Déjanire (opéra)
Déjanire est un opéra en 4 actes de Camille Saint-Saëns sur un livret de Louis Gallet et Camille Saint-Saëns, créée le au théâtre de Monte-Carlo[1].
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Saint-Saëns avait auparavant composé une tragédie lyrique, Déjanire, sur un livret de Louis Gallet, créée le , reprise le lendemain, aux Théâtre des Arènes, à Béziers[1],[2]. L'œuvre fut jouée sous la direction de l'auteur. Afin d'honorer une commande de l'opéra de Monte-Carlo, Saint-Saëns transforma lui-même le livret de la tragédie en drame lyrique puis en composa la musique, en réutilisant celle de la tragédie lyrique. Reprise à l'Odéon en [1],[3], également aux Théâtre des Arènes en 1899, puis Théâtre du Capitole, à Toulouse, le .
La première à l'Opéra de Paris eut lieu la même année que la création de Monte-Carlo, le .
Gabriel Fauré, dans les colonnes du Figaro salua "cette musique puissamment évocatrice, si pure de forme, d'une nature harmonique qui emprunte parfois aux tonalités anciennes une saveur singulière, cette musique enfin d'un coloris si séduisant, à la fois éclatant et lointain".
Décors de Rochette et Landrin (actes I et IV), Georges Mouveau (actes II et III), costumes de Joseph Pinchon.
Rôle | Tessiture | Première, le (Chef d'orchestre : Léon Jehin) |
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Déjanire | soprano | Félia Litvinne |
Iole | soprano | Yvonne Dubel |
Phénice | contralto | Germaine Bailac |
Hercule | ténor | Lucien Muratore |
Philoctète | baryton | Henri Dangès |
Rôles
- Déjanire (soprano dramatique)
- Iole (soprano)
- Phénice (contralto)
- Hercule (ténor), interprétations de Valentin Duc au Théâtre des Arènes et à l'Odéon en 1898.
- Philoctète (baryton)
Livret
Le livret a été écrit d'après Les Trachiniennes de Sophocle et Hercule sur l'Oéta de Sénèque (attribué à).
Références
- « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
- Déjanire au Théâtre des Arènes : Ressources iconographique sur Gallica.
- Le Moniteur des Théâtres, hebdo. n° 39 du 20 novembre 1898 (Chronique en Une d'Henri Piquet) ; L'Éclair n° 745 du 14 novembre 1898 citant les termes élogieux d'Henri Fourquier et Alfred Bruneau parus dans Le Figaro et de M. Fourcaud dans Le Gaulois. Cf. L'Éclair en ligne.
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