet la laine à Thésée qui s’en servit pour sortir du labyrinthe après avoir tué le Minotaure[14].
Il s'unit à une Crétoise qui donne naissance à son fils Iapyx.
La fuite de Crète
Quand Thésée retourna à Athènes, Minos fit enfermer Dédale et son fils, Icare, dans le labyrinthe. Condamné dans sa propre construction, Dédale eut l’idée de créer des ailes faites de plumes et de cire, afin que lui et son fils quittent le labyrinthe par les airs. Avant leur envol, Dédale conseilla à son fils de ne pas voler trop haut dans le ciel, la chaleur du soleil risquant de faire fondre la cire maintenant les ailes. Tandis que Dédale respectait ses propres conseils, Icare, au contraire, monta toujours plus haut, jusqu'à être si près du Soleil que celui-ci finit par faire fondre la cire. Ayant perdu ses ailes, Icare tomba dans la mer et depuis, cet espace maritime porte le nom de mer Icarienne. Dédale ensevelit le corps de son fils, reprit son vol, et finit par trouver refuge en Sicile auprès du roi Cocalos. Il consacra ses ailes à Apollon ou à sa mère pour lui pardonner son affront[15].
Au chant VI de l’Énéide, Virgile raconte à travers Énée cette histoire. En effet elle est représentée sur le temple d’Apollon à Cumes.
Une autre version de la fuite existe chez Pausanias, mais celle-ci est bien moins restée dans les esprits que la chute d'Icare. Dans cette tradition Dédale et son fils s’enfuirent de Crète par la voie des mers. Ils échappèrent à Minos en ajoutant une voile à leur navire, ce qui jusque-là ne s'était jamais fait. Ainsi, les soldats de Minos ne parvinrent pas à les rattraper, ne possédant que des vaisseaux à rames. Icare trouve là encore la mort dans ce périple, ne sachant bien entendu, pas gouverner. Emporté par les flots il échoua sur l’île de Samos, qui était alors sans nom. Héraclès trouva et reconnut son corps. Il lui fit une sépulture ce qui explique le nom donné à la mer qui longe l’île[16].
Version rationalisée chez Palaïphatos
Selon les Histoires incroyables de Paléphatos, avant lui, les statuaires et les sculpteurs représentaient les pieds joints ensemble, et les bras alignés le long du corps. Dédale, le premier, représenta un pied décalé par rapport à l'autre afin de donner l'impression de mouvement, ce qui fit dire, par abus de langage, que ses sculptures marchaient[17]. Paléphatos rejette aussi la possibilité qu’un homme puisse voler avec des ailes collées, et affirme donc que Dédale et son fils ont dû s’enfuir à bord d’un bateau à voile, qui donnait l’impression de voler sur l’eau, et que ce bateau fit naufrage, tuant Icare mais pas Dédale[18]. Enfin, il rejette la possibilité que Pasiphaé ait pu s’accoupler à un taureau avec l’aide de Dédale, et imagine donc une histoire adultérine entre elle et un homme nommé Taureau[19].
La Sicile
Rendu furieux par la fuite de Dédale, Minos décida de tout mettre en œuvre pour le retrouver. Pour cela, il eut alors l'idée de lancer un défi que seul un homme comme Dédale pouvait réussir. Il promit une forte récompense à celui qui réussirait à accrocher un fil au fond d'une coquille d'escargot. Pour relever le défi, Dédale eut l'idée d'accrocher le fil à une fourmi, cette dernière se faufilant ensuite dans la coquille.
Sachant qu'une personne avait réussi le défi en Sicile, Minos sut alors que Dédale s'y trouvait. Le roi Cocalos refusa cependant de le lui livrer, ce qui provoqua une guerre entre la Sicile et la Crète. Selon une tradition différente, Cocalos aurait tendu un piège à Minos. Il fit mine de l'inviter pour lui livrer Dédale et le convia à partager le bain de ses trois filles. Mais c'était Dédale qui avait fabriqué la baignoire et Minos mourut ébouillanté[20].
