Tramway de Bruges

Le tramway de Bruges a fonctionné dans la ville de Bruges en Belgique entre 1890 et 1956. Le réseau était construit à voie métrique. Il était exploité par la Société nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV).

Tramway de Bruges

Situation Bruges
Type Tramway
Entrée en service 1890
Fin de service
Écartement des rails 1 000 mm
Lignes du réseau 3 urbaines et 5 suburbaines au [alpha 1]
Réseaux connexes Chemins de fer vicinaux de la province de Flandre-Occidentale

Histoire

Création (1890-1910)

Le tramway à vapeur à Ursel.

À l'origine 4 lignes de tramway ont été créées par la SNCV :

Ces lignes empruntaient les portes et rues de la ville pour rejoindre leur terminus[1]. Elles étaient exploitées en traction à vapeur et assuraient le trafic surburbain.

En 1910 une ligne nouvelle est ouverte

Le réseau urbain (1911)

À partir de 1913, les parties urbaines de ces lignes sont électrifiées et de nouvelles sections sont créées :

  • Gare - Eiermarkt - Porte Ezel (Ezelpoort) - Scheepsdaal
  • Gare - Porte Sainte-Catherine (Katelijnepoort)

Cet ensemble forme les lignes électriques de Bruges[2]. Un véritable réseau de tramway urbain est alors constitué.

La fin du réseau urbain (1950-1951)

Au cours des années , le réseau urbain commence à être déficitaire, ce déficit temporairement aboli pendant la Seconde Guerre mondiale, le tram étant alors le seul moyen de transport à la suite des pénuries de carburant, réapparait dans la période d'après-guerre[3]. Le réseau est alors vieillissant, le matériel date de la création du réseau () et n'a pas subit de grandes modifications gardant sa capacité d'origine, par ailleurs, l'augmentation de la capacité est difficile car du fait de l'étroitesse des rues, la plupart des lignes sont construites à voie unique. Le déficit d'exploitation rend de toute manière inenvisageable au yeux de la SNCV tout nouvel investissement, l'État, la province de Flandre-Occidentale et les communes desservies par les lignes n'ayant qu'une annuité à payer correspondant à leur part dans le capital 178 dit des « Lignes électriques de Bruges »[4]. La SNCV décide pour résorber le déficit de convertir à titre d'essai les lignes à l'autobus en utilisant des autobus de faible gabarit, la ville de Bruges donne son accord le et le , la SNCV obtient du ministère des transports le droit d'exploiter les lignes en « complément ou remplacement du tramway » ce qui permet le de mettre en service les lignes d'autobus en remplacement des tramways 1, 2, 5 et 6, certaines lignes voyant leur parcours modifié[note 1],[3],[4] :

Lignes

Lignes urbaines (électriques)

Lignes provinciales à traction électrique

Lignes provinciales à traction autonome

Infrastructure

Notes et références

Notes

  1. L'ensemble des lignes urbaines et la ligne Bruges - Knokke sont à traction électrique.
  1. La ligne 3 Bruges 't Zand - Bruges Saint-Pierre devait à l'origine être convertie à l'autobus le , seule devait être maintenue durant ce test la ligne 4 Bruges Gare - Sluizenplein et le service partiel 0 Gare - Grand-Place mais pour une raison inconnue cette ligne n'a été convertie à l'autobus qu'en [4].

Références

  1. http://www.ebooksread.com/authors-eng/karl-baedeker-firm/belgium-and-holland-including-the-grand-duchy-of-luxembourg--handbook-for-trav-lra/page-13-belgium-and-holland-including-the-grand-duchy-of-luxembourg--handbook-for-trav-lra.shtml
  2. http://trambelgium.atspace.com/index.htm
  3. « Dans la vieille cité de Bruges, Jan Breydel et Pieter de Coninck verront passer les autobus vicinaux ! », Nos vicinaux, no 24, , p. 14 (lire en ligne)
  4. Indicateur officiel : n°1 de 1950, Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), du au (lire en ligne sur zone01.be)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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