Dédale et les arts, les agalmata et les xoana
Le rapport de Dédale aux arts est très fréquent dans les textes antiques. Une légende dit qu'il est l'inventeur de l'architecture et de la sculpture. Selon Aristote, c'est Euchiros, parent de Dédale, qui inventa la peinture en Grèce[21]. Platon, dans son Ménon[22],[23], dit des statues de Dédale qu’elles sont « si saisissantes de vérité qu’il fallait, selon la légende, les enchaîner pour les empêcher de s’enfuir ». Les statues de Dédale semblaient être animées[24]. Dans l’Alcibiade majeur, il rappelle que Dédale est le patron des sculpteurs, qui le tenaient pour leur ancêtre commun[25]. Chez Apollodore de Damas, il est l’inventeur des agalma, statues qui représentent des dieux. Diodore lui attribue les progrès de la statuaire archaïque. Comme celle de Minos, l’existence de Dédale peut ne pas être une légende ; les sculptures auxquelles Platon fait référence, sont des xoana de l’art cycladique, c’est-à-dire, des statuettes qui à leurs prémices n’étaient que des corps rigides et symétriques. L’arrivée de Dédale y aurait insufflé le mouvement à ces idoles préhelléniques.
Ainsi Pausanias assimilait les daedala aux xoana, xoana (pluriel de xoanon), étant décrites comme des idoles primitives en bois, et sa parole n'a pas été remise en question jusque tout récemment. Mais on doit se défaire de cette idée reçue, car, comme l'a montré A.A Donohue en 1988, les xoana sont une construction de Pausanias[26].
Les sources citant des œuvres attribuées à Dédale sont à prendre avec d’extrêmes précautions. En effet les xoana étaient en bois et n’ont pas résisté au temps. Athènes revendique un siège pliant visible dans l’Érechthéion, très controversé. On lui accorde divers statues, bas-reliefs à travers la Grèce et même un autel en Libye.
Le rituel des Daïdala
Selon Pausanias le Périégète (au deuxième siècle de notre ère), les Daidala sont une « fête du feu » des Béotiens pendant laquelle les Grecs brûlaient une « branche de mai »[27]. Les Daidala sont aussi une célébration du hiéros gamos, la réconciliation de Zeus et d'Héra où interviennent 14 statues de bois, daidala, ou xoana qui sont alors brûlées. Cette fête commémorait la réconciliation de Béotiens et des Platéens, qui eut lieu en 287 AEC[28].
Inventions attribuées à Dédale
Selon l'Encyclopédie de Diderot, Dédale inventa la hache, le vilebrequin, ce que les Latins ont appelé perpendiculum, et que nous appelons nous le niveau ; la colle forte, l’usage de la colle de poisson, peut-être aussi la scie, car les uns en donnent l’honneur à son neveu, et les autres à lui-même[29].
Bâtiments et constructions attribués à Dédale (à part le Labyrinthe)
Héphaistos, dans son autobiographie (Iliade 18400 et suivants), dit avoir réalisé de nombreux daidala avec une compétence intelligente qui est développée dans la description du bouclier d'Achille. On y rencontre la première[30] mention de Dédale dans la tradition grecque : « L’illustre Boiteux y modèle encore une place de danse toute pareille à celle que jadis, dans la vaste Cnosse, l’art de Dédale a bâtie pour Ariane aux belles tresses. »[31]
Analyses du mythe après l'Antiquité
Études historiques
L'adjectif « dédalique », forgé sur ce nom, s'applique à un certain style de sculpture antique grecque qui correspond à l'époque orientalisante, dans la seconde moitié du VIIe siècle pour ce qui est de ce type de sculpture. La « Dame d'Auxerre », en ronde-bosse, dégagée du mur, en est l'expression la plus complète, dans le type féminin, et devrait dater des années 650-625 AEC[32].
Sarah P. Morris, en 1995, étudie précisément le rapport entre Dédale et l'origine de l'art en Grèce antique[33]. Cette auteur remarque que l'Iliade et l'Odyssée emploient le terme daidala (ʹδαίδαλα) pour évoquer deux ensembles différents. Le terme pouvant se traduire par « minutieusement et habilement travaillé » s'applique au travail des artisans. Le verbe est alors utilisé pour des marqueteries de bois et des incrustations de métal. Dans l'Iliade cette famille de mots s'applique le plus souvent à l'armure, la barrière faite par l'homme qui sépare le guerrier de l'épée[34], surtout à propos de l'armure d'Achilles. Alors que dans l'Odyssée ce terme ne se rapporte jamais à l'armure, mais à la cuirasse. Dans l'Iliade, l'adjectif est plusieurs fois employé à propos de l'armure d'Agamemnon au moment de son entrée sur le champ de bataille, avec tous ses matériaux précieux, le décors de serpents sur le corselet qui orne son cou, son bouclier avec, en son centre, la Gorgone au visage féroce entre les images de la Peur et de la Terreur. Cette armure, cadeau de Cinyras, roi Levantin de Chypre à la fin de l'Âge du bronze, apparait comme l'une des premières œuvres d'art décrites comme telles par les Grecs, avec le qualificatif (δαίδάλεος).[35].
Études mythologiques
Le motif du Labyrinthe et de la chute d'Icare ont fait l’objet d’interprétations très diverses et dans beaucoup de domaines. François Jacob en a publié une analyse[36] : « Dédale incarne la techné (la technique) qui permet d'atteindre à la maîtrise du monde... qui permet à ses clients de s'abandonner à leur hybris, d'atteindre leurs folles entreprises... En Dédale se profile une science sans conscience... » À chaque problème de ses maîtres, Dédale est un auxiliaire qui trouve une solution à leur problème et aussi une nouvelle solution au nouveau problème que celle-ci provoque : la cire des ailes est la solution pour s'échapper du labyrinthe, lui-même étant la solution pour enfermer le Minotaure, lui-même étant le fruit conséquent de sa vache en bois conçue pour Pasiphaé.
Selon Jean Haudry, dans la tradition indo-européenne, le labyrinthe est lié à un artisan magicien capable de voler : le Dédale grec, lié au labyrinthe crétois qu'il a construit ou Völund dans la mythologie nordique. Car, la manière la plus simple de sortir d'un labyrinthe est de s'envoler[37].
Représentations dans les arts après l'Antiquité
Peinture
Dédale n’a jamais tout à fait disparu des arts iconographiques au cours des siècles, et en particulier le motif de la chute d’Icare et celui du Labyrinthe. Dédale fascina grand nombre d’artistes dont Bruegel, Picasso ou Matisse, et encore aujourd’hui il est l’objet de créations artistiques.
Littérature
Dédale est un personnage de la série romanesque de fantasy Percy Jackson parue à partir des années 2000. Il est présenté comme étant le fils d’Athéna.
Cinéma
La figure mythologique de Dédale, son antonomase ainsi que le mythe qui lui est rattaché sont au centre du film franco-belge éponyme réalisé par René Manzor et sorti le en France.
Jeux vidéo
Dédale apparaît également dans le jeu vidéo God of War III.
Antonomase
Le nom de Dédale est devenu une antonomase en français, un dédale désignant tout ensemble labyrinthique ou enchevêtrement de passages tortueux[38].
L'Ordre des Dédaliens est un ordre fraternel et professionnel de pilotes militaires américains[39].
Le nom de Dédale a été donné à plusieurs lieux hors de la Terre. Un cratère lunaire situé sur la face cachée de la Lune a été nommé Daedalus par l'Union astronomique internationale[40]. Un astéroïde Apollon a été nommé (1864) Dédale.
Notes
- Les dieux avaient donné à Pélée une épée magique forgée par Dédale. Graves et Hafez 1967
- Graves et Hafez 1967, p. 452
- Flacelière 1993, p. 426, note 2
- Jean Haudry, Le feu dans la tradition indo-européenne, Archè, Milan, 2016 (ISBN 978-8872523438), p. 322
- Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne] (III, 15, 8).
- (en + grc) Souda (lire en ligne) (entrée Πέρδικος ἱερόν).
- Hygin, Fables [détail des éditions] [(la) lire en ligne] (39, 244 et 274).
- Tzétzès Chiliades (I, vers 492 à 497).
- Servius, Commentaire à l'Énéide [détail des éditions] [(la) lire en ligne] (VI, v. 14)
- Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne] (IV, 76).
- Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne] (IX, 3, 2).
- Apollodore, Bibliothèques, p. III, 15, 9
- Ovide, Métamorphoses [détail des éditions] [lire en ligne], VIII (236-259)
- Graves et Hafez 1967, p. 520-522
- Graves et Hafez 1967, p. 482
- Graves et Hafez 1967, p. 483
- Palaiphatos, Histoires incroyables [détail des éditions] (lire en ligne) (XXI)
- Palaiphatos, Histoires incroyables [détail des éditions] (lire en ligne) (XII)
- Palaiphatos, Histoires incroyables [détail des éditions] (lire en ligne) (II).
- Graves et Hafez 1967, p. 483-484
- Pline l'Ancien, Histoire naturelle [détail des éditions] [lire en ligne], Livre VII
- 97d-98a
- Brisson, Pradeau & Marbœuf 2008, p. 1087
- Pellegrin 2014, p. 2328.
- 121a ; 282a
- Alice A. Donohue, 1988, Xoana and the Origins of Greek Sculpture, Scolar Press, p. 138 et 188. Voir aussi: Alain Duplouy, « Françoise Frontisi-Ducroux, « Dédale. Mythologie de l'artisan en Grèce ancienne » », L'Antiquité Classique, no 71, , p. 381-382 (lire en ligne, consulté le ).
- Françoise Frontisi-Ducroux, Dédale. Mythologie de l'artisan en Grèce ancienne., nlle. éd, La Découverte, 2000. (Notez, compte-rendu critique dans Alain Duplouy, 2002
- Denis Knoepfler, « Cours: Pausanias le Périégète et les cités de la Béotie antique », sur Collège de France, (consulté le ), p. 613
- https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Diderot_-_Encyclopedie_1ere_edition_tome_14.djvu/819
- Sarah P. Morris, 1995, p. 13.
- « Le bouclier d'Achille : Iliade, XVIII, 478-617 », sur BnF (consulté le )
- Bernard Holtzmann (préf. Claude Rolley), La sculpture grecque : une introduction, Librairie générale française, coll. « Le Livre de Poche », , 446 p., 18 cm (ISBN 2253905992, SUDOC 147449987), p. 122 et 126
- (en) Sarah P. Morris, Daidalos and the Origins of Greek Art, Princeton University Press, , XXX-411 p., 26 cm (ISBN 0-691-00160-X et 0-691-03599-7, SUDOC 005149118, lire en ligne).
- Sarah P. Morris, 1995, p. 4.
- Sarah P. Morris, 1995, p. 4-12.
- La Souris, la Mouche et l'Homme, Odile Jacob, 1997 (ISBN 2738108369).
- Jean Haudry, Enéide, Revue des Études latines, 95, 2018, p.99-124
- http://www.cnrtl.fr/lexicographie/d%C3%A9dale
- (en) John Lentz, « Aviators Honor Student With Flight Training Sponsorship », sur The Pilot Newspaper, (consulté le )
- (de) « Krater mit individuellem Namen (Cratère avec nom individuel) », sur http://www.astrolink.de/
Voir aussi
Articles connexes
- Le style dédalique dans la sculpture grecque antique
- Icare
- Minos
- Le tableau la Chute d'Icare de Pieter Brueghel l'Ancien
- Le labyrinthe : « dédale » est devenu synonyme de « labyrinthe » dans le langage courant, mais en y rajoutant une connotation fortement méliorative sur sa complexité.
- Métamorphoses d'Ovide Livre VIII
Bibliographie
- Luc Brisson (dir.) et Monique Canto-Sperber (trad. du grec ancien par Monique Canto-Sperber), Ménon : Œuvres complètes, Paris, Éditions Flammarion, (1re éd. 2006), 2204 p. (ISBN 978-2-08-121810-9).
- Luc Brisson (dir.), Jean-François Pradeau et Chantal Marboeuf (trad. du grec ancien), Alcibiade majeur : Platon, Œuvres complètes, Paris, Éditions Flammarion, (1re éd. 2006), 2204 p. (ISBN 978-2-08-121810-9).
- Iliade (trad. Robert Flacelière), Éditions Gallimard, (1re éd. 1956) (ISBN 2-07-010261-0).
- Edith Hamilton (trad. Abeth de Beughem), La Mythologie : ses dieux, ses héros, ses légendes, éd. Marabout, , 414 p. (ISBN 978-2-501-00264-6).
- Pierre Pellegrin (dir.) (trad. du grec ancien), Aristote : Œuvres complètes, Paris, Éditions Flammarion, , 2923 p. (ISBN 978-2-08-127316-0).
- Robert Graves et Mounir Hafez (trad. de l'anglais), Les mythes grecs, Paris, Librairie Fayard, , 2e éd., 1186 p. (ISBN 2-253-13030-3)
- Françoise Frontisi-Ducroux, Dédale. Mythologie de l'artisan en Grèce ancienne, Paris, Maspero, 1975 (nouvelle édition augmentée : La Découverte, 2000).
- Michèle Dancourt, Dédale et Icare : métamorphose d'un mythe, CNRS Éditions, Paris, 2002
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- (en) Grove Art Online
- (de + en + la) Sandrart.net
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Dédale et Icare d'Ovide : texte et commentaires.
- La mort de Minos en Sicile (it.)
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